Rage Against The Machine
Renegades |
Label :
Epic |
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A peine plus d'un an après la sortie de The Battle Of L.A., RATM surprend son monde en publiant ce disque de reprises, exercice de style très prisé par le passé et dorénavant aussi casse-gueule qu'une épreuve d'Intervilles (n'est-ce pas Axl ?).
Seulement, là où certains ne font que reprendre la version originale note par note, les quatre guérilleros qui, c'est bien connu, ne font jamais rien comme tout le monde (tant mieux d'ailleurs), ont décidé de n'en garder que les textes et d'y appliquer leur propre musique, autant que possible. Ils iront même jusqu'à ne pas écouter les plus obscures compos, afin de ne pas être influencés. Bref, plus des appropriations que des reprises.
Résultat : un album de RATM à part entière.
Dès "Microphone Fiend", le ton est donné : revoilà le groupe qu'on aime, sa section rythmique du feu de dieu, son chanteur charismatique en diable et son surprenant guitariste. Tous les morceaux semblent originaux, y compris "Down On The Streets" et "Kick Out The Jams" repris de façon normale dans un but d'hommage (quel groupe à part eux peut légitimement se prétendre héritier des disciples de John Sinclair ?). Mention doit être faite de "Street Fighting Man", méconnaissable, et de l'excellente "Renegades Of Funk", toutes deux superbement réappropriées. Et quelle plaisir d'entendre un Zach calme sur "Beautiful World", ou ce "I'm Housin" plus rap que rock ! Que de l'excellent, de l'intéressant.
Seul reproche : le choix des morceaux est un peu convenu. Reprendre Minor Threat, les Stooges, le MC 5, Cypress Hill, "The Ghost Of Tom Joad" ou "Maggie's Farm" est peu surprenant de la part de la bande à Tom Morello.
Enfin bon, ce sera le seul reproche à ce disque très bon, que Brian Molko aurait dû écouter ailleurs que lors d'un blind test dans Rock Sound, ça nous aurait épargné ses reprises merdiques.
Seulement, là où certains ne font que reprendre la version originale note par note, les quatre guérilleros qui, c'est bien connu, ne font jamais rien comme tout le monde (tant mieux d'ailleurs), ont décidé de n'en garder que les textes et d'y appliquer leur propre musique, autant que possible. Ils iront même jusqu'à ne pas écouter les plus obscures compos, afin de ne pas être influencés. Bref, plus des appropriations que des reprises.
Résultat : un album de RATM à part entière.
Dès "Microphone Fiend", le ton est donné : revoilà le groupe qu'on aime, sa section rythmique du feu de dieu, son chanteur charismatique en diable et son surprenant guitariste. Tous les morceaux semblent originaux, y compris "Down On The Streets" et "Kick Out The Jams" repris de façon normale dans un but d'hommage (quel groupe à part eux peut légitimement se prétendre héritier des disciples de John Sinclair ?). Mention doit être faite de "Street Fighting Man", méconnaissable, et de l'excellente "Renegades Of Funk", toutes deux superbement réappropriées. Et quelle plaisir d'entendre un Zach calme sur "Beautiful World", ou ce "I'm Housin" plus rap que rock ! Que de l'excellent, de l'intéressant.
Seul reproche : le choix des morceaux est un peu convenu. Reprendre Minor Threat, les Stooges, le MC 5, Cypress Hill, "The Ghost Of Tom Joad" ou "Maggie's Farm" est peu surprenant de la part de la bande à Tom Morello.
Enfin bon, ce sera le seul reproche à ce disque très bon, que Brian Molko aurait dû écouter ailleurs que lors d'un blind test dans Rock Sound, ça nous aurait épargné ses reprises merdiques.
Bon 15/20 | par Thinwhitejs |
Les multiples éditions limitées du CD renferment une ghost track live différente.
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