The Do
Poitiers [Le Confort Moderne] - jeudi 14 février 2008 |
Je me suis rendu au Confort Moderne sans attente particulière mais plutôt avec l'idée reçue que le concert ne serait ni plus ni moins la copie conforme de leur premier album tout juste sorti du nid. C'est pour cette raison d'ailleurs que j'avais évité d'écouter trop A Mouthful de manière à jouer la surprise à l'écoute du set de ce soir. J'avais tort sur toute la ligne.
Si The Dø sait se renouveler sur chacun de ses titres studio il en est de même pour leurs interprétations scéniques vis-à-vis des titres originaux. Ils ne mettront pas beaucoup de temps pour convaincre tout le monde avec une entrée en puissance sur "In My Box" ultra rallongé très noisy qui incite d'ailleurs le batteur accompagnant le duo à attaquer d'emblée un bon solo. Dan Levy aux allures de Johnny Depp il est vrai avec ses grosses lunettes noires tortille du cul et dévoile clairement ses intentions de tout donner. Ca démarre fort et le public est un peu pris de court face à cette énergie à revendre qu'il ne peut pas s'offrir encore statique depuis le passage de Perio. Commence alors un show remarquable de part ses nuances et ses excès. Vêtue d'une jupe dorée Olivia Merilahti est excentrique dans ses gestes mais plaque ses accords avec soin et justesse. Elle chante de façon irréprochable avec sa voix singulière et surtout sans altérer ses airs coquets par des intonations surjouées. Cette nuance justement, la plus habile, rehausse des titres comme "At Last" ou "On My Shoulders" trop entendus et qui avaient besoin d'un petit coup de jeune même si très récents. Le déroulement du concert est alors tout sauf prévisible et ce n'est que mieux. Je pense en particulier à Dan complètement allumé et doué avec ses arrangements à la flûte (durant une intro excellemment longue sur "Playground Hustle"), à la basse bien qu'il y ait collé quelques repères au scotch derrière le manche ("Aha" très groove) ou aux claviers qu'il assénera de coups de fesses avant de nous quitter. L'atmosphère est électrique, fluide et cela durera plus d'une heure. L'occasion pour le groupe de nous présenter un inédit intitulé "How Could I ?" des plus épurés rompant les ponts avec leur coté The Cardigans.
Qu'importe le registre, le rythme ou le message véhiculé, The Dø réussit avec brio tout ce qu'ils entreprennent de la cadencée "Tammie" à l'émouvante "Song For Lover", un véritable délice. Ils démontrent par la même occasion à ceux qui ne l'auraient pas encore compris qu'ils sont plus que bons dans ce qu'ils font et qu'ils se sont bien trouvés bien que tout le monde parle de duo franco-finlandais. On ne pensait pas que l'exotisme viendrait nous frapper habillé en petite scandinave.
Si The Dø sait se renouveler sur chacun de ses titres studio il en est de même pour leurs interprétations scéniques vis-à-vis des titres originaux. Ils ne mettront pas beaucoup de temps pour convaincre tout le monde avec une entrée en puissance sur "In My Box" ultra rallongé très noisy qui incite d'ailleurs le batteur accompagnant le duo à attaquer d'emblée un bon solo. Dan Levy aux allures de Johnny Depp il est vrai avec ses grosses lunettes noires tortille du cul et dévoile clairement ses intentions de tout donner. Ca démarre fort et le public est un peu pris de court face à cette énergie à revendre qu'il ne peut pas s'offrir encore statique depuis le passage de Perio. Commence alors un show remarquable de part ses nuances et ses excès. Vêtue d'une jupe dorée Olivia Merilahti est excentrique dans ses gestes mais plaque ses accords avec soin et justesse. Elle chante de façon irréprochable avec sa voix singulière et surtout sans altérer ses airs coquets par des intonations surjouées. Cette nuance justement, la plus habile, rehausse des titres comme "At Last" ou "On My Shoulders" trop entendus et qui avaient besoin d'un petit coup de jeune même si très récents. Le déroulement du concert est alors tout sauf prévisible et ce n'est que mieux. Je pense en particulier à Dan complètement allumé et doué avec ses arrangements à la flûte (durant une intro excellemment longue sur "Playground Hustle"), à la basse bien qu'il y ait collé quelques repères au scotch derrière le manche ("Aha" très groove) ou aux claviers qu'il assénera de coups de fesses avant de nous quitter. L'atmosphère est électrique, fluide et cela durera plus d'une heure. L'occasion pour le groupe de nous présenter un inédit intitulé "How Could I ?" des plus épurés rompant les ponts avec leur coté The Cardigans.
Qu'importe le registre, le rythme ou le message véhiculé, The Dø réussit avec brio tout ce qu'ils entreprennent de la cadencée "Tammie" à l'émouvante "Song For Lover", un véritable délice. Ils démontrent par la même occasion à ceux qui ne l'auraient pas encore compris qu'ils sont plus que bons dans ce qu'ils font et qu'ils se sont bien trouvés bien que tout le monde parle de duo franco-finlandais. On ne pensait pas que l'exotisme viendrait nous frapper habillé en petite scandinave.
Parfait 17/20 | par TiComo La Fuera |
Photo par TiComo La Fuera
In My Box
The Bridge Is Broken
At Last
Tammie
Unissasi Laulelet
Playground Hustle
Song For Lovers
Bohemian Dances
On My Shoulders
Travel Light
How Could I ?
Aha
>>
Stay
In My Box
The Bridge Is Broken
At Last
Tammie
Unissasi Laulelet
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Bohemian Dances
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How Could I ?
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