Electrelane
Rock It To The Moon |
Label :
Let's Rock |
||||
Passées leurs trois premières années d'existence et quelques remaniements de line-up, Electrelane livre leur 1er LP sur leur propre label.
On y trouve tout ce qui fait la marque du groupe : plages de synthé ("Film Music", "Blue Stragger"), montées puissantes (sur le terrible "Invisible Dog"), riffs et rythmiques accrocheurs ("Gabriel"), ou passages plus calmes et aériens ("Many Peaks"). La plupart des morceaux combinent d'ailleurs tout ces effets, ce qui rend l'album à la fois diversifié et homogène.
Il faut aussi noter l'absence de voix, car le groupe ne ressentait pas la nécessité du chant (il changera d'avis sur The Power Out).
Ce premier album est une franche réussite, avec 11 morceaux electro rock sombres et captivants. Les suivants ne feront que suivre avec succés les mêmes ficelles.
Si vous avez aimé The Power Out ou Axes, vous serez de toutes façons conquis par Rock It To The Moon.
On y trouve tout ce qui fait la marque du groupe : plages de synthé ("Film Music", "Blue Stragger"), montées puissantes (sur le terrible "Invisible Dog"), riffs et rythmiques accrocheurs ("Gabriel"), ou passages plus calmes et aériens ("Many Peaks"). La plupart des morceaux combinent d'ailleurs tout ces effets, ce qui rend l'album à la fois diversifié et homogène.
Il faut aussi noter l'absence de voix, car le groupe ne ressentait pas la nécessité du chant (il changera d'avis sur The Power Out).
Ce premier album est une franche réussite, avec 11 morceaux electro rock sombres et captivants. Les suivants ne feront que suivre avec succés les mêmes ficelles.
Si vous avez aimé The Power Out ou Axes, vous serez de toutes façons conquis par Rock It To The Moon.
Très bon 16/20 | par Del4Candy |
Posté le 17 juillet 2007 à 21 h 36 |
Après deux ou trois ans d'existence discrète, ce petit groupe exclusivement féminin et so britich (les minettes viennent de Brighton, ville qui a vu naître un paquet de pointures) se décide enfin à sorti un premier long play, et autoproduit s'il vous plait.
Pour une première production, Electrelane met le paquet : visuel splendide et plus d'une heure dix de son, compact et brut. On sent déjà une certaine ambition teintée de délicatesse féminine émaner du disque.
Il faut savoir qu'on n'apprend pas à découvrir Electrelane. C'est le son du groupe du s'empare de nous, nous balade où il veut. Electrelane, c'est un viol sonore. A peine l'album est-il lancé que nous voilà plongé dans l'univers de Mia, Rachel, Verity et Emma. Un aboiement lointain, une ambiance très cinématographique qui fout la frousse, "The Invisible Dog" pose le décor et installe un atmosphère à la Conan Doyle. Le côté sombre des détectives britanniques. Il pleut et il fait froid, mais on n'a pas un seul instant de répit. Rock It To The Moon porte bien son nom. On enchaine directement sur le morceau le plus intense du disque peut-être. Scotché au plafond, impossible d'en décoller. "Long Dark" illustre vraiment à merveille la patte du groupe : des morceaux semi-improvisés mais soignés, très progressifs, fascinants.
Je ne vais pas décrire le reste de l'album piste à piste tant ces deux premiers morceaux en sont représentatifs. Et ce n'est pas péjoratif, au contraire, puisque Rock It To The Moon sait surprendre en temps voulu (cf. "Le Song", d'après moi), sans pour autant perdre de vue sa ligne directrice. L'heure suivante de musique est riche en émotions, délivrant un son tantôt nerveux, tantôt hypnotique. La guitare à la part belle et dialogue avec une aisance surprenante avec le clavier, sous la diction d'une batterie inépuisable.
Au final, Rock It To the Moon est un des meilleurs premiers albums qu'il m'ait été donné d'écouter. Toute la fureur et la densité du son d'un post punk nouveau, tempérées par une sensibilité féminine presque palpable, notamment dans l'usage de la farfisa (qui a d'ailleurs été un point d'originalité décisif dans mon appréciation).
Pour une première production, Electrelane met le paquet : visuel splendide et plus d'une heure dix de son, compact et brut. On sent déjà une certaine ambition teintée de délicatesse féminine émaner du disque.
Il faut savoir qu'on n'apprend pas à découvrir Electrelane. C'est le son du groupe du s'empare de nous, nous balade où il veut. Electrelane, c'est un viol sonore. A peine l'album est-il lancé que nous voilà plongé dans l'univers de Mia, Rachel, Verity et Emma. Un aboiement lointain, une ambiance très cinématographique qui fout la frousse, "The Invisible Dog" pose le décor et installe un atmosphère à la Conan Doyle. Le côté sombre des détectives britanniques. Il pleut et il fait froid, mais on n'a pas un seul instant de répit. Rock It To The Moon porte bien son nom. On enchaine directement sur le morceau le plus intense du disque peut-être. Scotché au plafond, impossible d'en décoller. "Long Dark" illustre vraiment à merveille la patte du groupe : des morceaux semi-improvisés mais soignés, très progressifs, fascinants.
Je ne vais pas décrire le reste de l'album piste à piste tant ces deux premiers morceaux en sont représentatifs. Et ce n'est pas péjoratif, au contraire, puisque Rock It To The Moon sait surprendre en temps voulu (cf. "Le Song", d'après moi), sans pour autant perdre de vue sa ligne directrice. L'heure suivante de musique est riche en émotions, délivrant un son tantôt nerveux, tantôt hypnotique. La guitare à la part belle et dialogue avec une aisance surprenante avec le clavier, sous la diction d'une batterie inépuisable.
Au final, Rock It To the Moon est un des meilleurs premiers albums qu'il m'ait été donné d'écouter. Toute la fureur et la densité du son d'un post punk nouveau, tempérées par une sensibilité féminine presque palpable, notamment dans l'usage de la farfisa (qui a d'ailleurs été un point d'originalité décisif dans mon appréciation).
Exceptionnel ! ! 19/20
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