Arctic Monkeys
Humbug |
Label :
Domino |
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Oyez oyez, bonnes gens ! les Monkeys sont de retour en 2009 avec un troisième opus... pour le meilleur ou pour le pire ? Force est de reconnaitre qu'après un premier disque aussi énorme, le second a pu laisser sur sa faim. Pour ce Humbug, nos jeunes brittons changent de braquet et quelque peu de style : une production signée par l'hyperactif Josh Homme (Queens Of The Stone Age), un enregistrement aux states entre désert californien et buildings new-yorkais (!), la participation d'Alisson Mosshart (The Kills, Dead Weather)... et encore, Jack White n'était pas dispo. Bref, à priori ça sent le virage rock US à plein nez. En fait, si certains titres évoquent effectivement les QOTSA ("Pretty Visitors", "Potion Approaching"), l'influence US n'est pas flagrante. Parfois, on est même plus près des Smiths (flagrant sur "Secret Door", "Cornerstone", "The Jeweller's Hands") ! Quelques morceaux rappellent le passé, toutes guitares dehors ("Dangerous Animals"). Le tempo s'est ralenti, la voix est beaucoup plus posée, le tout sonne beaucoup moins "garage" ! "Et alors ? çà donne quoi ?" me direz-vous. Passée la surprise de la première écoute, on en arrive à adorer ce disque tout simplement. Ces gars-là ont réussis là ou tant d'autres ont échoués (et finger in the nose qui plus est) à savoir pondre l'album de la maturité. Ca peut paraître un cliché mais on y est.
Non, les jeunes singes de l'Arctique n'ont pas disparus, ils sont même en pleine forme ! à bon entendeur...
Non, les jeunes singes de l'Arctique n'ont pas disparus, ils sont même en pleine forme ! à bon entendeur...
Excellent ! 18/20 | par Jeffbuck |
Posté le 01 septembre 2009 à 13 h 39 |
Des mois qu'on en parlait : les singes de Sheffield avaient établi leurs quartiers généraux dans le désert des Mojaves avec Josh Homme comme aide de camp pour y élaborer Humbug, le successeur de Favorite Worst Nightmare sorti il y a deux ans.
Les quatre garçons se sont manifestement plus aux mythiques studios Rancho de la Luna (y ont notamment été enregistrés certains albums de Kyuss et des Queens Of The Stone Age de même que plusieurs volumes des célèbres Desert Sessions). Alex Turner y a décidé de changer de coiffure et au surplus découvert l'insomnie et l'écriture automatique. Certains textes de Humbug auraient ainsi été écrits nuitamment, entre sommeil et veille, sans souci de cohérence, le leader des Monkeys estimant, serein, qu'il aurait tout le temps de trouver un sens à ces lyrics en les chantant sur scène...
Josh Homme ne s'est évidemment pas fait prier pour injecter de copieuses doses de stoner dans la musique des anglais. Tous les incontournables du genre sont là : groove hypnotique à base de basses lourdasses et de percussions martiales, entrelacs de guitares saturées dopées au reverb. "Crying Lightning" (avec son fabuleux solo distordu) et "Dangerous Animals" (avec son final apocalyptique) évoquent ainsi des bacchanales déviantes pour robots mutants défoncés aux champis. Plus calmes, "Fire And The Thud" et "Dance Little Liar" sont des mid-tempos hantés pour crooner sous valium, comme si Alex Turner se la jouait Chris Isaak en espérant figurer sur la bande originale du prochain Lynch.
Mais, depuis Favorite Worst Nightmare, il y a également eu l'épisode The Last Shadow Puppets avec le copain des Rascals Miles Kane : une volée de pop songs brillantes mises en valeur par des orchestrations classieuses. L'on retrouve également ce goût des mélodies pop et des arrangements méticuleux sur Humbug, en particulier sur les très belles ballades "Secret Door" et "Cornerstone".
Stoner rock et pop symphonique s'entremêlent ainsi harmonieusement sur un disque qui constitue assurément l'un des évènements discographiques de cette rentrée 2009. Perdus dans la mêlée, "Potion Approaching" et "Pretty Visitors" sont des titre qui – malgré les cœurs ectoplasmiques du premier et l'agressivité du second – auraient (à la rigueur) pu figurer sur l'un des deux premiers essais du groupe.
La musique des quatre de Sheffield prend avec Humbug une ampleur inespérée et démesurée. On se rappelle déjà avec nostalgie de leurs tronches de boutonneux et de leurs tubes radiophoniques d'il y a cinq ans. Les unes et les autres font désormais partie de l'histoire. Aujourd'hui, les singes savants s'entourent des meilleurs pour définir le futur de la britpop.
D'ores et déjà, on attend la suite.
Les quatre garçons se sont manifestement plus aux mythiques studios Rancho de la Luna (y ont notamment été enregistrés certains albums de Kyuss et des Queens Of The Stone Age de même que plusieurs volumes des célèbres Desert Sessions). Alex Turner y a décidé de changer de coiffure et au surplus découvert l'insomnie et l'écriture automatique. Certains textes de Humbug auraient ainsi été écrits nuitamment, entre sommeil et veille, sans souci de cohérence, le leader des Monkeys estimant, serein, qu'il aurait tout le temps de trouver un sens à ces lyrics en les chantant sur scène...
Josh Homme ne s'est évidemment pas fait prier pour injecter de copieuses doses de stoner dans la musique des anglais. Tous les incontournables du genre sont là : groove hypnotique à base de basses lourdasses et de percussions martiales, entrelacs de guitares saturées dopées au reverb. "Crying Lightning" (avec son fabuleux solo distordu) et "Dangerous Animals" (avec son final apocalyptique) évoquent ainsi des bacchanales déviantes pour robots mutants défoncés aux champis. Plus calmes, "Fire And The Thud" et "Dance Little Liar" sont des mid-tempos hantés pour crooner sous valium, comme si Alex Turner se la jouait Chris Isaak en espérant figurer sur la bande originale du prochain Lynch.
Mais, depuis Favorite Worst Nightmare, il y a également eu l'épisode The Last Shadow Puppets avec le copain des Rascals Miles Kane : une volée de pop songs brillantes mises en valeur par des orchestrations classieuses. L'on retrouve également ce goût des mélodies pop et des arrangements méticuleux sur Humbug, en particulier sur les très belles ballades "Secret Door" et "Cornerstone".
Stoner rock et pop symphonique s'entremêlent ainsi harmonieusement sur un disque qui constitue assurément l'un des évènements discographiques de cette rentrée 2009. Perdus dans la mêlée, "Potion Approaching" et "Pretty Visitors" sont des titre qui – malgré les cœurs ectoplasmiques du premier et l'agressivité du second – auraient (à la rigueur) pu figurer sur l'un des deux premiers essais du groupe.
La musique des quatre de Sheffield prend avec Humbug une ampleur inespérée et démesurée. On se rappelle déjà avec nostalgie de leurs tronches de boutonneux et de leurs tubes radiophoniques d'il y a cinq ans. Les unes et les autres font désormais partie de l'histoire. Aujourd'hui, les singes savants s'entourent des meilleurs pour définir le futur de la britpop.
D'ores et déjà, on attend la suite.
Parfait 17/20
Posté le 03 septembre 2009 à 11 h 40 |
Je vous propose un petit titre à titre de Humbug, le nouveau disque des Arctic Monkeys produit par MÔsieur Josh Homme!
"My Propeller" comme premier titre parfait pour commencer ce disque. Typique de l'ambiance générale, ce titre tout en retenue, avec ces petites pointes de guitares slides et ses petits soli au phaser qui émaillent la compo d'un accent typiquement sudiste.
Ce chant susurré limite parlé, ce synthé comme trompette du jugement dernier et cette satanée ambiance qui domine totalement le premier single "Crying Lightning" qui fait monter le pression d'un cran et appuie l'idée qu'on est sur un disque différent et que nos petits singes ont bien grandis et sont devenus les gorilles de "Dangerous Animals", un morceau impeccablement ouvert par les chœurs de Josh Homme (moi aussi sur mon prochain disque je lui ferait faire que les chœurs tiens...) et avec un riff ravageur qui monte, qui monte, vers un final de tout les diables. Bon dieu qu'il fait chaud !
Car c'est cette ambiance de désert, de grandes étendues arides qui se déploie de ce morceau. Comme de tout ce disque d'ailleurs qui se pose comme bande son d'un siècle qui pourrait bien être le dernier.
Puis la seule ombre au tableau à mon sens, et encore, en la présence de "Secret Door" qui se rapproche plus d'un mix entre "Knights Of Cydonia" pour le coté western spaghetti et "Fluorescent Adolescent" pour le coté sucré. Mais reste que ce titre est exécuté de main de maître et que tout ça s'enchaîne à merveille avec "Potion Approaching" où les Arctic reviennent à un morceaux plus traditionnel avec une énième variation du riff de "Very Ape" avec, tiens, encore des chœurs de Homme! Au même titre que sur "Fire And The Thud" qui semble tout droit sorti d'une des Desert Sessions du monsieur qui a vraisemblablement eu une influence majeure sur cet Humbug, par l'ambiance, les arrangement...
"Cornerstone" est encore une petite ballade FM qui risque de sortir en single, avec des arrangements superbes au sein de ce titre rafraichissant qui prépare au traditionnel triptyque de fin d'un disque des Monkeys avec "Dance Little Liar" avec son final des plus apocalyptique, un "Pretty Visitors" punk, dantesque, monstrueux et le petit dernier "The Jeweller's Hands" qui ressemble à s'y méprendre à une face B de California de Mr. Bungle.
Et quoi ? C'est déjà fini ?
Qu'à cela ne tienne on va se le remettre.
Voilà un des disque les plus attendus de cette année pourtant chargée, et à juste titre. Les Arctic Monkeys sont grands, très grands et s'impose avec ce troisième effort comme un des grands vainqueur de cette vague pop ado anglo-anglaise dont la déferlante commence doucement à refluer.
"My Propeller" comme premier titre parfait pour commencer ce disque. Typique de l'ambiance générale, ce titre tout en retenue, avec ces petites pointes de guitares slides et ses petits soli au phaser qui émaillent la compo d'un accent typiquement sudiste.
Ce chant susurré limite parlé, ce synthé comme trompette du jugement dernier et cette satanée ambiance qui domine totalement le premier single "Crying Lightning" qui fait monter le pression d'un cran et appuie l'idée qu'on est sur un disque différent et que nos petits singes ont bien grandis et sont devenus les gorilles de "Dangerous Animals", un morceau impeccablement ouvert par les chœurs de Josh Homme (moi aussi sur mon prochain disque je lui ferait faire que les chœurs tiens...) et avec un riff ravageur qui monte, qui monte, vers un final de tout les diables. Bon dieu qu'il fait chaud !
Car c'est cette ambiance de désert, de grandes étendues arides qui se déploie de ce morceau. Comme de tout ce disque d'ailleurs qui se pose comme bande son d'un siècle qui pourrait bien être le dernier.
Puis la seule ombre au tableau à mon sens, et encore, en la présence de "Secret Door" qui se rapproche plus d'un mix entre "Knights Of Cydonia" pour le coté western spaghetti et "Fluorescent Adolescent" pour le coté sucré. Mais reste que ce titre est exécuté de main de maître et que tout ça s'enchaîne à merveille avec "Potion Approaching" où les Arctic reviennent à un morceaux plus traditionnel avec une énième variation du riff de "Very Ape" avec, tiens, encore des chœurs de Homme! Au même titre que sur "Fire And The Thud" qui semble tout droit sorti d'une des Desert Sessions du monsieur qui a vraisemblablement eu une influence majeure sur cet Humbug, par l'ambiance, les arrangement...
"Cornerstone" est encore une petite ballade FM qui risque de sortir en single, avec des arrangements superbes au sein de ce titre rafraichissant qui prépare au traditionnel triptyque de fin d'un disque des Monkeys avec "Dance Little Liar" avec son final des plus apocalyptique, un "Pretty Visitors" punk, dantesque, monstrueux et le petit dernier "The Jeweller's Hands" qui ressemble à s'y méprendre à une face B de California de Mr. Bungle.
Et quoi ? C'est déjà fini ?
Qu'à cela ne tienne on va se le remettre.
Voilà un des disque les plus attendus de cette année pourtant chargée, et à juste titre. Les Arctic Monkeys sont grands, très grands et s'impose avec ce troisième effort comme un des grands vainqueur de cette vague pop ado anglo-anglaise dont la déferlante commence doucement à refluer.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 30 septembre 2009 à 16 h 23 |
Deux ans, voila ce qu'ont dû attendre les fans de nos singes de l'arctic. Pour les plus affamés, Alex Turner a sorti le magnifique The Age Of The Understatement avec Miles Kane, mais qui tenait plus de la Pop que de notre cher Rock And Roll. Pour les autres, ils ont pu danser sur la compile Late Night Tales concocté par Matt Helders.
Autant le dire immédiatement, nos babines auront de quoi se régaler avec ce Humbug, certes moins accrocheur que ses deux prédécesseurs mais tout aussi efficace. On découvre rapidement que non seulement Mister Turner and co ont beaucoup pris en maturité mais aussi qu'ils se sont fait un très bon pote en la personne de Josh Homme qui a produit plusieurs de leurs titres, pour le reste, ils gardent James Ford déjà producteur de Favorite Worst Nightmare.
Parlons maintenant de la musique, autant dire de l'essentiel. Ils commencent avec le puissant "My Propeller", morceau sans grande innovation mais néanmoins excellent. Vient ensuite le premier single: "Crying Lightning". Dès les premières notes, on sent l'évolution: les ados boutonneux qui pondaient des titres simples et ultras efficaces ont laissé place à quatre musiciens privilégiant désormais les belles mélodies et la sophistication au détriment d'un jeu simple mais sûr. En troisième position: "Dangerous Animals", pas grand chose à dire si ce n'est un titre très Favorite Worst Nightmare. "Secret Door", LE titre calme de l'album: une mélodie posée sur laquelle Alex chante plus calmement que jamais, autre innovation donc de nos natifs de Sheffield qui nous pondent ici une sorte de slow façon 21éme siècle. "Potion Approaching" continue sur la lancée: grosses guitares efficaces. Viennent alors deux morceaux calmes mais aux mélodies imparables: "Fire & The Thud" et le magnifique "Cornerstone", qui démontre une fois de plus les talents de songwriter du néo-bobo. Le disque se conclut sur trois titres style néo-monkeys, mélangeant lourdes guitares et mélodies douces tout en conservant une efficacité dont peu de groupes peuvent se vanter.
Les Arctic Monkeys nous livrent donc un joli bijou, nécessitant inévitablement plus d'écoutes que ses brillants prédécesseurs mais que tout amateur de musique appréciera à sa juste valeur. Voila qui confirme tout le talent de ce groupe qui, il y a cinq ans déjà, jouait dans des salles combles sans même avoir sorti un album et qui peut maintenant se vanter d'avoir trois magnifiques albums à son actif.
A quand le prochain?
Autant le dire immédiatement, nos babines auront de quoi se régaler avec ce Humbug, certes moins accrocheur que ses deux prédécesseurs mais tout aussi efficace. On découvre rapidement que non seulement Mister Turner and co ont beaucoup pris en maturité mais aussi qu'ils se sont fait un très bon pote en la personne de Josh Homme qui a produit plusieurs de leurs titres, pour le reste, ils gardent James Ford déjà producteur de Favorite Worst Nightmare.
Parlons maintenant de la musique, autant dire de l'essentiel. Ils commencent avec le puissant "My Propeller", morceau sans grande innovation mais néanmoins excellent. Vient ensuite le premier single: "Crying Lightning". Dès les premières notes, on sent l'évolution: les ados boutonneux qui pondaient des titres simples et ultras efficaces ont laissé place à quatre musiciens privilégiant désormais les belles mélodies et la sophistication au détriment d'un jeu simple mais sûr. En troisième position: "Dangerous Animals", pas grand chose à dire si ce n'est un titre très Favorite Worst Nightmare. "Secret Door", LE titre calme de l'album: une mélodie posée sur laquelle Alex chante plus calmement que jamais, autre innovation donc de nos natifs de Sheffield qui nous pondent ici une sorte de slow façon 21éme siècle. "Potion Approaching" continue sur la lancée: grosses guitares efficaces. Viennent alors deux morceaux calmes mais aux mélodies imparables: "Fire & The Thud" et le magnifique "Cornerstone", qui démontre une fois de plus les talents de songwriter du néo-bobo. Le disque se conclut sur trois titres style néo-monkeys, mélangeant lourdes guitares et mélodies douces tout en conservant une efficacité dont peu de groupes peuvent se vanter.
Les Arctic Monkeys nous livrent donc un joli bijou, nécessitant inévitablement plus d'écoutes que ses brillants prédécesseurs mais que tout amateur de musique appréciera à sa juste valeur. Voila qui confirme tout le talent de ce groupe qui, il y a cinq ans déjà, jouait dans des salles combles sans même avoir sorti un album et qui peut maintenant se vanter d'avoir trois magnifiques albums à son actif.
A quand le prochain?
Parfait 17/20
Posté le 06 janvier 2010 à 11 h 34 |
Quoi de plus excitant qu'une virée dans le désert, avec le sorcier Homme qui plus est! Les singes sont déjà doués à la base pour nous pondre des pop songs comme on les aime. Il suffit même de jeter un coup d'oeil à leur démo et B-Sides. Ils en ont dans la caboche, ceux là.
Alors imaginez la bonne surprise quand on voit la bande à Turner "américanisée" jusqu'au look. Forcément, ca sonne.
Les Arctic Monkeys ont été bien avisés de bosser avec le leader des QOTSA.
Ils disposent désormais de plus d'assurance et, surtout, de plus d'âme. Bien évidemment, le groupe reste fidèle à lui même et ne va pas non plus nous pondre un disque de rock lourd et super musclé, mais il va insuffler à ses chansons un petit coté sadique, malsain. Une fois encore, merci Josh. On suppose bien que le son des guitares sur Humbug ne s'est pas fait tout seul!
Bien que court, l'album reste très équilibré et on prend un malin plaisir à l'écouter jusqu'au bout pour le relancer finalement. C'est aussi la nouvelle force des Monkeys: Ils sont devenus moins évident et leurs chansons nécessite plus d'une écoute pour être appréciées à leur juste valeur.
En bref, ce ne sera sans doute pas la claque instantanée du premier album, et Humbug se vendra surement moins bien, mais vous l'écouterez plus souvent que Whatever People Say I Am, That's What I'm Not.
Alors imaginez la bonne surprise quand on voit la bande à Turner "américanisée" jusqu'au look. Forcément, ca sonne.
Les Arctic Monkeys ont été bien avisés de bosser avec le leader des QOTSA.
Ils disposent désormais de plus d'assurance et, surtout, de plus d'âme. Bien évidemment, le groupe reste fidèle à lui même et ne va pas non plus nous pondre un disque de rock lourd et super musclé, mais il va insuffler à ses chansons un petit coté sadique, malsain. Une fois encore, merci Josh. On suppose bien que le son des guitares sur Humbug ne s'est pas fait tout seul!
Bien que court, l'album reste très équilibré et on prend un malin plaisir à l'écouter jusqu'au bout pour le relancer finalement. C'est aussi la nouvelle force des Monkeys: Ils sont devenus moins évident et leurs chansons nécessite plus d'une écoute pour être appréciées à leur juste valeur.
En bref, ce ne sera sans doute pas la claque instantanée du premier album, et Humbug se vendra surement moins bien, mais vous l'écouterez plus souvent que Whatever People Say I Am, That's What I'm Not.
Parfait 17/20
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