Beck
Odelay |
Label :
Geffen |
||||
Odelay est le quatrrième album de Beck, sans doute le plus sous estimé de sa carrière.
Moins connu que Mellow Gold et que les autres qui ont suivi, c'est pourtant un des meilleurs, en tout cas celui que j'écoute le plus souvent et qui peut toujours surprendre, même aprés plus de 100 écoutes.
A l'image de Mellow Gold, on retrouve ici des petites perles pop avec plein de sons bidouillés. Les sons sont plus étranges et décalés les uns que les autres, la palme revenant à l'âne qui brait à la fin d'une chanson.
Une recherche musicale impressionante, un son déroutant, beaucoup de changements de mélodies ... Incontestablement un grand disque, qui de plus vieillit très bien.
Moins connu que Mellow Gold et que les autres qui ont suivi, c'est pourtant un des meilleurs, en tout cas celui que j'écoute le plus souvent et qui peut toujours surprendre, même aprés plus de 100 écoutes.
A l'image de Mellow Gold, on retrouve ici des petites perles pop avec plein de sons bidouillés. Les sons sont plus étranges et décalés les uns que les autres, la palme revenant à l'âne qui brait à la fin d'une chanson.
Une recherche musicale impressionante, un son déroutant, beaucoup de changements de mélodies ... Incontestablement un grand disque, qui de plus vieillit très bien.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Mozz |
Posté le 07 octobre 2005 à 12 h 22 |
Amusant. Je découvre cet album dix ans après son édition, et j'avoue que ça se laisse bien écouté. Comme l'a indiqué 'Mozz' juste au-dessus, le genre de disque qui vieillit lentement. L'ensemble de ce disque a une force teinte hip-hop, mixé à du rock garage des 70's, il gagne déjà dans mon estime. J'en veux pour preuve l'entrée en matière de samples repris à Van Morrison sur "Devil's Haircut" (repris de "I Can Only Give You Everything" de 1966) et "Jack Ass" (repris de "It's All Over Now Baby Blue" de 1966). Le tout donne un air de Smashmouth sympathique. "Hotwax", un blues un peu acadien sur un rythme de Hip-Hop, en fond un harmonica métallique et quelques inserts de sons amusants, très rafraichissant. Dans la même idée, on retrouve quelques pistes plus loin, mais de façon plus arrogante "Novocane". "The New Pollution" sort de nulle part et déroule sa boite à rythme assez vigoureuse sur un air jazzy, sur un style emprunté à Q & The Mysterians (de 1966 aussi), génial. "Where it's At" est sans doute la piste la plus connue de l'album, elle m'a bercé toute l'année 1996, et je l'avais égaré dans un coin de mémoire, une mélodie simple et entrainante sur rythme hip-hop aussi doux que celui produit par Cake sur Fashion Nuggets. On y revient volontiers. "Sissyneck", du country-blues sur une boite à rythme, ça passe vraiment bien. Rien qu'en le re-écoutant pendant que j'écris cette chronique, la note passe de 'pas mal' à 'bon'. C'est dire... Laissez-vous tenter.
Bon 15/20
Posté le 27 février 2006 à 15 h 51 |
Odelay apparaît incontestablement comme le plus grand coup de génie mais également la plus grande prise de risque que Beck ait pris au cours de sa carrière (cependant moins entamée à l'époque).
Entre mix grand n'importe quoi et total expérimental, Beck tente tout et dans presque tous les sens possibles, parfois en partant de rien, et fait mouche la plupart du temps, même si parfois se passe quelques plantages assez remarquables. Mais on lui pardonnera largement grâce aux perles osées (mais perles quand même) que l'on peut rencontrer sur le disque.
Petit voix naïve souriante ici, cris déchirants là, chanson un peu plus planantes encore ici... Un peu de tout mais toujours dans le même registre: Optimiste et Joyeux.
Ce sentiment optimiste et gai qui vous berce tout le long de l'album, qui rythme de façon originale et très mouvante l'ensemble du CD ne peut vous laisser insensible.
Un album incomparable dans le genre, un must dans sa catégorie, souvent imité, jamais égalé comme on dit.
Beck n'arrivera d'ailleurs jamais à reproduire une nouvelle fois un tel album du genre.
Il semble avoir définitivement avoir pris d'autres voies. D'autres voies qui seront d'ailleurs sujets à des hauts et (surtout) des bas dans sa carrière.
Entraînant et très novateur, cet album restera toujours comme une plus des grosses réussites de sa discographie.
Entre mix grand n'importe quoi et total expérimental, Beck tente tout et dans presque tous les sens possibles, parfois en partant de rien, et fait mouche la plupart du temps, même si parfois se passe quelques plantages assez remarquables. Mais on lui pardonnera largement grâce aux perles osées (mais perles quand même) que l'on peut rencontrer sur le disque.
Petit voix naïve souriante ici, cris déchirants là, chanson un peu plus planantes encore ici... Un peu de tout mais toujours dans le même registre: Optimiste et Joyeux.
Ce sentiment optimiste et gai qui vous berce tout le long de l'album, qui rythme de façon originale et très mouvante l'ensemble du CD ne peut vous laisser insensible.
Un album incomparable dans le genre, un must dans sa catégorie, souvent imité, jamais égalé comme on dit.
Beck n'arrivera d'ailleurs jamais à reproduire une nouvelle fois un tel album du genre.
Il semble avoir définitivement avoir pris d'autres voies. D'autres voies qui seront d'ailleurs sujets à des hauts et (surtout) des bas dans sa carrière.
Entraînant et très novateur, cet album restera toujours comme une plus des grosses réussites de sa discographie.
Parfait 17/20
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