Interpol

Saint-Malo [La Route Du Rock] - vendredi 09 août 2002

Attendu par une grande partie du public restreint de ce premier soir du festival breton (3 200 personnes pour cause de pluie incessante), les américains ont offert un concert d'une grande tenue. Tous vêtus de noir, nos cinq hommes ont aligné durant sept titres un répertoire parfait, se faisant tour à tour sombre, pêchue, émouvant, à la fois chaud et glacial, dont on retiendra particulièrement une version sublime de "Stella...", l'inattendue "Song 7" et un étouffant "NYC". Le groupe, Paul (chanteur) et Carlos (bassite) en tête, est toujours impressionnant malgré la taille de la scène. Malheureusement, les quatres titres suivant furent un peu moins bon, Interpol se laissant un petit peu aller à de l'autosatisfaction, voyant leur succès sur la foule. La prestation, toujours bonne, perdut un peu de son intensité. On regrettera même un final festif où le public chanta "joyeux anniversaire" au batteur Samuel. Ne lui enlevons pas la joie qu'il semblait éprouver, mais Interpol, personnellement cela ne me donne pas envie de chanter ce genre de chanson....


Parfait   17/20
par X_Elmo


  Set List
Untitled
Obstacle 1
Stella Was A Diver And She Was Always Down
Song 7
Roland
Hands Away
NYC
Say Hello To The Angel
Lief Ericksen
PDA
>>
Obstacle 2


 Moyenne 17.50/20 

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Posté le 02 septembre 2002 à 19 h 48

INTERPOL, le rock sur papier glacé.

Vendredi 9 août 2002, le groupe new-yorkais, découvert l'an passé, ici même au fort Saint-Père, entame son set sous une pluie battante.
Au jour d'aujourd'hui, très peu sont ceux qui connaissent déjà Interpol mais certains se souviennent de la surprise crée par leur venue à la Route du rock édition 2001, accompagnés de l'actrice fétiche du New-York Underground: Chloé Sévigné. D'autres sont là sur les dires du mantor, Bernard Lenoir, détecteur de talents pour France Inter. Enfin, d'autres sont simplement curieux de découvrir ce groupe dont le nom commence à être sur toutes les lèvres.
Mais venons en au fait! Il suffit de deux ou trois chansons, à Interpol pour que le charme agisse. Une fois ce temps écoulé, force est de constater qu'une sorte d'alchimie s'opère entre eux et la foule. Un peu à la manière d'un Jean-Baptiste Grenouille, héros du best seller de Patrick Süskind, Le Parfum, lorsqu'Interpol se met à jouer son rock d'acier, il n'existe pas un seul être capable d'y résister tout comme personne ne pouvait résister à ce fameux Grenouille quand il portait son parfum d'ivresse, car c'est bien d'ivresse dont il s'agit avec Interpol. Le rock de ces new-yorkais évoque à certains moments celui du Velvet Underground, tant il est dur et ténébreux mais aussi celui de Joy Division, influence majeure du groupe, par sa structure, sa voix et ses accords rappellant le rock de la fin des années 70 mais surtout celui des années 80. La prestation d'Interpol à permit de réchauffer tout le monde l'espace d'une heure et de garantir que la sortie de Turn on the bright light sera décisive pour la rentrée musicale 2002.
Excellent !   18/20





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