The Residents

Meet The Residents

Meet The Residents

 Label :     Euro Ralph 
 Sortie :    1973 
 Format :  Album / CD  Vinyle  K7 Audio   

Dans le genre plus indé tu meurs, j'appelle les Residents. Avant les pavés iconoclastes que seront le Third Reich Rock n Roll ou Eskimo, ils lâchent cet album resté dans la légende pour sa pochette parodiant le With The Beatles et pour son record de vente (une centaine d'exemplaire de la première édition à tout casser).

Si tout l'esprit iconoclaste et déjanté est déjà là, la musique elle se cherche encore. Le disque est souvent assez pénible à écouter. Fait de bruits, de mélodie à la fois lointaine et proche, il est réservé aux amateurs de musique hallucinée. Ce n'est pas un disque fait pour vos soirées entre amis, à moins que vous vouliez ne plus en avoir, c'est un disque avec plein de mélodies qui est d'une richesse qui épate encore aujourd'hui mais qui est très loin d'être cohérent. C'est à la fois tout et n'importe quoi, mais surtout n'importe quoi.

Un album très moyen, mais heureusement pas sans suite.


Sans intérêt   8/20
par Mozz


 Moyenne 13.33/20 

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Posté le 12 mai 2008 à 18 h 25

Cet album en effet ne présente pas toute la cohérence hallucinée des prochains albums. Mais il est dada. Il s'agissait avant tout de pondre un objet totalement incohérent (no potential commercial) et ainsi de respirer (oui respirer) en dehors des sentiers prébattus par le business. Un Cabaret Voltaire implanté en Californie.
Un morceau peut encourager à lui tout seul l'achat de cet album: "Rest Aria". Un piano en solo, un peu désaccordé, et qui joue une mélodie déprimée et inquiétante, hors de tout héritage classique (on se remémore les pièces de Gurdjeff interprétées par Kremski). On y pressent cette précieuse mélancolie qui traverse une grande partie de l'oeuvre protéiforme des Residents. Même si on est loin des performances léchées, hyper programmées de Mark Of The Moles, Meet The Residents dévoile comme ce langage unique propre à ce groupe d'anonyme qui belle et bien s'est formé sur un terrain bien vierge.
Pas mal   13/20



Posté le 31 juillet 2008 à 21 h 48

Ceci n'est pas une chronique pleine de références :

Cet album est pour moi un véritable chef d'oeuvre et je dis cela car c'est de loin mon préféré de ce groupe sans en connaître l'histoire jusqu'à aujourd'hui. A mon grand étonnement j'apprends qu'il a fait un véritable bide commercial alors qu'il avait toutes les recettes pour être classé en tant qu'album underground que tous les indies s'arracheraient ou donneraient comme influence, plus barré que les Velvet, aussi couillu que Zappa, mais enfin que se passe-t-il ? Pour ma part "Rest Aria" est LE morceau de ce groupe, une réussite sûrement non voulue, "Smelly Tongues" me fait toujours autant rire, sans compter "Infant Tango" qui aurait pu être un Tom Waits à la sauce funk. Alors oui les Residents s'écoutent pour moi de façon différente d'autres groupes puisqu'il ne s'agit pas de musiciens à proprement parlé mais d'un TOUT, ces mecs foncent tête baissée dans le vaste monde de la musique et y mettent leurs tripes, leurs coups de gueule, leurs ‘je m'en foutisme', l'album n'est pas une liste de 12 chansons de 3 min 30 habituelles mais une oeuvre d'art en tant que telle, de la pochette pour se foutre gentiment de la gueule des Beatles aux nombreux morceaux ne dépassant pas les 2 minutes, avec un "Seasoned Greetings" véritable composition de maître (amusez vous à retrouver toutes les sonorités apparentées aux cérémonies diverses et variées) ... En y écoutant de plus près, c'est vrai que ce n'est pas très commun et que certains mélomanes crieront à l'arnaque, pourtant moi qui n'y connait finalement pas grand chose et bien je prends toujours plaisir à écouter ce disque de la première à la dernière minute.

Voilà je voulais seulement donner un avis pour rectifier MA vérité. Qui m'aime me suive...
Exceptionnel ! !   19/20







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