Allah-Las
Paris [Nouveau Casino] - mardi 21 mai 2013 |
Un concert d'Allah Las, ou comment se faire enfler sur un panini paysan.
Le Nouveau Casino, autant le dire tout de suite, est sans doute une des salles que j'aime le moins sur Paris. Pour autant de raison qu'il y a chaque soir de personnes qui se moque éperdument du groupe qui joue, on se demande d'ailleurs le pourquoi de leur présence, vu le prix des consommations & l'intimité forcée de l'aquarium qui sert de coin fumeur. Peut être le fait qu'il soit relié certains soirs au Café Charbon (qui fait les happy hours sur les demis, mais pas les pintes, il faut le savoir ! Avant de se faire avoir comme des grosses buses). Bref, il faut vraiment que le groupe programmé m'attire pour y mettre les pieds.
Ayant déjà fait l'impasse sur leur concert en première partie de Nick Waterhouse il y a quelques mois, je ne pouvais laisser passer cette seconde occasion de voir Allah Las sur scène. La salle est pleine comme un oeuf d'apparence, mais se faufiler à quelques mètres ne pose pas vraiment de problème. Le public a l'air d'apprécier Ben Ellis, qui a commencé son set avant quelques minutes avant mon entrée dans la salle. Ce mélange de (en vrac) The Rapture, Yéti Lane (en filigrane) & (surtout) Mika ne me laisse pas vraiment un souvenir impérissable, ça n'agresse pas l'oreille non, mais ça n'attire pas non plus. On en vient presque à se demander l'utilité du backing band, tant les boucles pré enregistrées se confondent avec les instruments, le doute surnage surtout au moment où le bassiste lâche ses cordes pour régler ses pédales, sans pour autant que la ligne qu'il jouait stoppe au même moment... Curieux. Ils quittent la scène tranquillement, rangeant leurs instruments, laissant place aux roadies qui installent amplis, batteries & bières. Nos quatres compères règlent leurs cordes, leurs fûts, entament la bouteille de whisky et se la font tourner, et sans sortir de scène, entame le concert. On les sent vraiment décontractés, contents d'être là, on sent que c'est seulement la quatrième date de la tournée. La peur de ne voir qu'un copier/coller de l'album s'estompe vite, les morceaux prennent véritablement vie sur scène, et surtout ils insèrent un bon nombe d'inédits à la set-list. Alternant entre choeurs & voix principales, ces types s'amusent sur scène, partageant hymnes 60's et fond de whisky avec la foule, ravie d'être là & qui reprend par coeur les titres de l'album éponyme. Immanquablement, deux petites espagnoles se plantent devant nous pour discuter, se foutant royalement de ce qui se passe sur scène (comme dit un pote, le problème avec les concerts en Espagne, c'est les espagnols) les bras sont levés pour filmer, photographier, capter un semblant de réseau, les smartphones illuminant le public comme un parterre de briquet du 21è siècle. Je ne comprendrais jamais ces gens plus occupés à cadrer, filmer un concert plutôt que de vivre le moment présent. Bref.
Sans prendre la peine de sortir de scène, se regroupant dans un coin d'ombre quelques secondes comme pour se jouer de l'obligation d'un rappel, les voilà qui reviennent pour quelques titres, avant de s'enfuir pour de bon.
Une véritable bulle de soleil dans la morosité automnale de cette fin mai parisienne, Ces quatres là n'ont pas fini d'enchanter les scènes, les platines, et les verres de whisky.
& finalement, comparer à ce moment, commander un panini poulet-tomate-mozza et se retrouver, au bout de la rue Oberkampf, avec un bout de pain brûlant garni seulement de quelques rondelles de tomates chaudes, c'est pas bien grave. Même si...
Le Nouveau Casino, autant le dire tout de suite, est sans doute une des salles que j'aime le moins sur Paris. Pour autant de raison qu'il y a chaque soir de personnes qui se moque éperdument du groupe qui joue, on se demande d'ailleurs le pourquoi de leur présence, vu le prix des consommations & l'intimité forcée de l'aquarium qui sert de coin fumeur. Peut être le fait qu'il soit relié certains soirs au Café Charbon (qui fait les happy hours sur les demis, mais pas les pintes, il faut le savoir ! Avant de se faire avoir comme des grosses buses). Bref, il faut vraiment que le groupe programmé m'attire pour y mettre les pieds.
Ayant déjà fait l'impasse sur leur concert en première partie de Nick Waterhouse il y a quelques mois, je ne pouvais laisser passer cette seconde occasion de voir Allah Las sur scène. La salle est pleine comme un oeuf d'apparence, mais se faufiler à quelques mètres ne pose pas vraiment de problème. Le public a l'air d'apprécier Ben Ellis, qui a commencé son set avant quelques minutes avant mon entrée dans la salle. Ce mélange de (en vrac) The Rapture, Yéti Lane (en filigrane) & (surtout) Mika ne me laisse pas vraiment un souvenir impérissable, ça n'agresse pas l'oreille non, mais ça n'attire pas non plus. On en vient presque à se demander l'utilité du backing band, tant les boucles pré enregistrées se confondent avec les instruments, le doute surnage surtout au moment où le bassiste lâche ses cordes pour régler ses pédales, sans pour autant que la ligne qu'il jouait stoppe au même moment... Curieux. Ils quittent la scène tranquillement, rangeant leurs instruments, laissant place aux roadies qui installent amplis, batteries & bières. Nos quatres compères règlent leurs cordes, leurs fûts, entament la bouteille de whisky et se la font tourner, et sans sortir de scène, entame le concert. On les sent vraiment décontractés, contents d'être là, on sent que c'est seulement la quatrième date de la tournée. La peur de ne voir qu'un copier/coller de l'album s'estompe vite, les morceaux prennent véritablement vie sur scène, et surtout ils insèrent un bon nombe d'inédits à la set-list. Alternant entre choeurs & voix principales, ces types s'amusent sur scène, partageant hymnes 60's et fond de whisky avec la foule, ravie d'être là & qui reprend par coeur les titres de l'album éponyme. Immanquablement, deux petites espagnoles se plantent devant nous pour discuter, se foutant royalement de ce qui se passe sur scène (comme dit un pote, le problème avec les concerts en Espagne, c'est les espagnols) les bras sont levés pour filmer, photographier, capter un semblant de réseau, les smartphones illuminant le public comme un parterre de briquet du 21è siècle. Je ne comprendrais jamais ces gens plus occupés à cadrer, filmer un concert plutôt que de vivre le moment présent. Bref.
Sans prendre la peine de sortir de scène, se regroupant dans un coin d'ombre quelques secondes comme pour se jouer de l'obligation d'un rappel, les voilà qui reviennent pour quelques titres, avant de s'enfuir pour de bon.
Une véritable bulle de soleil dans la morosité automnale de cette fin mai parisienne, Ces quatres là n'ont pas fini d'enchanter les scènes, les platines, et les verres de whisky.
& finalement, comparer à ce moment, commander un panini poulet-tomate-mozza et se retrouver, au bout de la rue Oberkampf, avec un bout de pain brûlant garni seulement de quelques rondelles de tomates chaudes, c'est pas bien grave. Même si...
Très bon 16/20 | par X_Lok |
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