Beck

Stereopathetic Soulmanure

Stereopathetic Soulmanure

 Label :     Flipside 
 Sortie :    avril 1994 
 Format :  Compilation d'inédits / CD  Vinyle   

Sortit la même année que Mellow Gold, le premier album de Beck, ce Stereopathetic Soulmanure est en fait une compilation de morceaux enregistrés (manifestement avec un magneto cassette pourrave) entre 1988 et 1993.

Beck y développe, entre quelques interludes, ses penchants noisy ou hobo-folk dans une ambiance parfois lo-fi de chez lo-fi. Cela peut donner une idée de ce à quoi devait ressembler l'album Mellow Gold, avant qu'une bonne âme de chez Geffen décide d'offrir un producteur à Beck, parce qu'il y a ça et là des embryons de possibles bonnes chansons.

On ne testera pas avec ce disque sa nouvelle chaîne hi-fi. On est d'ailleurs pas obligé d'acheter ce disque, assez anecdotique.

For fans only. Ou alors for ceux qui aiment les chansons pas finies avec un son dégueu. Et finalement ça peut faire pas mal de monde !


Passable   11/20
par Vlapush


  Toujours via Flipside, cet album a été réedité en 2000 au format CD et pour la première fois au format vinyle.


 Moyenne 13.50/20 

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Posté le 11 octobre 2006 à 14 h 35

Stereopathetic Soulmanure, c'est un peu Mellow Gold sans les thunes.
Amateurs des bidouillages débiles, des enregistrements foireux (le "clic" du magnétophone sur "Today Has Been A Fucked Up Day"... Merveilleux !), de country décérébrée, de hurlements saturés à la Jon Spencer, bref, du Beck iconoclaste et génial du siècle dernier, ruez-vous sur ce puzzle foireux enfin reédité !
"Pink Noise" ouvre le bal du blues cradingue: ça hurle et ça sature, ça larsenne à tout va façon Jon Spencer dans Now I Got Worry ou Doo Rag, ça annonce la couleur de "Motherf...er" de Mellow Gold, ou "Burnt Orange Peel" de One Foot In The Grave...
"Rowboat" enchaine sans temps mort et Beck nous livre une de ses ballades folk honteusement sirupeuses dont il a le secret...
Une fois ces deux pôles établis, c'est parti pour la grande partouze !
On y croise des quidams qui évoquent les clochards qui sillonnent en train l'Amérique, la vraie, celle qui pue des pieds, des extraits de concerts hilarants, des bouts de dance débile...
Un kaléidoscope bancal et jubilatoire de la grande époque quoi !
Très bon   16/20







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