Graham Coxon

The End Of The F***ing World

The End Of The F***ing World

 Label :     Graham Coxon 
 Sortie :    vendredi 26 janvier 2018 
 Format :  Bande Originale / Vinyle  Numérique   

– B.O. de la série The End Of The F***ing World (Channel 4 / Netflix) adapté du comic de Charles Forsman. Chronique garantie 0% spoil ! –

6 ans d'attente pour avoir un successeur à l'excellent A+E ; bon, entre-temps Graham Coxon est retourné s'éclater avec Blur, mais quand même 6 ans sans album solo ça commencé à faire long ! Et comme pour nous récompenser de notre patience, Coxon nous délivre une B.O. d'une qualité quasiment irréprochable. The End Of The F***ing World est un double vinyle qui permet à l'artiste de voyager entre plusieurs univers : Rock, Folk, Country, Western, que ce soit des instrumentales ("Sleuth" cette basse!) assez courtes ("The Beach" & "Field" rappelant toutes les 2 l'ambiance du jeu vidéo The Last Of Us) voire très courtes ("Flashback"), de petites pépites Rock dignes de Mr Coxon ("Angry Me" vive la cowbell / "Bus Stop" / "On The Prowl"), des ballades Folk semble-t-il toute simple, mais bien trouvées ("Saturday Night" / "It's All Blue" / "Roaming Star"), des guitares/voix saisissantes ("Roaming Star" avec tout de même un petit peu de Saxophone et surtout la renversante "There's Something In The Way That You Cry") et des pistes rappelant l'univers des B.O. de Tarantino (le duo magique "The Snare" / "Lucifers Behind Me").

Et à côté de ça, vous avez 2 chansons extrêmement entêtantes : "She Left The Light On", 2min19 de guitare acoustique + voix + cajón + sifflements... Impossible d'oublier ce titre, je peux me le repasser +10 fois d'affilée sans m'en lasser. Mais la perle rare se trouve être la piste d'ouverture "Walking All Day", en plus de revoir les images de la série dans ma tête, je pense également à l'ambiance de Stand By Me (magnifique film de Rob Reiner, 1986) – ballade innocente dans les bois –, le genre de titre Folk simple qui amène directement une ambiance saine et paisible. La voix féminine de ce titre est celle d'Essy Syed, femme de Graham – c'est d'ailleurs la seule fois où quelqu'un d'autre que le sieur apparaît car il joue lui-même de tous les instruments (pourtant j'ai bien l'impression de la réentendre sur "Bus Stop").

Nul besoin d'avoir vu la série pour apprécier la B.O., les titres étant assez évocateurs et l'ambiance bien créée afin de nous laisser nous faire nos propres images en tête. The End Of The F***ing World est le pari gagnant de Graham Coxon et une nouvelle démonstration de ses talents de compositeur dans plusieurs styles qu'il maîtrise quasiment à la perfection.


Excellent !   18/20
par Beckuto


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