Thurston Moore
Demolished Thoughts |
Label :
Matador |
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Demolished Toughts. Une collaboration qu'on a presque suivi pas à pas entre Thurston Moore & Beck, deux types qui arrivent toujours à ressembler à de grands ados, malgré les années qui passent... Quelques morceaux dévoilés au compte goutte sur la toile avant la sortie, histoire de rendre l'attente (un peu) plus supportable. Si le boulot de Mr Hansen s'est arrêté à la production (même si ce mot ne rend pas forcément hommage à l'étendue de son travail), Thurston lui-même a avoué que l'album n'aurait pas été le même, n'aurait pas été aussi bon sans lui (sans blague). En l'écoutant, on a la même certitude.
Une guitare (presque à nue si on prend en compte le passif bruitiste de Thurston) ou deux, une harpe, un violon, une batterie légère... je comprends qu'on puisse y aller à reculons (surtout sans connaître le grand maigrichon), pensant entendre un ersatz de musique irlandaise, du genre de la soupe servie par les frangin(e)s de The Corrs. Fort heureusement on en est loin! C'est évidemment sans compter sur le talent de Moore à enchaîner des accords (simples) tellement naturellement, sur sa guitare comme un meneur, un guide, montrant le chemin aux autres qui le suivent, sans pour autant marcher dans ses pas.
"Benediction" débute l'album, un format quasi pop, (couplet-pont-refrain), qui sera -à peu de chose près- le mode opératoire de tout l'album. De subtiles volutes de cordes viennent sublimer la mélodie, bien appuyée par le chant reposant de Thurston Moore. "Illumine", une petite berceuse diabolique qui resterait bien dans un coin de la tête un petit bout de temps...Là encore, petit jeu de la question/réponse guitare-violon, interrompu parfois, parsemé de quelques cordes de harpe, tout comme dans "Orchard street'', des envolées printanières, mais qui dégage une certaine mélancolie omniprésente, une langueur bien agréable...
Avec "Circulation" on retrouve une construction digne d'un morceau de son groupe originel, même la voix se fait (doucement) agressive, on le sent attaquer sa guitare, mais sans pour autant regretter l'absence de distorsion, de fuzz ou autre overdrive, si chères au quatuor de NY.
"Mina Loy" aurait presque des consonances indiennes, un envoûtant morceau, avec cette voix qui se fond dans la masse de cordes pincées, frappées...Cette voix se fond tellement qu'elle disparaît presque des deux derniers morceaux, sobrement intitulés ''Space" & "January", belles conclusions à cet album maitrisé de bout en bout, une petite ballade, une escapade sous les sycomores, ces arbres qui poussent au dehors de l'académie....
Une guitare (presque à nue si on prend en compte le passif bruitiste de Thurston) ou deux, une harpe, un violon, une batterie légère... je comprends qu'on puisse y aller à reculons (surtout sans connaître le grand maigrichon), pensant entendre un ersatz de musique irlandaise, du genre de la soupe servie par les frangin(e)s de The Corrs. Fort heureusement on en est loin! C'est évidemment sans compter sur le talent de Moore à enchaîner des accords (simples) tellement naturellement, sur sa guitare comme un meneur, un guide, montrant le chemin aux autres qui le suivent, sans pour autant marcher dans ses pas.
"Benediction" débute l'album, un format quasi pop, (couplet-pont-refrain), qui sera -à peu de chose près- le mode opératoire de tout l'album. De subtiles volutes de cordes viennent sublimer la mélodie, bien appuyée par le chant reposant de Thurston Moore. "Illumine", une petite berceuse diabolique qui resterait bien dans un coin de la tête un petit bout de temps...Là encore, petit jeu de la question/réponse guitare-violon, interrompu parfois, parsemé de quelques cordes de harpe, tout comme dans "Orchard street'', des envolées printanières, mais qui dégage une certaine mélancolie omniprésente, une langueur bien agréable...
Avec "Circulation" on retrouve une construction digne d'un morceau de son groupe originel, même la voix se fait (doucement) agressive, on le sent attaquer sa guitare, mais sans pour autant regretter l'absence de distorsion, de fuzz ou autre overdrive, si chères au quatuor de NY.
"Mina Loy" aurait presque des consonances indiennes, un envoûtant morceau, avec cette voix qui se fond dans la masse de cordes pincées, frappées...Cette voix se fond tellement qu'elle disparaît presque des deux derniers morceaux, sobrement intitulés ''Space" & "January", belles conclusions à cet album maitrisé de bout en bout, une petite ballade, une escapade sous les sycomores, ces arbres qui poussent au dehors de l'académie....
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
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