The Sound
Thunder Up |
Label :
PIAS |
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La discographie officielle de ce groupe mythique s'arrêtera par cet album, paru en fin 1987.
Adrian Borland poursuivra une carrière solo qui aura encore moins d'impact et qui précipitera sa perte. D'ailleurs, avant l'enregistrement de cet album, il fut diagnostiqué comme souffrant de la dépression paranoïaque et schizophrène.
Pour cet album sur le label belge Play It Again Sam, The Sound ne change pas foncièrement le son, et cherche à maintenir le niveau du live In The Hothouse. La voix d'Adrian domine toujours une orchestration de qualité, elle peut être sur la corde raide, tendue, mais immédiatement reconnaissable. Je dirais même que la production est un peu plus à la hauteur de la valeur de ce groupe, dont cet album sera donc le chant du cygne..
"Acceleration Group" démarre très fort, avec un chant poussé par un mur de guitare et une batterie survitaminée... On se croirait encore écouter le live d'ailleurs. "Hand of love" est une jolie balade, très claire, dans laquelle Adrian semble être enfin posé dans sa propre mélancolie. "Barria Alta" fait penser aux vieux morceaux de The Sound avec son gimmick de guitare. Les carillons synthétiques sonnent pour équilibrer sur des notes de basse bien profondes... "Kinetic" est nerveux, purement "soundien", presque noisy, dans lequel Adrian s'arrache la voix. "Iron Years" est plus posé, voire un peu décevant avec ces synthés un peu trop cheap. "Prove Me Wrong" est sur cet album aussi bon que sur le live, un tantinet plus travaillé mais si puissant. Les parties de guitares s'envolent dans un tourbillon foisonnant. Le contraste est saisissant avec "Shot Up And Shot Down", claustrophobe, déjanté, qui fait penser à du Joy Division. "Web Of Wicked Ways" est sans doute aussi peu accessible dans un premier temps avant de s'adoucir... "I Give You Pain" est tout aussi hermétique avec son dérapage bruitiste. L'album se clot avec "You've Got A Way" avec quelques notes de piano et une mélodie sensible, aérienne.
Ce dernier effort discographique se mérite. Et je ne comprends toujours pas ce qui a manqué à ce groupe, pour tout d'abord ne pas avoir eu l'impact mérité, et depuis quelques années la reconnaissance post mortem. Le mystère reste entier pour moi, en me consolant régulièrement de la discographie de ce groupe unique..
Adrian Borland poursuivra une carrière solo qui aura encore moins d'impact et qui précipitera sa perte. D'ailleurs, avant l'enregistrement de cet album, il fut diagnostiqué comme souffrant de la dépression paranoïaque et schizophrène.
Pour cet album sur le label belge Play It Again Sam, The Sound ne change pas foncièrement le son, et cherche à maintenir le niveau du live In The Hothouse. La voix d'Adrian domine toujours une orchestration de qualité, elle peut être sur la corde raide, tendue, mais immédiatement reconnaissable. Je dirais même que la production est un peu plus à la hauteur de la valeur de ce groupe, dont cet album sera donc le chant du cygne..
"Acceleration Group" démarre très fort, avec un chant poussé par un mur de guitare et une batterie survitaminée... On se croirait encore écouter le live d'ailleurs. "Hand of love" est une jolie balade, très claire, dans laquelle Adrian semble être enfin posé dans sa propre mélancolie. "Barria Alta" fait penser aux vieux morceaux de The Sound avec son gimmick de guitare. Les carillons synthétiques sonnent pour équilibrer sur des notes de basse bien profondes... "Kinetic" est nerveux, purement "soundien", presque noisy, dans lequel Adrian s'arrache la voix. "Iron Years" est plus posé, voire un peu décevant avec ces synthés un peu trop cheap. "Prove Me Wrong" est sur cet album aussi bon que sur le live, un tantinet plus travaillé mais si puissant. Les parties de guitares s'envolent dans un tourbillon foisonnant. Le contraste est saisissant avec "Shot Up And Shot Down", claustrophobe, déjanté, qui fait penser à du Joy Division. "Web Of Wicked Ways" est sans doute aussi peu accessible dans un premier temps avant de s'adoucir... "I Give You Pain" est tout aussi hermétique avec son dérapage bruitiste. L'album se clot avec "You've Got A Way" avec quelques notes de piano et une mélodie sensible, aérienne.
Ce dernier effort discographique se mérite. Et je ne comprends toujours pas ce qui a manqué à ce groupe, pour tout d'abord ne pas avoir eu l'impact mérité, et depuis quelques années la reconnaissance post mortem. Le mystère reste entier pour moi, en me consolant régulièrement de la discographie de ce groupe unique..
Parfait 17/20 | par Foreth |
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