Jay Jay Johanson
Lausanne - Suisse [Les Docks] - vendredi 25 mai 2007 |
The Long Term Physical Effects Are Not Yet Known est collé à mon cortex depuis plusieurs semaines quand je tombe sur un mur sale, plein de graffiti de vieilles affiches décaties puant un peu la pisse.
Et au centre une image angélique de Jay Jay Johanson présentant sa venue Lausannoise. "De bleu, d'bleu" me dis-je ! Jay Jay, ici en concert chez moi, sacré morceau de chance. Sauf que en petit il est écrit "Concert acoustique" et que Jay Jay sans ses arrangements me semblerait un peu comme la suisse sans lingots d'or (mais si, vous savez, ici les lingots remplacent les feuilles aux arbres... mode humour noir off).
Et voici donc le jour en question qui arrive. Pas de première partie. Juste de l'alcool, une chanson de Nico, une piano deux claviers et un micro sur scène et un public impatient.
21h30, le grand échalas arrive sur scène sous un accueil plus que chaleureux, accompagné de son fidèle pianiste. L'escogriffe semble gêné, un peu mal à l'aise. Et le concert démarre en simplicité pour quelques titres piano, chant. La première chose qui me frappe est la voix de Jay Jay Johanson. Limpide, qui sait se faire grave et surtout d'une justesse irréprochable. La deuxième est la présence du grand blond. Sans rien faire de particulier Jay Jay dégage quelque chose de fort, de magnétique.
Et comme si les deux hommes avaient lu dans nos pensées, le dieu iMac fait son apparition et apporte les arrangements qui commençaient à faire défaut. Le concert oscillera entre versions proches des studios et d'autres à cappella, ou presque.
Juste mélange entre simplicité, dépouillement et richesse des accompagnements trip-hop savoureux.
Jay Jay Johanson nous parle, sourie, est presque aussi heureux que je le suis. Il pioche dans son répertoire, rallonge le set et termine sur le sublime "Suicide Is Painless"
J'ai rencontré un homme dont j'appréciais le talent, et qui, ce soir, m'a touché humainement.
Vraiment.
Et au centre une image angélique de Jay Jay Johanson présentant sa venue Lausannoise. "De bleu, d'bleu" me dis-je ! Jay Jay, ici en concert chez moi, sacré morceau de chance. Sauf que en petit il est écrit "Concert acoustique" et que Jay Jay sans ses arrangements me semblerait un peu comme la suisse sans lingots d'or (mais si, vous savez, ici les lingots remplacent les feuilles aux arbres... mode humour noir off).
Et voici donc le jour en question qui arrive. Pas de première partie. Juste de l'alcool, une chanson de Nico, une piano deux claviers et un micro sur scène et un public impatient.
21h30, le grand échalas arrive sur scène sous un accueil plus que chaleureux, accompagné de son fidèle pianiste. L'escogriffe semble gêné, un peu mal à l'aise. Et le concert démarre en simplicité pour quelques titres piano, chant. La première chose qui me frappe est la voix de Jay Jay Johanson. Limpide, qui sait se faire grave et surtout d'une justesse irréprochable. La deuxième est la présence du grand blond. Sans rien faire de particulier Jay Jay dégage quelque chose de fort, de magnétique.
Et comme si les deux hommes avaient lu dans nos pensées, le dieu iMac fait son apparition et apporte les arrangements qui commençaient à faire défaut. Le concert oscillera entre versions proches des studios et d'autres à cappella, ou presque.
Juste mélange entre simplicité, dépouillement et richesse des accompagnements trip-hop savoureux.
Jay Jay Johanson nous parle, sourie, est presque aussi heureux que je le suis. Il pioche dans son répertoire, rallonge le set et termine sur le sublime "Suicide Is Painless"
J'ai rencontré un homme dont j'appréciais le talent, et qui, ce soir, m'a touché humainement.
Vraiment.
Parfait 17/20 | par Shiboome |
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