Noel Gallagher's High Flying Birds
Who Built The Moon? |
Label :
Sour Mash |
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Petit regard sur ma conclusion du 2è album du Noel Gallagher's High Flying Birds : "On a ce que l'on attend d'un de ses disques, mais on peut quand même espérer qu'il osera plus s'écarter de sa zone de confort pour la suite de sa carrière solo. Surprend-nous Noel !"
C'est qu'il l'a fait le gaillard ! Ça fait bien plaisir d'écouter un Artiste qui essaye de changer sa formule bien établie.
Who Built The Moon? démarre avec "Fort Knox" qui malgré sa sonnerie de réveil irritable est une réussite et surtout un pur titre d'introduction qui met de suite dans l'ambiance – l'esprit combatif est là ; le mélange des sonorités que contiendra l'album et plus généralement le cahier des charges qu'il va devoir suivre est présenté dans ce titre : du Rock avec des vapeurs Psychédéliques, une batterie frôlant le beat électro, des paroles simples et répétitives (bon là j'exagère, ça ne sera pas autant tout du long) et des instruments invités par-ci par-là. Vous êtes prévenus. Premier single "Holy Mountain" est un plaisir coupable, ne cherchez pas le titre ultime, c'est une sucrerie Pop rendue plus Rock grâce à une production léchée faite pour vous incorporer un refrain à la mélodie entêtante ad vitam æternam ; ce qui est surtout intéressant c'est l'apport du saxophone, la base rythmique basique, le phrasé de Noel assez différent et le tin whistle (les flûtes reviennent à la mode cette année ?). Pourquoi faire compliquer quand la simplicité est aussi efficace ?!
L'un des aspects qui va revenir sur plusieurs titres est le mélange entre une certaine tension dans l'air et une retenue, "Keep On Reaching" (avec une section de cuivres bienvenue), "It's A Beautiful World" et "Be Careful What You Wish For" restent sur ce ton, on a l'impression que Noel n'ose pas tout balancer dans les amplis, il a envie, mais il se retient ; l'effet est divers, dans la 1ère il aurait vraiment mieux valu que tout explose, dans la 2è cette retenue donne un petit côté léger à la compo sur les couplets, par contre ça pêche pas mal lors du refrain et surtout sur la partie chantée en Français – pas par lui je vous rassure, Le Volume Courbe/Charlotte Marionneau s'en occupe – et pour le 3è titre, ça permet de donner un côté assez classieux, c'est bluesy, les chœurs sont très bons, même le "Tchika-Pooow" de Noel est un gimmick assez marrant et pas si embêtant que çà, seul le fait qu'il étire un peu trop le titre peut être contrariant.
Les vrais points faibles du disque sont le côté répétitif des paroles – "Keep On Reaching" et "She Taught Me How To Fly" (dansante et encore une fois entêtante) souffrent du manque d'inspiration lyrique du sieur Gallagher – et surtout la présence de la chanson "If Love Is The Law" à l'ambiance beaucoup plus légère, plus aérienne aussi, qui est hors propos par rapport aux autres chansons de l'album, on dirait presque une merde de noël de U2... en Face B d'un 45T oui, sur disque non merci.
Pour les nostalgiques Noel leur réserve "Black & White Sunshine", chanson Pop-Rock plus semblable aux morceaux présents sur ses 2 efforts solo précédents et faite pour être reprise à l'unisson en live. Pour ceux qui le préfèrent plus acoustique vous avez "Interlude (Wednesday Part 1)" et ses 2 minutes de beauté sonore qui reviennent en guise de générique de fin "End Credits (Wednesday Part 2)" pour clore le tout en douceur. Mais n'oublions pas la sortie de couilles "The Man Who Built The Moon" responsable d'une dernière scène assez épique et cinématographique – quand une chanson illustre bien sa pochette.
Noel Gallagher a osé et il a bien fait. C'est encore perfectible, il peut aller encore plus loin dans l'expérimentation sonore (déjà merci David Holmes pour la production), oser encore plus, ajouter des éléments à première vue étrangers qui pourrait bien se marier avec sa patte sonore. Après, il se pourrait aussi qu'il rechange au prochain album, il ne faudrait juste pas faire de pas en arrière. Un véritable nouveau départ à 50 ans ?
C'est qu'il l'a fait le gaillard ! Ça fait bien plaisir d'écouter un Artiste qui essaye de changer sa formule bien établie.
Who Built The Moon? démarre avec "Fort Knox" qui malgré sa sonnerie de réveil irritable est une réussite et surtout un pur titre d'introduction qui met de suite dans l'ambiance – l'esprit combatif est là ; le mélange des sonorités que contiendra l'album et plus généralement le cahier des charges qu'il va devoir suivre est présenté dans ce titre : du Rock avec des vapeurs Psychédéliques, une batterie frôlant le beat électro, des paroles simples et répétitives (bon là j'exagère, ça ne sera pas autant tout du long) et des instruments invités par-ci par-là. Vous êtes prévenus. Premier single "Holy Mountain" est un plaisir coupable, ne cherchez pas le titre ultime, c'est une sucrerie Pop rendue plus Rock grâce à une production léchée faite pour vous incorporer un refrain à la mélodie entêtante ad vitam æternam ; ce qui est surtout intéressant c'est l'apport du saxophone, la base rythmique basique, le phrasé de Noel assez différent et le tin whistle (les flûtes reviennent à la mode cette année ?). Pourquoi faire compliquer quand la simplicité est aussi efficace ?!
L'un des aspects qui va revenir sur plusieurs titres est le mélange entre une certaine tension dans l'air et une retenue, "Keep On Reaching" (avec une section de cuivres bienvenue), "It's A Beautiful World" et "Be Careful What You Wish For" restent sur ce ton, on a l'impression que Noel n'ose pas tout balancer dans les amplis, il a envie, mais il se retient ; l'effet est divers, dans la 1ère il aurait vraiment mieux valu que tout explose, dans la 2è cette retenue donne un petit côté léger à la compo sur les couplets, par contre ça pêche pas mal lors du refrain et surtout sur la partie chantée en Français – pas par lui je vous rassure, Le Volume Courbe/Charlotte Marionneau s'en occupe – et pour le 3è titre, ça permet de donner un côté assez classieux, c'est bluesy, les chœurs sont très bons, même le "Tchika-Pooow" de Noel est un gimmick assez marrant et pas si embêtant que çà, seul le fait qu'il étire un peu trop le titre peut être contrariant.
Les vrais points faibles du disque sont le côté répétitif des paroles – "Keep On Reaching" et "She Taught Me How To Fly" (dansante et encore une fois entêtante) souffrent du manque d'inspiration lyrique du sieur Gallagher – et surtout la présence de la chanson "If Love Is The Law" à l'ambiance beaucoup plus légère, plus aérienne aussi, qui est hors propos par rapport aux autres chansons de l'album, on dirait presque une merde de noël de U2... en Face B d'un 45T oui, sur disque non merci.
Pour les nostalgiques Noel leur réserve "Black & White Sunshine", chanson Pop-Rock plus semblable aux morceaux présents sur ses 2 efforts solo précédents et faite pour être reprise à l'unisson en live. Pour ceux qui le préfèrent plus acoustique vous avez "Interlude (Wednesday Part 1)" et ses 2 minutes de beauté sonore qui reviennent en guise de générique de fin "End Credits (Wednesday Part 2)" pour clore le tout en douceur. Mais n'oublions pas la sortie de couilles "The Man Who Built The Moon" responsable d'une dernière scène assez épique et cinématographique – quand une chanson illustre bien sa pochette.
Noel Gallagher a osé et il a bien fait. C'est encore perfectible, il peut aller encore plus loin dans l'expérimentation sonore (déjà merci David Holmes pour la production), oser encore plus, ajouter des éléments à première vue étrangers qui pourrait bien se marier avec sa patte sonore. Après, il se pourrait aussi qu'il rechange au prochain album, il ne faudrait juste pas faire de pas en arrière. Un véritable nouveau départ à 50 ans ?
Très bon 16/20 | par Beckuto |
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