Il me semble que "L'armée des 12 singes" a été réalisé par Terry Gilliam, non ?...

C'est vrai j'ai un doute d'un coup. Quelqu'un a t'il la confirmation? J'ai toujours été persuadé que c'était de Fincher, si ce n'est pas le cas ben... I apologize.

Armée des 12 singes=chef d'oeuvre=Gilliam

Putain, j'ai toujours pas vu la fin de ce film...

Un excellent souvenir puisque j'ai decouvert les pixies grace à ce film!!!

Quand je dis que Fincher n'a pas voulu porter un message réel, je pense qu'il n'a pas appuyé un propos du genre : "Tu vis dans la consommation alors t'es naze".. il propose plutôt des pistes d'interprétation quant à ce mode de vie que nous avons tous, à différentes échelles. Il n'a pas voulu balourder le spectateur de thèses anarchistes ou même fascistes, comme l'ont dit certains.

Non ?

En tous cas je persiste à penser que Fight Club est une forme de comédie, dans son genre...

J'ai bien aimer le film (j'ai meme franchement aimer le film).

Maintenant c'est vrai que la soit disans critique de la societé de consomation reste a voir... deja le film fait appelle a 2 trés grand acteur pour un film qui se veut critique sur ce sujet je trouve sa bizard...

Armée des 12 singes=Brazil=The Fisher King=chefs d'oeuvre=Gilliam
non ?

Moi ca me fait toujours quelque chose les pixies dans un film. Ca m a rendu Fight club plus "sympathique"
Il est malin le Fincher, derniere sequence, derniers sentiments
Surtout qu a l epoque, meme connus, ils n etaient pas tres mediatisés. Il y a un Pixies aussi dans "Incassable", quand Samuel Jackson fait son caprice dans la boutique de comics et bien ca aussi, c est un passage sublimé par la musique.
Tres bon film au passage, Incassable

Brazil oui, chef d'oeuvre, le reste heu... mais bon, chacun son truc, n'est-il pas ? J'me rappelle que "La Jetée" de Chris Marker, qui a inspiré ze "Armée", et que j'avais vu après celle-ci m'avait foutu les boules par son côté volontairement froid et clinique : alors que le Willis qui joue son héros apeuré mais-quand-même-costaud, et le Pitt qui essaye de faire l'allumé révolutionnaire mais-sympa-au-fond, c'était vraiment comme la bouffe à l'américaine... beaucoup de sucre, beaucoup de gras, en gros à gerber.

Au fait, si un jour vous voulez filmer un clip dans un des décors de ville un peu fous de Brazil, sachez que c'est à Noisy Le Grand, près de Paname, que vous les trouverez (tous ? c'est à vérifier) : par contre, vous devriez devenir potes à l'avance avec les mômes qui traînent là, sinon ils vont peut-être vous mettre la zone...

Ce film fait réfléchir et c'est uniquement là son but "nous sommes une génération d'hommes élevés par des femmes, la femme n'est vraisemblablement pas la solution à nos problème"

Ça fait réfléchir ça... ho pardon... y'a eu des hommes élevés par des cafards peut-être ? et des femmes élevées dans des sociétés patriarcales, ça n'existe pas peut-être ?

Vous n'avez rien compris les gars...

Fight Club, c'est le plus grand film d'amour de tous les temps. Tous le long du film, le héros veut se convaincre qu'il n'a pas besoin de femmes et qu'une bonne amitié virile peut servir de substitut (cf la citation de El grimm ci-dessus). En quelque sorte, le héros est, à ce moment du film, un enfant de 10 ans qui n'est pas encore intéressé par les filles. Et ça n'est qu'à la fin qu'il se rend compte que la femme est la solution (cf la premiere/derniere phrase du film: "And suddenly, I realize that all of this: the gun, the bombs, the revolution... has got something to do with a girl named Marla Singer). Eh oui, la femme est la clef...

En tout cas ce film, c'est tout sauf une critique de la société de consommation. Pour s'en convaincre il suffit d'observer le perso qui défend ces idées, interprété par Brad Pitt: ça n'est rien d'autre que le phantasme du héros,et par extension de tout individu de sexe masculin. Eh oui, nous voudrions etre Brad Pitt. Le héros du film aussi le voudrait. Seulement, si on fait bien attention, on se rend compte que Fincher ridiculise ce perso tout le long. Vous trouvez ça cohérent, un type qui renie toute possession matérielle alors meme que, au cours du film, on ne le voit jamais habillé deux fois de la meme facon? Il y a aussi le passage où Brad Pitt se moque de la pub Calvin Klein, dans le bus (un comble, quand meme!). Le sort reservé à la fin du film au perso interprété par Brad Pitt symbolise bien l'idée que ce fait Fincher des theses anarchistes...

L'autre sujet du film, c'est l'anarchie. Le héros est un type paumé. Il est donc facilement séduit par les idées révolutionnaires de Brad Pitt. Mais il change d'avis lorsqu'il se rend compte que vouloir faire la révoultion, c'est marrant 30 secondes, mais qu'au final ça n'est pas très constructif. Le héros traverse donc une crise d'adolescence tardive. Et il en sort en meme temps que son besoin de révolte disparaît.

Qu'est ce qui est constructif alors? Et bien c'est de trouver l'amour, et de batir quelque chose ensemble. C'est la morale du film. L'amour. Le héros, devenu adulte, le trouve à la fin.

Très cher private joker,
je t'invite à pousser une réflexion un peu plus haut que les pâquerettes...je te parle d'hommes et de femmes en terme de construction psychique et non Femme=vagin et Homme=bite.En mêm temps,lorsque je vois ton portrait, je comprend que la féministe qui vit en toi soit dérangée par mon propoos qui est franchement loin d'être phalocratique...bref

Très cher Grimm, voudrais-tu garder STP tes contes pour toi ? moi j'aime bien les pâquerettes, ça me rappelle les temps où les hommes étaient élevés par des hommes, et où ils ne se posaient donc pas de problèmes à propos de la "construction psychique" qui est, comme chacun sait, une invention de castratrice revancharde : dans les champs de pâquerettes, les têtes volaient, les tranchées se creusaient, on s'amusait quand même bien plus que maintenant où il faut aller voir des films de merde pour se réinventer une virilité, ou encore un anticonsumérisme, ou même une haute idée de l'amour, à moins que ce ne soit un anarchisme ou un fascisme, mais de toute manière c'est pareil, enfin bon tout ça quoi... et puis c'est pas cher payé pour autant réfléchir, zut ! dis, t'as pas une autre bière ?