A la non-lecture de vos posts 10 fois trop longs pour moi, je me pose plein de question : est-ce la longueur de ces dits posts qui me fait peur ou ce qui pourrait être dit à l'intérieur? Tous ces films, toutes ces choses que je n'aurais pas vues, que j'aurais mal interprêté? Bardot et son envie que Piccoli aime chaque partie de son corps, Chaplin et sa danse des petits pains, la métaphore de l'Alien, le bébé de Rosemary, John Wayne et les Indiens, Harrisson Ford est-il un réplicant, qui est le pire méchant de l'histoire du cinéma : Palpatine ou Kayzer Soze? Et si j'étais à côté de la plaque, depuis le début, sur le cinéma, la musique, ma vie... Pourtant, de la vie, il y en a dans les films de Max Pécas, dans ceux de Roland Emmerich, de Rohmer, de Burton, de Keaton (cet usurpateur de Chaplin), des frères Coen.
J'aime les Gendarmes, les Sous-doués, Intervilles, et je me demande, si avec le recul, même dans ces films et émissions, je ne serais pas passé à côté de plein de choses. Le Slimer de "Ghostbusters" ne préfigure-t-il pas l'obésité qui gagne le monde (des pays riches). Godzilla ne serait-il pas la représentation du capitalisme dans toute son implaccable bestialité? le virus informatique de Independance Day une métaphore de la légionélose?
Et si finalement, la vie c'était ça? Un tas de rushes un film où hélas, on ne pourra pas couper les scènes qui nous plaisent pas. Tout juste pourra-t-on faire une bande annonce plus ou moins arrangée, mais la réalité est un boomerang ((c) moi même), qui est là pour vous rappeler d'où vous venez, que vous le vouliez ou non.
Alors des pimbéches, je, tu, nous, vous, tout le monde en connait. J'en susi peut-être une qui s'ignore, à mes heures perdues ou non. De celles qui regardent ces fameux films, celles qui sont dans le notre. Mais ces pimbéches, capables de fondre en larme parce que ce basset artésien de Shepperd s'est fait plaquer par Mérédith. Bien entendu, Shepperd et Mérédith, ça ne parlera à personne ici, parce que comme moi, vous préférez écouter pour le pont du 3ème morceau du 1er album de Godspeed You! Black Emporor, en fait, il s'agit des 2 personnages principaux de Grey's Anatomy, si j'ne crois mon télérama. J'aime Télérama, comme les Inrocks d'ailleurs, pour leur capacité, comme moi, à aimer plein de choses, à être tolérant envers toutes formes d'arts, tolérant et exigeant, mais aussi capable d'aimer Rabbi Jacob, non pas pour donner l'impression en prenant 2-3 choses populaires histoire de ne pas mépriser le peuple, les incultes, les gens normaux, mais aussi parce que c'est bien.
J'aime aussi Proust pour ses longues phrases, mais je préfère les pimbéches pour leur longs sanglots. Et j'espère qu'elles aiment le film de ma vie.
En fait le post de Francislalanne n'est pas si surprenant, ce qu'il raconte s'inscrit complètement dans les thématiques chères à un Lipovetsky et relatives en particulier à "L'écran global". D'après le philosophe et aussi d'après Edgar Morin, nous vivons actuellement une époque hypermoderne profondément marquée par le modèle du cinéma et dans laquelle la vie de chaque individu est de plus en plus étroitement liée à un "écran" (soit informatique, soit téléphonique, soit télévisuel, soit cinématographique).
Dans cette nouvelle modernité (très différente de la modernité des lumières), l'écran omniprésent se marie à un éclectisme culturel directement proportionnel au niveau d'étude de chaque individu. Jadis les élites ou les gens instruits méprisaient avec dédain la "culture du peuple" et ne fréquentaient que les humanités "classiques", désormais plus on est instruit, plus on a de chance d'apprécier autant les humanités traditionnelles que la culture populaire (qu'on a appris à "décoder" avec les mêmes "filtres" ou "tamis" critiques que ceux qui servaient jadis exclusivement la culture dite "légitime")
---[Edité le 04/12/2008 à 15 h 18 par Kfigaro]---
Ciné & Télé
vu comme ça, j'avais jamais fait attention
