Jackie-O Motherfucker
Flags Of The Sacred Harp |
Label :
All Tomorrow's Parties |
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Trois ans que Jackie O-Motherfucker n'avait pas sorti de véritable album, et voici que débarque ce Flags Of The Sacred Harp composé de 7 titres: quatre chants traditionnels revisités par JOMF, et trois titres écrits et composés par JOMF. La belle affaire ! Et à l'image de la pochette qui est un patchwork aguicheur de couleur et de tissus, le contenu de ce nouvel opus est ainsi un patchwork survolant toutes les capacités sonores qui caractérisent le collectif.
Flags Of The Sacred Harp a donc de quoi réjouir les fans de la première heure du groupe. Tout y est ! Encore et toujours à la croisée du folk, du psyché, du jazz et de la noise (rien que ça !), Jackie O-Motherfucker dévoile des morceaux comptant peut-être parmi les plus planants jamais présentés par le collectif. En effet, difficile de résister à ces "Nice One", "Rockaway" et le sublime "Hey! Mr. Sky" d'ouverture débarrassés de tout artifice et évoluant dans un intimisme étonnant, porté à bras le corps par le mariage des voix masculines et féminines. Rarement JOMF se s'est montré si fragile ! Peut-être trop d'ailleurs. La musique du groupe semble avoir perdu de sa force et de son impact, comme si elle s'était "ramollie", ou que le groupe était devenu "mou du genou"... De prime abord seulement ! Car ces ballades simples et dépouillées laissent diffuser leur charme au fil des écoutes, et semblent inviter l'auditeur à une quiètude et une plénitude complètes. Jackie O-Motherfucker où comment concilier le calme le plus total avec les thèmes les plus planants en quelque sorte. D'ailleurs, à l'image de cette sérénité qui semble régner en maître sur les compositions de ce nouvel album, on retrouvera un "Good Morning Kaptain" (rien à voir avec Slint !) bénéficiant d'une production plus que léchée, (peut-être trop allez savoir...) capable de mettre en avant le caractère "planant" de la musique de JOMF.
Mais naturellement, Jackie O-Motherfucker retrouve toujours ses penchants bruitistes et/où expérimentaux, et c'est tant mieux ! "Spirits" renoue avec les habitudes du collectif à nous balancer des morceaux aussi étranges qu'il est possible de l'être et voguant entre le chaos et l'explosion sonore. Seize minutes pour faire fuire les novices... ou seize minutes pour réconcilier les amateurs d'improvisations chaotiques allant crescendo avec la musique de ce motherfucker. De cette manière, Flags Of The Sacred Harp se termine par un "The Louded Roared The Sea" hasardeux et aventureux à souhait, avant qu'une dernière chanson cachée ne nous offre une chanson entonnée par des enfants totalement imprévisible.
Imprévisible... Jackie O-Motherfucker l'est toujours, assurément. Et Flags Of The Sacred Harp, s'il n'est sans doute pas l'album le plus risqué enregistré par le groupe, est l'album le plus beau et le plus propre que le collectif n'a jamais publié... assurément !
Flags Of The Sacred Harp a donc de quoi réjouir les fans de la première heure du groupe. Tout y est ! Encore et toujours à la croisée du folk, du psyché, du jazz et de la noise (rien que ça !), Jackie O-Motherfucker dévoile des morceaux comptant peut-être parmi les plus planants jamais présentés par le collectif. En effet, difficile de résister à ces "Nice One", "Rockaway" et le sublime "Hey! Mr. Sky" d'ouverture débarrassés de tout artifice et évoluant dans un intimisme étonnant, porté à bras le corps par le mariage des voix masculines et féminines. Rarement JOMF se s'est montré si fragile ! Peut-être trop d'ailleurs. La musique du groupe semble avoir perdu de sa force et de son impact, comme si elle s'était "ramollie", ou que le groupe était devenu "mou du genou"... De prime abord seulement ! Car ces ballades simples et dépouillées laissent diffuser leur charme au fil des écoutes, et semblent inviter l'auditeur à une quiètude et une plénitude complètes. Jackie O-Motherfucker où comment concilier le calme le plus total avec les thèmes les plus planants en quelque sorte. D'ailleurs, à l'image de cette sérénité qui semble régner en maître sur les compositions de ce nouvel album, on retrouvera un "Good Morning Kaptain" (rien à voir avec Slint !) bénéficiant d'une production plus que léchée, (peut-être trop allez savoir...) capable de mettre en avant le caractère "planant" de la musique de JOMF.
Mais naturellement, Jackie O-Motherfucker retrouve toujours ses penchants bruitistes et/où expérimentaux, et c'est tant mieux ! "Spirits" renoue avec les habitudes du collectif à nous balancer des morceaux aussi étranges qu'il est possible de l'être et voguant entre le chaos et l'explosion sonore. Seize minutes pour faire fuire les novices... ou seize minutes pour réconcilier les amateurs d'improvisations chaotiques allant crescendo avec la musique de ce motherfucker. De cette manière, Flags Of The Sacred Harp se termine par un "The Louded Roared The Sea" hasardeux et aventureux à souhait, avant qu'une dernière chanson cachée ne nous offre une chanson entonnée par des enfants totalement imprévisible.
Imprévisible... Jackie O-Motherfucker l'est toujours, assurément. Et Flags Of The Sacred Harp, s'il n'est sans doute pas l'album le plus risqué enregistré par le groupe, est l'album le plus beau et le plus propre que le collectif n'a jamais publié... assurément !
Parfait 17/20 | par X_Jpbowersock |
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