Elbow
Build A Rocket Boys! |
Label :
Polydor |
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Quoi de plus classique qu'un groupe à succès en Angleterre soit quasiment inconnu en France ? Elbow fait partie de cette interminable liste. Depuis leur premier album, il y a 10 ans de cela, la formation emmenée par Guy Garvey s'est vue encensée par le public comme par la critique d'outre manche. "Build A Rocket Boys !", leur cinquième effort, ne risque pas de les freiner dans leur ascension.
"The Birds" ouvre l'album de manière assez grandiose. Durant 7 minutes, le quintette nous déballe tout son talent avec un morceau pop plutôt énorme dans son genre, même si on aurait aimé que la production rende davantage hommage à la puissance et la grandiloquence du morceau. Ce constat sera malheureusement valable pour l'ensemble du disque.
Sans changer radicalement de style au cours de sa progression, le disque a le mérite d'être suffisamment varié pour éviter l'ennui. Ceci dit, on retrouve plusieurs titres construits sur la même base et ne reposant uniquement que sur une partie piano et sur le chant de Guy Garvey ("Lippy Kids", "The River", "The Night Will Always Win"...).
Guy Garvey parlons-en justement. Ce type est un chanteur, un vrai, pas du genre à s'être retrouvé derrière un micro par hasard juste parce qu'il fallait bien y mettre quelqu'un. Il n'a certes pas l'allure d'une bête de scène mais ses prouesses vocales permettent à plusieurs morceaux d'être assez minimalistes sans pour autant sonner creux. Et puis si Guy Garvey aime chanter, il apprécie également de faire ça à plusieurs, si bien que des chœurs l'accompagnent régulièrement sur l'album, notamment sur "Open Arms", hymne à la charité que certains auront du mal à prendre au sérieux, mais qui fait son effet malgré tout.
Et puis il y a quelques surprises plutôt amusantes : l'ambiance exotique de "With Love", la seconde version de "The Birds" chantée par John Moseley et sa voix de vieillard (on dirait presque un générique de dessin animé des années 30 ou 40), etc...
S'il faut un peu de temps pour s'approprier l'ensemble, "Build A Rocket Boys !" devient plus vite addictif qu'il ne pouvait le laisser supposer de prime abord.
Si les fans de la première heure semblent tout de même préférer Leaders Of The Free World ou The Seldom See Kid, difficile malgré tout de faire beaucoup de reproches à ce nouvel opus. Si certains membres du groupe semblent au chômage technique (qui a parlé du batteur ?) et que la production low-fi peut, à juste titre, paraitre inadaptée, l'ensemble n'en est pas moins solide et maitrisé.
Un bel album, tout simplement.
"The Birds" ouvre l'album de manière assez grandiose. Durant 7 minutes, le quintette nous déballe tout son talent avec un morceau pop plutôt énorme dans son genre, même si on aurait aimé que la production rende davantage hommage à la puissance et la grandiloquence du morceau. Ce constat sera malheureusement valable pour l'ensemble du disque.
Sans changer radicalement de style au cours de sa progression, le disque a le mérite d'être suffisamment varié pour éviter l'ennui. Ceci dit, on retrouve plusieurs titres construits sur la même base et ne reposant uniquement que sur une partie piano et sur le chant de Guy Garvey ("Lippy Kids", "The River", "The Night Will Always Win"...).
Guy Garvey parlons-en justement. Ce type est un chanteur, un vrai, pas du genre à s'être retrouvé derrière un micro par hasard juste parce qu'il fallait bien y mettre quelqu'un. Il n'a certes pas l'allure d'une bête de scène mais ses prouesses vocales permettent à plusieurs morceaux d'être assez minimalistes sans pour autant sonner creux. Et puis si Guy Garvey aime chanter, il apprécie également de faire ça à plusieurs, si bien que des chœurs l'accompagnent régulièrement sur l'album, notamment sur "Open Arms", hymne à la charité que certains auront du mal à prendre au sérieux, mais qui fait son effet malgré tout.
Et puis il y a quelques surprises plutôt amusantes : l'ambiance exotique de "With Love", la seconde version de "The Birds" chantée par John Moseley et sa voix de vieillard (on dirait presque un générique de dessin animé des années 30 ou 40), etc...
S'il faut un peu de temps pour s'approprier l'ensemble, "Build A Rocket Boys !" devient plus vite addictif qu'il ne pouvait le laisser supposer de prime abord.
Si les fans de la première heure semblent tout de même préférer Leaders Of The Free World ou The Seldom See Kid, difficile malgré tout de faire beaucoup de reproches à ce nouvel opus. Si certains membres du groupe semblent au chômage technique (qui a parlé du batteur ?) et que la production low-fi peut, à juste titre, paraitre inadaptée, l'ensemble n'en est pas moins solide et maitrisé.
Un bel album, tout simplement.
Très bon 16/20 | par Billyjoe |
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