Morphine

Good

Good

 Label :     Rykodisc 
 Sortie :    mardi 08 septembre 1992 
 Format :  Album / CD  K7 Audio   

Morphine, trio atypique basse/sax/batterie, dévoile sur ce premier album la recette qu'il saura sublimer sur leur fabuleux deuxième opus Cure For Pain.

La chimie est encore loin d'être parfaite ici, avec des morceaux un peu plats comme "Have A Lucky Day", "The Other Side" ou "The Saddest Song", mais dévoile déjà un esprit créatif et un son loin de manquer d'originalité. La voix de Mark Sandman réussit même, avec cette sonorité de basse vivante, à décupler le potentiel de titres réussis comme le bien nommé "Good", "You Speak My Language" ou "Claire". On y trouve là tous les ingrédients de leur réussite future, malgré un certain manque d'âme bien peu répréhensible pour un premier essai studio.

Un album à découvrir pour les fans en quête des origines du trio de Boston. Pour les autres, passer directement aux géniaux Cure For Pain et Yes est tout sauf un sacrilège.


Passable   11/20
par Sinoc


 Moyenne 14.00/20 

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Posté le 13 octobre 2007 à 18 h 14

Non. Good n'est pas seulement un album "passable". Parce qu'il est moins bien produit que ses successeurs, il souffre peut-être d'un manque de percussion, c'est vrai. Mais la singularité et l'ambiance feutrée qui se dégagent de ce premier album de Morphine suffisent à étourdir les sens.

Comment ne pas succomber à la profondeur de la voix de Mark Sandman, à la suavité de sa basse aquatique ? Comment ne pas frissonner sur les premiers frémissements du saxophone de Dana Colley ?
Les titres de Good s'enchaînent avec une précision diabolique, entre rythmiques pachydermiques ("Have A Lucky Day", "You Speak My Language", "I Know You") ou duveteuses ("Claire", "You Look Like Rain"), expériences sonores ("Lisa") et titres presque pop ("The Saddest Song").

Alors soit, Good n'est que la première étape d'une irrésistible ascension vers la perfection, achevée par le sous estimé Like Swimming. Mais quels groupes peuvent se targuer, sur un premier essai, d'imposer un son aussi affirmé, de se jouer des codes du rock et du jazz aussi aisément ? Quels musiciens peuvent se vanter d'afficher une telle régularité dans la qualité de leurs premières compostions ? Les plus grands. Et Morphine en faisait définitivement partie.
Parfait   17/20







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