The Church

Starfish

Starfish

 Label :     EMI 
 Sortie :    mardi 16 février 1988 
 Format :  Album / CD   

Quoi ?!? Pas de chronique de disque de The Church sur ce site !?! En même temps, je ne suis qu'à moitié étonné, tant ce groupe aura été sous-estimé et injustement oublié. Actif depuis 1980, il a pourtant produit une flopée d'albums de très grande qualité, et a frôlé le succès grand public avec le quasi-tube "Under The Milky Way", magnifique morceau issu justement de l'album Starfish, sans doute l'un des meilleurs de The Church. Ce groupe australien se caractérise par la richesse de ses compositions, très mélodiques, par la voix suave de son chanteur et par l'omniprésence des guitares, souvent très cristallines. C'est ce groupe, avec The Mission, qui me donna l'envie de me mettre à la gratte.
Starfish est un chef-d'œuvre à se procurer de toute urgence ! Je le rapprocherais des meilleurs moments d'Echo And The Bunnymen. Notons que la réédition remasterisée du CD contient un deuxième disque plein à craquer de morceaux inédits allant de l'intéressant au génial, ce qui ne gâche rien.


Exceptionnel ! !   19/20
par Gaylord


 Moyenne 19.00/20 

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Posté le 16 décembre 2007 à 00 h 18

Ma découverte de ce groupe australien s'est faite au travers de cet album, qui a été, sans doute, le plus connu de ce groupe jusqu'à ce jour. Ils poursuivent malheureusement leur carrière dans une indifférence générale injustifiée. Pour revenir à cet album, il faut dire qu'il contient la chanson qui tue "Under The Milky Way" avec la guitare cristalline, la basse porteuse, des synthés enveloppants et la voix de Steve Kilbey qui caresse dans le bon sens du terme. Mais cet album est extraordinaire de bout en bout, même en dehors de ce morceau, surtout si l'on fait attention aux jeux de guitares (sèche, électro-acoustique, électrique), aux mélodies évidentes et à l'écriture soignée mélancolique. On est en plein vol du début jusqu'à la fin de l'album, comme si l'on survolait un paysage bucolique si beau qu'il ne donne pas envie d'atterrir. "Destination" le bien nommé nous permet justement de décoller en douceur avec cette batterie et ces guitares qui s'avancent comme sorties de l'orée du bois. "Blood Money" et "Lost" enfoncent le clou avec des guitares soyeuses, des refrains imparables et des chœurs prenants. "North, South, East And West" est aussi une chanson que j'adore avec une basse un peu plus bavarde et une guitare qui chatouille l'oreille. "Spark" est tendu avec Steve Kilbey qui pousse sa voix et un ensemble mélodique capable d'emballer la machine. "Antenna" est beaucoup plus classique. L'intro de "Reptile" me fera toujours délirer avec cette batterie au galop, la basse qui plante le décor et la guitare plaintive. La construction de ce morceau, avec ses breaks incroyables, en fait une référence dans la discographie de The Church. "A New Season" et "Hotel Womb" clôturent cet album de manière probante avec des mélodies aériennes. Comment ne pas rester pantois face à tant de talent ?
Exceptionnel ! !   19/20







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