Beck

Mellow Gold

Mellow Gold

 Label :     DGC 
 Sortie :    mars 1994 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Le premier album de Beck est un mythe du rock indé.
"Mellow Gold" s'ouvre sur le tube "Loser" : rythmes hip-hop, guitares slides et chants lancinants ont fait le succès de ce morceau. Les 11 titres suivants sont un savant et incroyable mélange d'influences diverses, que ce soit au niveau structures ou sons : folk, rock, hip-hop, noise, country, hardcore, blues, Beck explose le score avec ses compositions aussi innovantes qu'improbables. "F---in With My Head", "Whiskeyclone Hotel City 1997", "Beercan", "Motherf---er"... Tous les morceaux de "Mellow Gold" surprennent, séduisent, envoûtent ou émeuvent...
Le premier album du caméléon du rock indé est une réussite.


Excellent !   18/20
par X_Shape104


 Moyenne 18.33/20 

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Posté le 09 janvier 2005 à 21 h 09

Plus de 10 ans que cet album est sorti, et c'est toujours mon disque favori, même si j'ai moins aimé ce que Beck a fait après Odelay. Ici, on a l'agréable sensation d'entendre quelque chose de complètement nouveau, par le son, le coté dépouillé et sans trop de moyens, et des chansons qui accrochent avec une utilisation de quelques samples totalement judicieuse et sans abus. Un album qui nous fait réaliser que n'importe qui peut faire de la musique avec quelques idées (certes innovantes) et une guitare bon marché. Des singles en puissance comme le mémorable "Loser", le magnifique "Pay No Mind", voire un surprenant "Beercan", mais aussi d'autres chansons très réussies comme "Mutherfucker" et ses quelques minutes de pure folie punk, l'entraînant "Nitemare Hippy Girl" ou les atmosphères particulières de "Blackhole" et "Whiskeyclone". Ce qui séduit ici, c'est le téléscopage réussi de plein de styles différents: rock, folk, punk, hip-hop, ou encore country... Un album qui pour moi ne se démodera jamais, et qui, avec Odelay (son autre album majeur) aura influencé plein de gens dans leur approche de la musique. Bref, simplement génial.
Intemporel ! ! !   20/20



Posté le 11 mars 2008 à 21 h 25

Los Angeles, 1994. Monsieur Bek David Campbell, après des années de galère, de petits boulots, de démos "lo-fi-anti-folk" sur des magnétophones pourris, et un petit single "MTV Makes Me Want To Smoke Crack", parvient enfin à se faire signer sur Geffen Records, label digne de notre multi-instrumentiste, qui possède déjà en ses rangs Nirvana, Sonic Youth, Guns n'Roses et autres Stone Roses.

Et c'est alors qu'un magnifique 1er mars 1994, sort ce Mellow Gold, excellent album, qui va révéler notre caméléon au monde entier, pour notre grand plaisir.
Du grand hit mondial Loser, au groovy Beercan, en passant par Pay No Mind (Snoozer), le blues cabossé et instable de Truckdrivin' Neighbors Downstairs (Yellow Sweat), le hippie Steal My Body Home, ou encore le plutôt gothique Mutherfuker, tout y est... Tourbillon multicolore et musical, cet album n'est pas le meilleur de notre loser, mais ce n'est quand même pas rien, et loin de là.
Parfait   17/20







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