Belle And Sebastian
Paris [Salle Pleyel] - mercredi 07 février 2018 |
L'avantage de suivre certaines carrières de loin, c'est qu'on n'a pas trop d'a priori sur l'évolution. C'est mon cas concernant Belle And Sebastian. Et en tant qu'amateur occasionnel, sauf sur quelques unes, je trouve plutôt réussi ce passage d'une pop imparable mais nombriliste vers quelque chose de moins efficace, mais plus élaboré.
C'est donc avec joie que j'accueille ce "Nobody's Empire" d'entrée. Enchainement parfait avec "I'm A Cuckoo", une de mes préférées. Ce concert ne pouvait mieux démarrer. "We Were Beautiful" ouvre le bal des nouveautés et confirme la tendance du groupe à revenir vers des sonorités plus sophistiquées et eighties. Première incursion dans les classiques avec la tristoune "The Boy Done Wrong Again", puis cette merveille pop de "Another Sunny Day". "Sweet Dew Lee" vient calmer mes ardeurs, pas longtemps heureusement, car après l'enchainement "Funny Little Frog" et surtout le très Paul Simon "Piazza, New York Catcher", je sais que ma soirée sera réussie.
Les quatre chansons suivantes("A Summer Wasting", "Seymour Stein", "The Same Star", "Show Me The Sun)", que je ne connaissais pas, me font patienter jusqu'à l'arrivée des classiques. Ca débute avec "Dog On Wheels", festif, puis une longue version de "The Boy With The Arab Strap" où Murdoch ira chercher les filles (et un heureux veinard qui s'est incrusté au passage) dans le public pour les faire danser sur scène. Elles resteront le temps de "The Party Line", avant de laisser le groupe sur "Judy And The Dream Of Horses", comme il se doit.
Sur le rappel, Murdoch ira piocher les suggestions dans le public. Ce qui nous vaudra "Jonathan David", un magnifique "Fox In The Snow" de Murdoch seul au piano, avant de conclure avec la sublime "Get Me Away From Here, I'm Dying".
Sur le groupe, pas grand chose à dire, la voix de Stuart Murdoch est fidèle à ses douces hésitations, mais bon, ça fait partie du truc. Stevie Jackson sera sollicité pas mal de fois au chant ("The Boy Done Wrong Again", "Seymou Stein", "Jonathan David"), et répondra présent. A noter également que si tout le monde remarquablement assuré au fil des échanges d'instruments, une mention spéciale est à remettre à Bobby Kildea à la guitare.
Un léger bémol par contre sur les clips en début de concert. Autant sur du post-rock où quand c'est maitrisé à la perfection comme Tool peut le faire, cela apporte vraiment quelque chose, autant j'avoue avoir du mal avec ce concept de plus en plus fleurissant pour du rock "classique", et qui, à mon goût, a tendance à plus polluer les chansons qu'autre chose.
Sur le public par contre, il y a à redire. J'ai pourtant souvent tendance à dire que si les gens ne bougent pas, c'est que le groupe ne vient pas assez les chercher, autant là, je ne vois pas bien ce qu'ils pouvaient faire de plus. Murdoch se demandait si les gens étaient là, et c'était bien légitime, car en dehors de "The Boy With the Arab Strap" et des chansons piochées dans If You're Feeling Sinister, c'était souvent à la limite de l'amorphe. Peut-être y avait-il beaucoup de fans de la première heure venus uniquement pour les vieilleries, mais c'est tout de même dommage de faire comprendre à un groupe qui a 20 ans de carrière et qui propose une évolution tout à fait honorable qu'on en a rien à faire ou presque.
Ceci étant, j'ai souvent pris mon pied durant ce concert, et c'est bien le principal. Déjà parce que je pouvais difficilement rêver d'une telle setlist, comprenant quasiment toutes mes chansons préférées du groupe. Ensuite parce que pour une première en salle, je m'étais imaginé un groupe distant. Comme si l'Ecosse avait déjà déçu... Shame on me. Auld Alliance forever, guys.
C'est donc avec joie que j'accueille ce "Nobody's Empire" d'entrée. Enchainement parfait avec "I'm A Cuckoo", une de mes préférées. Ce concert ne pouvait mieux démarrer. "We Were Beautiful" ouvre le bal des nouveautés et confirme la tendance du groupe à revenir vers des sonorités plus sophistiquées et eighties. Première incursion dans les classiques avec la tristoune "The Boy Done Wrong Again", puis cette merveille pop de "Another Sunny Day". "Sweet Dew Lee" vient calmer mes ardeurs, pas longtemps heureusement, car après l'enchainement "Funny Little Frog" et surtout le très Paul Simon "Piazza, New York Catcher", je sais que ma soirée sera réussie.
Les quatre chansons suivantes("A Summer Wasting", "Seymour Stein", "The Same Star", "Show Me The Sun)", que je ne connaissais pas, me font patienter jusqu'à l'arrivée des classiques. Ca débute avec "Dog On Wheels", festif, puis une longue version de "The Boy With The Arab Strap" où Murdoch ira chercher les filles (et un heureux veinard qui s'est incrusté au passage) dans le public pour les faire danser sur scène. Elles resteront le temps de "The Party Line", avant de laisser le groupe sur "Judy And The Dream Of Horses", comme il se doit.
Sur le rappel, Murdoch ira piocher les suggestions dans le public. Ce qui nous vaudra "Jonathan David", un magnifique "Fox In The Snow" de Murdoch seul au piano, avant de conclure avec la sublime "Get Me Away From Here, I'm Dying".
Sur le groupe, pas grand chose à dire, la voix de Stuart Murdoch est fidèle à ses douces hésitations, mais bon, ça fait partie du truc. Stevie Jackson sera sollicité pas mal de fois au chant ("The Boy Done Wrong Again", "Seymou Stein", "Jonathan David"), et répondra présent. A noter également que si tout le monde remarquablement assuré au fil des échanges d'instruments, une mention spéciale est à remettre à Bobby Kildea à la guitare.
Un léger bémol par contre sur les clips en début de concert. Autant sur du post-rock où quand c'est maitrisé à la perfection comme Tool peut le faire, cela apporte vraiment quelque chose, autant j'avoue avoir du mal avec ce concept de plus en plus fleurissant pour du rock "classique", et qui, à mon goût, a tendance à plus polluer les chansons qu'autre chose.
Sur le public par contre, il y a à redire. J'ai pourtant souvent tendance à dire que si les gens ne bougent pas, c'est que le groupe ne vient pas assez les chercher, autant là, je ne vois pas bien ce qu'ils pouvaient faire de plus. Murdoch se demandait si les gens étaient là, et c'était bien légitime, car en dehors de "The Boy With the Arab Strap" et des chansons piochées dans If You're Feeling Sinister, c'était souvent à la limite de l'amorphe. Peut-être y avait-il beaucoup de fans de la première heure venus uniquement pour les vieilleries, mais c'est tout de même dommage de faire comprendre à un groupe qui a 20 ans de carrière et qui propose une évolution tout à fait honorable qu'on en a rien à faire ou presque.
Ceci étant, j'ai souvent pris mon pied durant ce concert, et c'est bien le principal. Déjà parce que je pouvais difficilement rêver d'une telle setlist, comprenant quasiment toutes mes chansons préférées du groupe. Ensuite parce que pour une première en salle, je m'étais imaginé un groupe distant. Comme si l'Ecosse avait déjà déçu... Shame on me. Auld Alliance forever, guys.
Très bon 16/20 | par Francislalanne |
Setlist
Nobody's Empire
I'm A Cuckoo
We Were Beautiful
The Boy Done Wrong Again
Another Sunny Day
Sweet Dew Lee
Funny Little Frog
Piazza, New York Catcher
A Summer Wasting
Seymour Stein
The Same Star
Show Me The Sun
Dog On Wheels
The Boy With The Arab Strap
The Party Line
Judy And The Dream Of Horses
>>>>
Jonathan David
The Fox In The Snow
Get Me Away From Here, I'm Dying
Nobody's Empire
I'm A Cuckoo
We Were Beautiful
The Boy Done Wrong Again
Another Sunny Day
Sweet Dew Lee
Funny Little Frog
Piazza, New York Catcher
A Summer Wasting
Seymour Stein
The Same Star
Show Me The Sun
Dog On Wheels
The Boy With The Arab Strap
The Party Line
Judy And The Dream Of Horses
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Jonathan David
The Fox In The Snow
Get Me Away From Here, I'm Dying
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