The Prodigy
Paris [Zénith] - dimanche 15 mars 2009 |
"10 fucking years" rappellera Maxim (un des deux chanteurs du groupe) à une foule en ébullition. Effectivement, The Prodigy n'avait plus posé ses valises en France depuis le carton de The Fat Of The Land. Fait incompréhensible puisque le groupe avait pourtant défendu Always Outnumbered, Never Outgunned (2004) sur scène dans de nombreux pays.
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les gaillards se seront fait désirés jusqu'au bout. En effet, le public doit patienter avec des DJ sets assurés par Vicarious Bliss et South Central de 19h à 20h. Les réactions furent mitigées mais c'était surement la 1ère partie la plus adaptée à un concert de Prodigy. Peu après, un écran descend au dessus de la fosse et commence à diffuser des pubs. La foule siffle copieusement cette initiative, comme si on en bouffait pas assez comme ça! Un type se payera même ses 30 secondes de gloire en se plaçant devant le faisceau de projection.
Cet épisode divertissant passé, South Central puis Vicarious Bliss reviennent et remettent le couvert jusque 21h30! Au total, les premières parties auront donc joué 2h alors que The Prodigy ne restera sur scène que pendant 1h20. A 50€ la place, il y a eu comme qui dirait un léger foutage de gueule!
A 22h, la bande de Liam Howlett entre sur scène et met fin à une attente devenue exaspérante. Le groupe fait son entrée sans grande cérémonie et c'est dommage, on aurait aimé une intro qui ait un peu plus de gueule!
Démarre alors "World's On Fire", excellent titre du dernier album. Et là, le rouleau compresseur se met en marche: le volume est maximal, les basses ultra présentes et le light show pour le moins stroboscopique. L'ensemble est à la limite du soutenable. Il faut dire que ce titre sonne déjà très fort sur disque, mais pour le coup, ce n'était pas comparable, âmes sensibles s'abstenir!
Heureusement "Their Law" qui arrive derrière calme un peu le jeu, il fallait bien ça pour s'en remettre!
Par contre, difficile de dire ce qu'il se passe sur scène puisqu'on ne voit quasiment rien. L'obscurité n'est rompue que par les flashs omniprésents disposés tout autour. Autant dire qu'il ne valait mieux pas être épileptique!
Pour revenir sur la qualité sonore, il faudra bien avouer qu'elle ne sera pas au top: c'est trop fort et trop brouillon. Ainsi certains titres sont un peu gâchés par ce problème, comme "Breathe" dont le fameux "riff" est presque inaudible. Dommage.
Côté set-list, on alterne constamment entre les nouveaux et anciens titres. On regrettera par contre l'impasse totale faite sur le pourtant excellent Always Outnumbered, Never Outgunned, même pas un petit "Spitfire"!
Dans l'ensemble, les morceaux d'Invaders Must Die passent le cap du live avec brio. Certains prennent même une sacrée ampleur comme c'est le cas pour "Take Me To The Hospital". La bonne surprise est venue de "Warrior's Dance", titre très old school, qu'on n'attendait pas forcément et qui a véritablement transformé le Zénith (plein à craquer d'ailleurs) en dancefloor géant! Par contre, "Run With The Wolves", titre le plus rock du dernier opus, remportera haut la main la palme du morceau le plus bourrin de la soirée.
Dans l'ensemble le show est intense mais alterne tout de même entre l'excellent ("Voodoo People" fut magique) et le plus décevant, notamment les titres de The Fat Of The Land avec un "Firestarter" pas à la hauteur et une version de "Diesel Power" raccourcie et pas intéressante. Heureusement que "Smack My Bitch Up", absolument énorme, mettra tout le monde d'accord.
Histoire de chipoter enfin, on aurait aimé entendre "Piranha", pourtant taillé pour la scène, à la place de la b-side "Comanche" pas franchement passionnante (et oui, jamais content!)...
15 mars 2009, retour de Prodigy après une décennie d'absence: un concert forcément particulier et dont on attendait beaucoup, peut-être trop. On aurait quand même aimé un traitement un peu plus soigné de certains titres et un peu plus d'investissement de Keith Flint et Maxim (est-ce trop demander qu'ils chantent le refrain d'"Out Of Space" au lieu de passer le cd?). Par contre, le batteur fut très bon et a eu particulièrement de mérite de jouer dans ces conditions apocalyptiques.
Allez, il y a eu quelques grands moments tout de même, et au final, c'est ce qu'on essaiera de retenir. De toute façon, Prodigy continue de tenir la concurrence à distance et ça fait 15 ans que ça dure! La marque des grands assurément!
Le moins qu'on puisse dire, c'est que les gaillards se seront fait désirés jusqu'au bout. En effet, le public doit patienter avec des DJ sets assurés par Vicarious Bliss et South Central de 19h à 20h. Les réactions furent mitigées mais c'était surement la 1ère partie la plus adaptée à un concert de Prodigy. Peu après, un écran descend au dessus de la fosse et commence à diffuser des pubs. La foule siffle copieusement cette initiative, comme si on en bouffait pas assez comme ça! Un type se payera même ses 30 secondes de gloire en se plaçant devant le faisceau de projection.
Cet épisode divertissant passé, South Central puis Vicarious Bliss reviennent et remettent le couvert jusque 21h30! Au total, les premières parties auront donc joué 2h alors que The Prodigy ne restera sur scène que pendant 1h20. A 50€ la place, il y a eu comme qui dirait un léger foutage de gueule!
A 22h, la bande de Liam Howlett entre sur scène et met fin à une attente devenue exaspérante. Le groupe fait son entrée sans grande cérémonie et c'est dommage, on aurait aimé une intro qui ait un peu plus de gueule!
Démarre alors "World's On Fire", excellent titre du dernier album. Et là, le rouleau compresseur se met en marche: le volume est maximal, les basses ultra présentes et le light show pour le moins stroboscopique. L'ensemble est à la limite du soutenable. Il faut dire que ce titre sonne déjà très fort sur disque, mais pour le coup, ce n'était pas comparable, âmes sensibles s'abstenir!
Heureusement "Their Law" qui arrive derrière calme un peu le jeu, il fallait bien ça pour s'en remettre!
Par contre, difficile de dire ce qu'il se passe sur scène puisqu'on ne voit quasiment rien. L'obscurité n'est rompue que par les flashs omniprésents disposés tout autour. Autant dire qu'il ne valait mieux pas être épileptique!
Pour revenir sur la qualité sonore, il faudra bien avouer qu'elle ne sera pas au top: c'est trop fort et trop brouillon. Ainsi certains titres sont un peu gâchés par ce problème, comme "Breathe" dont le fameux "riff" est presque inaudible. Dommage.
Côté set-list, on alterne constamment entre les nouveaux et anciens titres. On regrettera par contre l'impasse totale faite sur le pourtant excellent Always Outnumbered, Never Outgunned, même pas un petit "Spitfire"!
Dans l'ensemble, les morceaux d'Invaders Must Die passent le cap du live avec brio. Certains prennent même une sacrée ampleur comme c'est le cas pour "Take Me To The Hospital". La bonne surprise est venue de "Warrior's Dance", titre très old school, qu'on n'attendait pas forcément et qui a véritablement transformé le Zénith (plein à craquer d'ailleurs) en dancefloor géant! Par contre, "Run With The Wolves", titre le plus rock du dernier opus, remportera haut la main la palme du morceau le plus bourrin de la soirée.
Dans l'ensemble le show est intense mais alterne tout de même entre l'excellent ("Voodoo People" fut magique) et le plus décevant, notamment les titres de The Fat Of The Land avec un "Firestarter" pas à la hauteur et une version de "Diesel Power" raccourcie et pas intéressante. Heureusement que "Smack My Bitch Up", absolument énorme, mettra tout le monde d'accord.
Histoire de chipoter enfin, on aurait aimé entendre "Piranha", pourtant taillé pour la scène, à la place de la b-side "Comanche" pas franchement passionnante (et oui, jamais content!)...
15 mars 2009, retour de Prodigy après une décennie d'absence: un concert forcément particulier et dont on attendait beaucoup, peut-être trop. On aurait quand même aimé un traitement un peu plus soigné de certains titres et un peu plus d'investissement de Keith Flint et Maxim (est-ce trop demander qu'ils chantent le refrain d'"Out Of Space" au lieu de passer le cd?). Par contre, le batteur fut très bon et a eu particulièrement de mérite de jouer dans ces conditions apocalyptiques.
Allez, il y a eu quelques grands moments tout de même, et au final, c'est ce qu'on essaiera de retenir. De toute façon, Prodigy continue de tenir la concurrence à distance et ça fait 15 ans que ça dure! La marque des grands assurément!
Bon 15/20 | par Billyjoe |
Set list :
World's On Fire
Their Law
Breathe + Breathe Dub Step
Omen
Poison
Warrior's Dance
Firestarter
Run With The Wolves
Voodoo People
Comanche
--------------------------
Invaders Must Die
Diesel Power (Pain Mix)
Smack My Bitch Up
Take Me To The Hospital
Your Love Intro/Out Of Space
(Stand Up)
World's On Fire
Their Law
Breathe + Breathe Dub Step
Omen
Poison
Warrior's Dance
Firestarter
Run With The Wolves
Voodoo People
Comanche
--------------------------
Invaders Must Die
Diesel Power (Pain Mix)
Smack My Bitch Up
Take Me To The Hospital
Your Love Intro/Out Of Space
(Stand Up)
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