Dailleurs je viens de lire ta chro de Machina, c'est honteux l'album est vraiment pas bon à part les trois premiers titres et les deux derniers.

Ça pue la mauvaise foi ton post .

Bah pour Machina c'est le même problème que pour TFE je les trouve globalement bons mais c'était vraiment pas des disques dans l'air du temps (huhu) je dirais même anachroniques.
Même Adore de toutes façons n'était pas du tout en phase avec l'époque, et c'est à nouveau un peu le cas avec ce Zeitgeist (le bush-bashing, le réchauffement de la planète façon Al Gore et les photos de paris hilton ça fait plus suiveur qu'autre chose)

Sinon je suis d'accord l'écriture de Corgan est vraiment chaotique, j'ai toujours l'impression qu'il veut faire cohabiter sur un seul et même disque Nick Drake, Van Halen, Depeche Mode, Black Sabbath et My Bloody Valentine.

C'est pour ça c'est souvent tout l'un tout l'autre, le génial et l'imbitable cohabitent (comme sur MCIS, Machina, TFE, Zeitgeist ou même Zwan - je me suis toujours demandé comment un truc aussi bidon que Come With Me pouvait succéder à Mary Star Of the Sea)
Mais bon c'est ce qui fait son charme aussi.

En fait les deux seuls disques vraiment homogènes de sa discographie sont Gish et Siamese Dream, après ça part dans tous les sens.

Si Adore était sorti il y a deux ans il aurait cartonné, j'en suis certain, c'est un superbe album, idem pour Machina!!!!

C'est vrai que Adore prend de plus en plus de valeur. J'étais très déçu à sa sortie et je le considère maintenant comme un chef d'oeuvre.
Je sais pas si c'est dû à la platitude de ce qui sort maintenant ou si il faut vraiment se plonger dedans pour apprécier...

T'avais vraiment besoin de ça Ismael

J'ai un double analphabète, merde... moi qui maîtrise la grammaire comme personne, je prend ça comme une injure.

T'es limite pléonasme toi. Un troll de troll.

Je viens de réécouter Machina, il est vraiment bien cet album en fait . J'avais détesté à l'époque et je l'ai écouté que rarement depuis mais là je prends une baffe quand même...

En fait les SP ont toujours 5 ans d'avance...

Tout Xsilence va redévouvrir la surprenante discographie des Pumpkins avec la sortie du ZeitGeist!



C'est ça qui est bon me direz-vous

Qu'est-ce que je disais ?
Machina était complètement déphasé avec l'époque j'avais pas accroché des masses non plus à sa sortie.
Pourtant Glass and the ghost children
Par contre il y en a deux trois de dispensables quand même (the crying trees of mercury par exemple)

Justement je l'ai réécouté ce matin, j'en avais un bon souvenir et là j'ai trouvé ça plutôt mauvais à part le début et la fin de l'album.

Esprit de contradiction ?

Cadeau (je sais pas si elle a déjà été postée): la chanson Stellar (bonus Itune je crois) que je trouve pas mal du tout
http://rs99.rapidshare.com/files/41329683/Stellar.mp3

4,9 sur PKmedia, éreinté par AMG mais disque du mois dans Rock & Folk, bon la critique c'est du grand n'importe quoi comme d'habitude, d'ailleurs la voici pour vous faire une idée :

Les meilleurs retours sont peut-être finalement ceux dont on n'attend pas grand-chose. Après tout, ces sept années sans Pumpkins de Chicago n'ont pas été si difficiles à traverser... Mais ça y est, après quelques péripéties malheureuses (le groupe Zwan, un album solo, des plaidoyers pleins d'aigreur sur son blog), Billy Corgan a cédé à la reformation. Une tournée mondiale a démarré et un huitième album a été préparé. "Zeitgeist", pour l'air du temps en allemand. L'air du temps ? Disons plutôt un voyage temporel déroutant, un retour au rock futuriste dépressif tel qu'on l'envisageait en 1995. En Hibernatus post-grunge, imperméable aux tendances récentes, le grand chauve livre là le disque compact qu'il a oublié de publier entre "Siamese Dream" et "Mellon Collie And The Infinite Sadness". Terry Date et Roy Thomas Baker se sont occupés de la production. Un son métallique, froid, creusé, absolument stérilisé de toute référence sixties. Un écrin sonore comme ceux que Butch Vig réalisait au beau fixe de la décennie précédente. Revue des troupes maintenant : le gros batteur technicien est toujours là (Jimmy Chamberlain), le guitariste doué est parti (James Iha), la tradition des bassistes filles continue (D'Arcy, Melissa et désormais Ginger Reyes). En dépit de ces changements, Corgan effectue ici un délectable trip régressif : retour aux riffs, solos (innombrables ici) et hurlements. Les ballades (sur "Adore", 1998), les vilaines expérimentations metal (les deux volumes "Machina", 2000) avaient pu faire oublier que les Pumpkins viennent de Chicago, la ville de Cheap Trick, les rois de la pop musclée. Les deux premières plages paraissent cinglantes, vengeresses : "Doomsday Clock" et "7 Shades Of Black" sont deux ruades aux mélodies rageuses, qui rappelent les antiques "Cherub Rock" ou "Today". De quoi caresser les fans dans le sens du pelage. La suite s'oriente vers plus de bizzarerie. Deux titres moins convaincants et ("Bleeding The Orchid", "That's The Way My Love Is") à zapper, puis l'ex de Courtney Love retrouve sa plume épique. Si "Tarantula" n'était sans doute pas le meilleur choix de single, elle demeure une excellente composition sinueuse, avec ces guitares spatiales, ces nappes menaçantes. Les personnes raisonnables n'usent plus de tels artifices (wah-wah numériques et distortions javelisées) mais Billy Corgan demeure un robot guitariste obsessionnel, un artiste de science-fiction. Le meilleur moment du disque se nomme "United States", titre violent, pharaonique, qui frôle les neuf minutes. Si l'on bâille un peu en songeant à l'éventuelle portée contestataire du brûlot, l'arrangement en montagnes russes procure lui un plaisir bébête, primal. Démarrage énervé et lourd, six-cordes aux médiums creusés, Corgan pousse des cris grinçants. Arrive un passage lent, jam cosmique dont Led Zeppelin a établi les normes esthétiques avec "Whole Lotta Love". Souvent plus démonstratif que réellement empreint de feeling, le jeu de Chamberlain force l'admiration, tout en roulements certifiés 24 fûts/ double grosse-caisse. "United States" est inévitable, comme le "Killing In The Name" de Rage Against The Machine en son temps. Quoi d'autre ? Une resucée de "Ashes To Ashes" ("For God And Country"), un titre floydien ("Pomp And Circomstance") ou une dernière manifestation de colère ("Bring The The Light"), tout cela est OK. Certes complètement anachronique, le retour en grâce des Smashing Pumpkins et de leur maniaque patron procure l'effet de l'azote liquide sur la peau. Glacial et brûlant à la fois.
Basile Farkas

En tout cas, grosse chronique du Yob sur Zeitgeist qui se termine par une interrogation...ne fermons pas la parenthèse!