The Prodigy

The Fat Of The Land

The Fat Of The Land

 Label :     XL 
 Sortie :    mercredi 30 juillet 1997 
 Format :  Album / CD   

Il est des fois bon de se repencher sur les albums un bon bout de temps après leur sortie. Loin du bruit qu'il fit à sa sortie The Fat Of The Land s'apprécie aujourd'hui à sa juste valeur.

Un album incendiaire basé sur des guitares saturés mélangés à de la techno sous acide, une rythmique tribale surpuissante au service d'un style finalement plus accessible qu'extrême. On est cependant loin de la perfection, entre un "Diesel Power" franchement chiant et un "Climbatize" qui vieillit bien mal on frise parfois l'épouvantable. Mais le reste : les tubesques et déjantés "Firestater" et bien sûr "Smack My Bitch Up". Que du lourd !!! Si on excepte les titres cités précédemment The Fat Of The Land n'est qu'une pure réussite. Une tuerie dirons certains même si j'ai survécu à de nombreuses écoutes. C'est un joyeux bordel beau à écouter, un désordre magnifique ou les beats fou furieux ravagent les tympans, ou la voix tendance hip hop s'imbrique parfaitement. Et au milieu de ce bourrinage se cachent quelques titres empreint de mysticisme comme pour mieux vous faire décoller : "Narayan" et à un degré moindre "Mindfields".

On aime ou pas toujours est il qu'il y a la dedans une créativité folle qui en fait un quasi indispensable à toute bonne discothèque qui se respecte, au même titre qu'un Chemical Brother, c'est-à-dire indispensable pour une disco rock et pour une disco electro. Et bien que Liam Howlett hurle à ses concerts ‘I fuck rock'n'roll' tout ici n'est que rock'n'roll tendance trash, une revisite du punk à la sauce techno.

Une prodigy(euse) bombe dévastatrice.


Sympa   14/20
par Mozz


 Moyenne 12.50/20 

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Posté le 10 janvier 2009 à 21 h 36

L'année 1997 aura donc été marquée médiatiquement par une certaine attente et la venue de The Fat Of The Land. On devait s'attendre à une bonne grosse claque de la hype désignée au vu et entendu des singles "Firestater" et "Breathe". Il est vrai qu'au niveau des looks, en plus, Keith Flint en Boso à deux crêtes et Maxime Reality en MC dreadlocké au regard pénétrant donnaient une idée alléchante d'un album qu'on annonçait excitant au possible. Ben merde! La surprise ne fut jamais à la hauteur de l'attente (malgré une efficacité de marteau-pilon), probablement à cause des deux singles précités apparus bien avant ce troisième album tendance technopunk. Voilà un ressentiment égal à la déception ressentie d'un film à gros budget dont on aurait vu les meilleurs passages dans les bandes annonces (comme souvent malheureusement dans le cinéma). "Smack My Bitch Up", sortit en troisième extrait avec un clip censuré et provoqua une pseudo indignation des saints Beastie Boys (potes du Dalaï Lama) à cause du titre outrancier, ce qui énerva à l'époque le cerveau central Liam Howlett. Trop de médiatisations avancées autour de The Fat Of The Land avait probablement provoqué une surestimation éloquente de l'album certes efficace par certains aspects avec des beats bourrins mais souvent lourds. De plus, le temps ne semble pas avoir arrangé l'oeuvre devenue en partie indigeste bien que, dans l'ensemble, on se surprend quelquefois à se faire plaisir sur les hits connus et les autres : le hip hop "Diesel Power", "Mindfields" et le pop corn "Climbatize", voire même sur la reprise d'un titre des L7, "Fuel My Fire", qui bourrine comme un dragster.
Passable   11/20







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