Butthole Surfers

Locust Abortion Technician

Locust Abortion Technician

 Label :     Touch And Go 
 Sortie :    samedi 14 mars 1987 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Personne pour Locust Abortion Technician ?
Ok. Je m'y colle...
Ecrire que cet LP est très hermétique est un doux euphémisme. Je n'irais pas jusqu'à dire qu'il faut être mentalement dérangé pour apprécier l'oeuvre dés la première écoute... Mais presque...
Tout commence par un "Sweet Loaf", hommage évident au "Sweet Leaf" de Black Sabbath dont ils reprendront le riff, quinte de toux en moins: La guitare sonne vraiment crade, la basse est très présente et Gibby Haynes utilise son désormais fameux Gibbytronix pour déformer sa voix. Le groupe nous entraîne alors dans un drôle de trip qui ne fait que commencer car, pêle mêle, l'auditeur trouvera ici des vaches, des indiens ("Kuntz") et des mémères apeurées (l'énorme "22 Going To 23")...

L'expérimentation la plus extrême côtoie ici une lourdeur bluesy-foutraque implacable ("Pittsburgh To Lebanon") maquillée d'un grand délire cosmique dont on ne se lasse pas. Paradoxalement, cet opus est sûrement un des plus équilibrés qu'ils n'aient jamais produits (en comparaison au déroutant mais génial Hairway To Steven), très homogène, très frais.
"U.S.S.A", "The O-Men" font passer d'un coup le combo dans la sphère des bandes avant-gardistes classe Devo. Personne n'ira s'en plaindre.
Oui, Butthole Surfers ça fait mal aux oreilles, mais qu'est-ce que c'est bon.


Parfait   17/20
par Judas


 Moyenne 17.00/20 

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Posté le 19 août 2007 à 18 h 08

Ce troisième album des Butthole Surfers poursuit la sombre descente amorcée avec les disques précédents. Il ne reste plus grand chose que l'on puisse qualifier de 'chanson' dans tout ce magma sonore. Seul le titre "Human Cannonball" semble surnager. Le reste n'est que bruit, fureur et chaos. C'est un voyage aux enfers lysergiques que nous proposent les surfers texans. On commence avec une 'reprise' de Black Sabbath, on croit la reconnaître, ensuite, on entends des voix et des bruits inquiétants ("Graveyard", "Pittsburg To Lebanon", "Weber", etc...) on fait un affreux cauchemard avec le morceau le plus cauchemardesque du groupe : "USSA"... si ça c'est pas ce qu'on appelle un bad trip ! Ensuite on est poursuivit par une horde monstrueuse ("The O-men"), on se retrouve chez des indiens déjantés ("Kuntz") et là on devient fou et on peu recevoir les confidences intimes troublantes de "22 Going On 23".
Pour ceux qui sont sains d'esprits et veulent le rester n'écoutez pas ce disque... Cet album est évidemment génial mais, à mon sens, ce n'est pas le meilleur du groupe, il s'agirait plutôt d'une curiosité. Une curiosité malsaine évidemment !
Parfait   17/20







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