Death From Above 1979

You're A Woman, I'm A Machine

You're A Woman, I'm A Machine

 Label :     Last Gang 
 Sortie :    mardi 26 octobre 2004 
 Format :  Album / CD   

Petit étonnement que ce disque ne soit pas chroniqué sur xsilence car il s'agit pour moi de l'une des grosses bombes de l'année 2004.

Le groupe Death From Above 1979 est composé d'un bassiste dopé à la saturation de guitare et d'un batteur qui chante... Le faible nombre de cette formation donne un coté très immédiat à la musique voire violent mais positif à l'instar des White Stripes ou Gâtechien.

Musicalement, là c'est quand même très bruyant mais extrêmement dansant et mélodique. Le jeu du bassiste est carrément épatant, on croirait au départ qu'il y a un guitariste et un bassiste qui mime le jeu de guitare mais il est en fait seul ! Je ne connais pas beaucoup d'autres combos basse/batterie mais là, sur le coup, j'ai été épaté et charmé !

Globalement, toutes les pistes de l'album sont excellentes, surtout "Little Girl" ! Il faut un petit temps d'adaptation au 'bruit' de l'album, ne pas survoler les pistes à l'achat et se laisser emporter par la mélodie bruitiste et vous découvrirez un album vraiment excellent.

Je conseille cet album aux fans de Sonic Youth qui voudraient d'une musique plus légère et fun tout en gardant le coté noise. Je conseille aussi cet album a tout le monde, parce que c'est quand même franchement une bombe !


Exceptionnel ! !   19/20
par James


 Moyenne 18.00/20 

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Posté le 03 juillet 2005 à 14 h 17

Death From Above 1979, dans cette pochette rose, nous offre un duo rock énigmatique et écrasant, dont nous ne ressortons par indemnes malgré le temps de l'album (seulement 35mn).
En plus d'avoir la tête complètement saturée par les effets d'une basse riche en sonorités lourdaudes, d'une batterie souffrante et d'un chant poussiéreux, une fois l'écoute achevée, on ne peut s'empêcher de se poser des tonnes de question quant au groupe et à son concept. Pourquoi s'être appelé ainsi, pourquoi ce nom d'album, pourquoi seulement un trio basse-batterie-voix, pourquoi la couleur rose, pourquoi les trompes, pourquoi toutes ses interrogations, pourquoi, pourquoi ? ...

Les canadiens ont des idées si incongrues qu'elles seraient difficiles à exprimer avec des mots. En tout cas, nous pouvons être certains d'une chose : ce disco-rock, une fois écouté, n'est pas prêt de sortir de votre crâne.
Au premier abord, les sons se révèlent être plutôt difficiles à apprécier et à faire danser : comment pourrait-on bouger notre popotin sur quelque chose d'aussi écrasant, d'aussi étouffant ? Rien que la première piste nous donnerait bien envie de laisser ce premier opus de DFA1979 dans un coin d'oubli.
Patience, patience ! ... Ce sont les écoutes suivantes qui font sortir l'évident potentiel de cette musique pas si minimaliste que cela finalement ! La basse saturée nous surprend en prenant des airs de guitare, la batterie se déhanche, la voix nous appelle à rejoindre un dancefloor imaginaire. Ce duo s'avère être tout sauf ennuyant et uniforme : il est tantôt quasi-mélodique ("Little Girl"), tantôt qualitativement lourd ("Turn It Out", "Going Steady"), tantôt extrêmement énervé ("Pull Out"). On lui trouverait même, sans trop de réflexion, un côté très sensuel ("Sexy Results", évidemment !).

"You're A Woman, I'm A Machine" nous montre que l'on peut exprimer beaucoup dans l'instantané et dans le restrictif. Cette composition vous donne la possibilité de manifester vos sentiments et vos envies les plus perverses, sans le moindre geste déplacé. Alors profitez-en !

DFA1979 n'est ni un nouveau Black Sabbath, ni une pâle copie d'un Lightning Bolt : c'est une musique cathartique avant tout.
Parfait   17/20







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