Heliogabale
Diving Rooms |
Label :
Autoproduit |
||||
Toujours aussi surprenant, Heliogabale revient avec un magnifique album de rock-noise.
Rythmique syncopée, guitares tortueuses, chanteuse tout en subtilité, la musique d' Heliogabale explose, s'adoucit parfois, mais reste toujours cette tension prenante servie par des textes eux aussi proches de la folie furieuse. Le son et l'estétique de l'album sont originaux.
Indispensable pour l'amateur de noise torturée et entraînante.
Rythmique syncopée, guitares tortueuses, chanteuse tout en subtilité, la musique d' Heliogabale explose, s'adoucit parfois, mais reste toujours cette tension prenante servie par des textes eux aussi proches de la folie furieuse. Le son et l'estétique de l'album sont originaux.
Indispensable pour l'amateur de noise torturée et entraînante.
Excellent ! 18/20 | par Cinabre |
Album disponible via Sugar and Spice :
http://www.sugarandspice.fr
http://www.sugarandspice.fr
Posté le 19 mars 2016 à 15 h 15 |
Avec Diving Rooms sorti en 2004, c'est le retour pour Heliogabale à son noise rock brut qui bouscule et qui a dû ravir les moins consentants au plus ambiant et minimaliste Mobile Home.
Le cinquième album du groupe parisien envoie du gros son. A fond les potards dirait-on ! Parfois saccadé comme ce "Hunting" d'ouverture, il confine aussi l'auditeur à travers neuf pièces presque étouffantes pour lui faire subir d'épaisses vapeurs sonores et lumineuses, avec quelques effets de bon coups de planche à pain sur un ventre devenu mou pour le réveil. Il l'enveloppe un moment dans une moiteur shoegazienne (le début du très bon et sensuel "Stearin"). Il le secoue avec le criant et furieux "Happy Fly" qui pèse d'un son de basse écrasant, après les sonorités dissonantes de "A Stone Can't Swim". Avec "Les Chiens", un des deux morceaux chantés en français ici, il lui donne à l'écoute des paroles cette impression touchante d'une mère encourageante envers son enfant et en même temps alerte et hargneuse contre un monde vicié dans lequel le fruit de ses entrailles grandit.
Il pourrait être reproché à ce Diving Rooms d'avoir un son autoproduit un peu brouillon par moments. Certes, mais il suffit aussi de monter un bon coup le volume pour s'approcher d'une écoute optimale et humer ainsi les ambiances compressantes souvent saturées et il faut dire aussi parfois étonnamment vivifiantes de cet album de plongée sonique. Ce n'est pas un disque à écouter en sourdine.
Le cinquième album du groupe parisien envoie du gros son. A fond les potards dirait-on ! Parfois saccadé comme ce "Hunting" d'ouverture, il confine aussi l'auditeur à travers neuf pièces presque étouffantes pour lui faire subir d'épaisses vapeurs sonores et lumineuses, avec quelques effets de bon coups de planche à pain sur un ventre devenu mou pour le réveil. Il l'enveloppe un moment dans une moiteur shoegazienne (le début du très bon et sensuel "Stearin"). Il le secoue avec le criant et furieux "Happy Fly" qui pèse d'un son de basse écrasant, après les sonorités dissonantes de "A Stone Can't Swim". Avec "Les Chiens", un des deux morceaux chantés en français ici, il lui donne à l'écoute des paroles cette impression touchante d'une mère encourageante envers son enfant et en même temps alerte et hargneuse contre un monde vicié dans lequel le fruit de ses entrailles grandit.
Il pourrait être reproché à ce Diving Rooms d'avoir un son autoproduit un peu brouillon par moments. Certes, mais il suffit aussi de monter un bon coup le volume pour s'approcher d'une écoute optimale et humer ainsi les ambiances compressantes souvent saturées et il faut dire aussi parfois étonnamment vivifiantes de cet album de plongée sonique. Ce n'est pas un disque à écouter en sourdine.
Très bon 16/20
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