Piano Magic

Disaffected

Disaffected

 Label :     Talitres 
 Sortie :    mardi 19 avril 2005 
 Format :  Album / CD   

A peine plus d'un an après le sombre et somptueux The Troubled Sleep Of Piano Magic, la formation franco-anglaise (qui comprend ici Jérome Tcherneyan, Cédric Pin, Alasdar Steer et Franck Alba) emmenée par Glen Johnson, revient avec un nouvel opus intitulé Disaffected.

A l'image de son prédecesseur, Piano Magic semble avoir définitivement délaissé les vignettes electronica (pour les réserver à son projet solo Textile Ranch ?) qui parsemaient ses précédents albums, et opte pour une formule plus classiquement pop (Basse-Guitare-Batterie).
Pop ? ... Oui, vous avez bien lu ! Bon, Piano Magic n'a pas décidé de se la jouer à la Coldplay, loin de là, mais le groupe semble privilégier une approche plus directement accrocheuse, à l'image du titre éponyme, morceau électro-pop plutôt énergique, contrebalancé par la belle voix mélancolique d'Angèle David Guillou (déjà présente sur The Troubled Sleep Of Piano Magic).
Mais chassez votre naturel et il revient au galop ; la bonne moitié de l'album reste encore composée de ces titres romantico-gothiques (qualificatif qui n'a ici rien de péjoratif) que le groupe affectionne tant, à commencer par le morceau d'ouverture "You Can Hear The Room", s'achèvant dans un tourbillon de guitares que n'aurait pas renié My Bloody Valentine, l'un des plus beaux composés par le groupe jusqu'à aujourd'hui.
Glen Johnson chante sur la plupart des titres et chante bien, sa voix torturée s'inscrivant à merveille dans l'esprit de l'album.

On pardonnera alors quelques redites et certains morceaux pas forcément pertinents, qui ne sauraient de toute façon gâcher le plaisir d'écouter ce groupe toujours aussi unique.


Très bon   16/20
par Burette


 Moyenne 18.00/20 

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Posté le 21 mai 2006 à 21 h 17

Au moment précis où j'écris cette chronique, j'ai la furieuse envie de faire très court, du genre : ce disque est très très bon, pour le reste reportez-vous à la note.
Mais après une année complète d'écoute j'ai de quoi justifier.
En premier lieu il y a l'incroyable longévité de cet album sur ma platine. Je m'explique. Lorsque j'achète un cd, s'il me plaît, je l'écoute beaucoup pendant plusieurs semaines voire plusieurs mois et, au-delà, c'est l'intensité du plaisir à le réécouter (ou le redécouvrir pour les plus anciens) qui certifie que ce disque est bon. Dans le cas présent (12 mois après) je suis toujours dans la première phase: que l'on me comprenne bien, 3 ou 4 jours sans écoute et c'est une impression de manque qui apparaît.
Ensuite il y a cette sensation presque indescriptible d'intimité. J'ai réellement le sentiment qu'Angèle David-Guillou ne chante que pour moi ce "Disaffected" qui donne la chair de poule, ou que la montée en pression de "You Can Hear The Room" n'a d'autre but que de me faire découvrir les joies de l'apnée. La pause représentée par "I Must Leave London" précédant le glacial "Deleted Scenes" semble vouloir me dire que Glen Johnson connaît parfaitement les méandres de ma psyché et qu'il fait mouche à chaque titre. Et chaque titre me touche à un point tel que s'en est presque indécent mais tellement émouvant.
Ecrire cette imparfaite chronique a été une épreuve difficile mais nécessaire. La preuve qu'un disque de pop peut susciter beaucoup d'émotions.
La plus belle des conclusions : depuis quelques semaines je guette les infos musicales en espérant y lire l'annonce du prochain album de Piano Magic.
Intemporel ! ! !   20/20







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