Sophia

Technology Won't Save Us

Technology Won't Save Us

 Label :     Flower Shop 
 Sortie :    vendredi 27 octobre 2006 
 Format :  Album / CD  Vinyle   

Et voilà, Sophia est de retour, pour passer l'automne au chaud.

Technology Won't Save Us est tout simplement beau. L'album débute avec une instrumentale qui porte à merveille le titre de l'album et qui le décrit très bien.
Suivie de "Pace" chanson très commerciale à mon goût, donnera la naissance d'un futur single.

Dès la 3ème et 4ème chansons, nous retrouvons ‘notre' Sophia, "Where Are You Now", "Big City Rot" deux belles ballades dont seul Robin a le secret.
Arrive une autre instrumentale, "Twilight At The Hotel Moscow" douce, belle, sensuelle, voila les mots qui me viennent pour la décrire, les violons dominent et nous bercent.
La 6ème se nomme "Birds" un petit clin d'œil pour son pote Malcolm Middleton ? En tout cas tout nous laisse le penser.

Les chansons citées sont mon gros coup de cœur sur cet album. Nous avons même droit à un petit clin d'œil de feu son ancien groupe The God Machine avec les chansons "Part.1/2 (Cherry Trees And Debt Collectors)" et "Theme For The May Queen no.3"

Technology Won't Save Us est un album attirant et surprenant. Robin reviens aux sources de Sophia, est-ce volontaire ? Où est-il à l'écoute de ses fans déçus du "People Are Like Seasons" sortit en 2004.


Excellent !   18/20
par Marquis


  Note du rédacteur : Limited Edition Acoustic Bonus CD: Music For Picnics (Knocks And Rocks And Scratches And Squeaks...)
1. Bastards
2. I left You
3. Oh My Love
4. I'd Rather
5. Swept Back
6. Pace


 Moyenne 14.00/20 

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Posté le 28 décembre 2006 à 23 h 08

Aïe. Voilà un successeur un peu falot de l'aventureux People Are Like Seasons. Pourtant tout commence plutôt bien avec un "Technology Won't Save Us" bucolique, s'achevant dans une plage de bruit somptueuse. Rarement la dualité homme-machine s'est aussi bien exprimée en musique.
"Pace", agréable, rappelle la pop song "Oh My Love", mais cela reste bien convenu.
"Where Are You Now" et "Big City Riot", retrouvent la formule acoustique-mélancolique qui a lancé et crée le miracle sur les superbes Fixed Water et The Infinite Circle. Malheureusement, le concept semble ici quelque peu émoussé: les mélodies sont évidentes, et finalement peu touchantes. On a l'impression que tout cela est un peu facile... Et au final, factice.

"Twilight At The Hotel Moscow" et "Birds" ont beau sortir le grand jeu, cordes et cuivres, rien n'y fait. Car si les titres précédents ont le mérite d'être sympathiques (surtout quand on ne connaît pas le passé du bonhomme), là on s'ennuie ferme, tout sonne creux.

"Lost (She Believed In Angels...)" réveille quelque peu: la rythmique enlevée est intéressante, et Propper-Sheppard retrouve ici un peu de son efficacité mélodique.
Et c'est en fait le meilleur passage de l'album après les deux premiers titres, puisque après le bon "Lost", "Weightless" retrouve la grâce des titres anciens. Mais cruellement, il rappelle aussi la faiblesse de Technology Won't Save Us : dur dur !
On regrette d'autant plus la mauvaise qualité de certains titres que l'album se termine finalement plutôt bien, avec un "P.1/P.2 (Cherry Trees And Debt Collectors)" mid tempo énervé qui rappelle l'énergie de "The River Song", et un instrumental "Theme For The May Queen N°3" métallique (presque punk !) finalement très convaincant.

En fait, on a l'impression que Technology Won't Save Us pêche surtout par son manque d'audace: depuis People Are Like Seasons, Propper-Sheppard retrouve les plaisirs du bruit (qu'il sait visiblement manier à la perfection), mais ne semble pas vouloir l'assumer complètement, de peur, peut être, de froisser ses quelques fans transis de la première époque. Et si le monsieur reformait The God Machine, ce serait peut être plus simple ?
Moyen   10/20







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