The National

Paris [La Maroquinerie] - mercredi 23 mai 2007

La plupart des têtes d'affiche de la scène pop-rock new-yorkaise actuelle (disons, pour celles que je connais le mieux, les Strokes, Interpol, TV On The Radio et Clap Your Hands) sont bâties sur un même schéma, avec des déclinaisons sonores très variées : une musique mélancolique à l'extrême, chargée d'une tension qui explose périodiquement à coups de riffs de guitare. The National ne déroge pas à la règle, comme le prouve leurs albums, mais aussi, j'ai pu le découvrir ce mercredi, leurs concerts.

Le chanteur incarne à lui seul ce schéma : un regard de chien battu, une voix à la Léonard Cohen, et une présence scénique qui alterne infinie douceur et accès de démence, le tout alimenté au Sauvignon (j'ai un doute sur le cépage), au verre puis directement à la bouteille à la fin du concert. Il est entouré d'une pléthore de musiciens concentrés, dont un virevoltant pianiste/violoniste qui ajoute une touche de romantisme souvent émouvante, parfois un poil gluante.

Je ne vous cache pas que vu mon passé de bourrin, j'ai préféré les explosions rock'n'roll ("Mr November") à la pop folk précieuse de "Racing Like A Pro". Mais je garde de ces quelques 100 minutes de concert (dont deux rappels) le souvenir d'une musique qui a transcendé ma mélancolie, exécutée par un groupe inspiré.


Très bon   16/20
par Myfriendgoo


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