Iggy Pop

Lust For Life

Lust For Life

 Label :     Virgin 
 Sortie :    lundi 29 août 1977 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

De l'agressivité de "Lust For Life" à la terreur de "Neighborhood Threat", en passant par la nonchallance entraînante de "The Passenger" ou la folie de "Success", Iggy Pop jette ici les bases d'un rock nouveau, qui gueule et fait du bien, en pleine effervescence punk, chose que l'on avait pas vu depuis la fin des grands groupes des années 70 !

Pour apprécier cet album, il suffit de le sacraliser, de lui donner valeur de bible, c'est-à-dire, d'objet précieux sans quoi le rock se serait attardé sur les pitreries musicales des Genesis ...
On retrouve ici la matière brut qui fait marcher Iggy Pop : rock et électricité. Les quelques accords répétitifs de "The Passenger" et ses "la-la-la-la-la-lalala" suffisent à égayer en nous l'instinct de <<Monte le son, s'te-plaît !>>.
Ecrit en collaboration avec David -le grand- Bowie, l'album reste très soyeux, travaillé et les harmonies vocales (merci Bowie) prodigieuses.


Exceptionnel ! !   19/20
par Serket


 Moyenne 18.50/20 

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Posté le 07 mai 2005 à 12 h 35

Sur la pochette, notre iguane préféré exhibe un sourire radieux. Façon de montrer que son appétit de vivre comme il l'entend est plus fort que jamais, nullement émoussé par des années d'excès en tous genres. "I Need More" semblait-il déjà nous affirmer.

De la "luxure pour la vie", donc. Plutôt attrayant, ma foi, comme programme ... Dès le début, il est impossible de ne pas se laisser entraîner par la rythmique trépidante et le riff entêtant d'une chanson qui est l'un des plus irrésistibles hymnes au plaisir que je connaisse. Toute aussi irrésistible ( plus encore ?) est l'ébouriffante "Some Weird Sin" où la soif de jouir de tout et à tout moment confine à la folie ( "and the sight of it all makes me sad and ill, that' s when I want some weird sin..." ).
La plus apaisée "Tonight" , la très déjantée "Success" et l'angoissée "Neighborhood Threat" sont d'autres réussites qui résultent d'une collaboration fructueuse avec David Bowie. Quant à "The Passenger", elle exprime un délicieux sentiment d'errance passive.

Avec cet album, le grand Iggy devenait plus que jamais, pour les amateurs de rock que nous sommes, un de ces amis fidèles, un peu simplets et marginaux, mais terriblement humains et attachants. Un de ceux qu'on a toujours tant de plaisir à retrouver, et qui savent nous redonner la pêche dans les moments de déprime.
Excellent !   18/20







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