Rohmer m'ennuie au plus haut point, à l'exception des contes de saisons et de Pauline à la plage. Je trouve ses heroines d'une platitude désolante et il a toujours eu un faible pour les mauvaises comédiennes, on dirait...

"Dans les films de Bresson et de rohmer y a quand même pas beaucoup de minorités visibles. Ce sont des films populistes qui montrent une seule vision de la France sans deuxième lecture possible"
tu devrais (re)voir Mouchette par exemple!

pfff n'importe quoi....

MrNovember,

ne sois pas si naïf !
qu'est ce que tu parles du peuple ? ici ?
le peuple, toi comme nous tous, on le méprise : sur ce site on passe notre temps à parler de groupes que pas 0,1 % de la population connait, on torche des pages entières sur le dernier side project du producteur d'un obscur groupe de électro-folk islandais ou bien on disserte sur les montées chromatiques à la flutte de pan électrique de Josephin Dalmato, des Black Pandas.
On a tous sur nos profils une liste de groupes et d'album plus Obscurs les uns que les autres ...

Il faut que tu acceptes la réalité, tu es élitiste, tu méprises le peuple et ton but dans la vie c'est de ne surtout pas être comme eux

tu vas voir on peut vivre tres bien avec !

Je ne suis pas éllitiste, la preuve : mon album préféré de Sonic Youth, c'est "Dirty".

Et l'album de sonic youth préféré de ton boucher, Monsieur Marcel, c'est quoi ?

si la réponse est : "il en a pas", tu es élitiste

@ Twilliam : Pas d'accord avec toi. Je pense que tout n'est pas politique. Par contre, je trouve que c'est presque de l'intégrisme que de voir l'art tout le temps à travers le prisme de l'idéologie.
Ce n'est pas l'artiste qui oriente son oeuvre selon un message idéologique qu'il veut faire passer, mais souvent l'exégète qui y voit un message idéologique. Pour moi, dans Amélie Poulain, c'est Kaganski qui s'échine à faire de la politique avec un matériau qui en est dénué.
De toute façon, quand j'étais à la fac, la sociocritique était la forme de la critique littéraire qui me prenait le plus la tête.

@ Supercoincoin : Je suis une fille !
Et oui, j'ai conscience d'être peut-être élitiste. Mais ce qui me fait garder les pieds sur terre, c'est qu'il y aura toujours plus élitiste et connaisseur que moi

J'ai l'impression de me retrouver 5 ans en arrière avec ce débat stérile sur Amélie Poulain...
Doit on rappeler pour quel canard écrit Kagansky ? ceux qui encensent son papier sont ceux qui vont ensuite cracher sur le canard en question.

Cet article est celui d'un mec, qui, en plus de n'avoir rien compris au propos du film (qui à mon sens cherche à revenir aux racines pures du sentiment amoureux et de l'humain par la poésie), veut se la péter et se faire remarquer quand toutes les critiques étaient unanimes à l'époque sur la beauté du film. Insupportable.

Les détracteurs de ce film y cherchent une vision objective de Paris (voire politique... Non mais sans déconner) quand il s'agit ouvertement d'une fable.
Or quelle ville autre que Paris et plus particulièrement ce quartier pouvaient rendre ce côté intemporel ? Le fait que ça se passe dans une capitale peut aussi être interprétée comme apportant une dimension universelle au propos...
Par contre Kagan s'extasie sûrement sur la vision explicitement touristique d'un Barcelone façon Allen...

Jeunet c'est naze depuis l'absence de Caro ? Ben faut voir ce que fait Caro tout seul !!

Amélie Poulain ou LA cible de l'anticonformiste autoproclamé et fier de l'être.

Moi j'aime ce film pour ce qu'il est, à savoir un conte pour adultes parlant d'une chose dont beaucoup d'entre eux ont perdu la signification.
Et rien à foutre que Djamel s'appelle François plutôt que Mouloud et qu'il soit débile. Vouloir absolument le voir dans son rôle d'arabe, n'est ce pas là ce qui est dérangeant ?

Bonne bourre. Dans peu de temps tout le monde se traitera de nazi et de fasciste, ce sera super.

"Je ne suis pas éllitiste, la preuve : mon album préféré de Sonic Youth, c'est "Dirty"."



Quel dommage que personne ne saisisse le génie absolu de cette phrase.

A ce stade, mon boucher peut me parler de tous ses albums de Florent Pagny, comme je n'en ai pas, c'est lui qui est donc élitiste ! Sans déconner, je ne vois pas en quoi mes goûts me mettraient en marge du "peuple." Dis plutôt que l'on en fait partie mais avec des centres d'intérêts minoritaires. Y a rien de honteux à ça...

L'elitisme, ça se cutlive !

commence, par t'entrainer à être méprisante, et à rester sérieuse, quand, dans le métro, à la sortie d'un concert au zénith de MBV "foutage de gueule", tu arrives à dire de façon convaincante :" c'était du pur génie, il n'y a qu'eux pour faire ça" en parlant de 15 longues et douloureuses minutes de bourdonnement monotone

Ça t'a marqué cette phrase.

Twilliam tu te contredis en disant que "Amélie..." n'est pas un film de genre et que Jeunet se calque sur Gilliam! Parce que si Gilliam ne fait pas du genre, je ne vois pas ce que sont ses films!

J'ajouterais justement "Amélie Poulain" à la suite des films de Miyazaki, Lynch, Wenders... qui déforment la réalité pour construire leurs univers respectifs. Là aussi les personnages sont caricaturaux, les univers bourrés d'anachronismes et les scénarios d'une poésie naïve.

Par contre, je vire Tim Burton qui a accouché avec "Big Fish" d'un des plus flagrants retournements de veste jamais vu. Ce film contient d'ailleurs un sacré message politique réac et conventionnaliste nauséabond.

Jekyll

Cela dit mon boucher adore MBV

J'ai la prevue que non :

je suis allé voir U2 à un concert en plein air. Il y avait le Velvet en 1ère partie ce jour là, à kk1 qui me disait qu'ils avaient révoltionné le rock, je lui ai éclaté de rire au nez en lui disant un truc du genre "pour révolutionner la musique, il faut d'abord commencer par en faire".


Voilà, je ne suis pas indé, je n'ai rien à voir avec vous