Zézé Mago

NOsEX

NOsEX

 Label :     V2 Music 
 Sortie :    mardi 01 avril 1997 
 Format :  Album / CD   

Les Inrockuptibles présentent : Une rentrée 97

J'ai cette compile devant les yeux au moment ou j'écris ces lignes, cette pochette illustrée (et illustre, à mes yeux) d'une carte météo de notre bonne vieille France avec du soleil partout !
Bon c'est pas tout à fait vrai, j'ai trouvé la photo sur un moteur de recherche en tapant "ZEZE MAGO ON S'ATTACHE + INROCKS", la compil est certainement dans un de mes cartons du grenier et de toutes façons, j'avais encodé ces titres depuis belle lurette !

Bref, vérifiez vous mêmes et jugez de la qualité de la sélection proposée il y'a maintenant vingt ans : The Verve, avec un autre titre que "Bitter Sweet Symphony", Portishead, Björk, Robert Wyatt...
Au rayon des découvertes traumatisantes, du genre que j'écoute ENCORE en 2017, grâce à cette compil : Sleater Kinney, Mendelson et un certain, puisque c'est un peu l'objet de cette chronique, Zeze Mago.

"On s'attache" est le titre choisi. "Mouais, chanson pas mal par rapport à ce nom de groupe pourri"
Tel fut mon ressenti à la première écoute. Ok, c'est "attachant" mais pas autant quand même que les tueries "Je ne veux pas mourir" (Scandée, répétée façon mantra par P. Bouaziz) ou le pop/punk "Turn it on" des Sleater Kinney.
Ni une ni deux, j'enjolive certainement quelques souvenirs, mais j'ai du prendre ma Visa Citroën (moteur 104) et faire les quarante kilomètres qui me séparaient de Gibert Lyon ou je fait l'acquisition de "L'avenir est devant" (priorité numéro 1) "Dig me out" (priorité numéro 2) et... bon s'il me reste de l'argent, je prendrai l'album d'un chanteur nommé Jean Bart, son "modern style" présent sur la compil est bien sympa (La vie est faite de morceaux qui ne se joignent pas) ou le Craig Armstrong, pas mal aussi.

Pour la petite histoire, le Bart n'était pas encore sorti, l'Armstrong ne m'a pas beaucoup plu à la borne d'écoute du magasin, alors j'ai décidé d'acquérir un peu par défaut l'album NOsEX de l'espèce de rigolo au nom de Zeze Mago.

Ha ouais NO SEX ou NOS EX, pas mal le jeu de mot/maux, passé "on s'attache" qui s'affirme d'écoutes en écoutes comme LE single imparable de cet album, vient le premier choc de l'album "Rose", sorte de croisement improbable entre un Miossec pour les paroles (dont Zeze a fait quelques premières parties à l'époque) sur un accompagnement musical expérimental digne d'un Dominique A période Remué.

Plus loin, on jurerait entendre une chanson d'Etienne Daho avec "Week end" mais un Daho dépressif, à peine dansant, (on est à Metz, pas à Rome), et toujours très "indé", on a beau être clairement dans le registre de la chanson française pop rock, la voix très claire, très intelligible n'est pas pour autant mise en avant, les instruments sont au même niveau, on a clairement l'impression qu'on a affaire à un vrai groupe un peu à la façon d'un Elliott Smith, comparaison certes foireuse et osée mais rétrospectivement, quand on écoute "La lune", je ne peux m'empêcher de rapprocher cette "valse" à une autre, la célèbre "Waltz 2" sur XO en...1998. Certes je manque de culture niveau valse mais avec Zeze Mago, n'ayons pas peur des mots, on est beaucoup plus proche des songwriters anglo-saxons que de François Feldman !

Au final, 20 ans après, j'écoute encore le Zeze (Pas Jean Bart) et ce très bon premier album, un brouillon (quand même quelques chansons larmoyantes dispensables) plus que présentable pour le chef d'œuvre beaucoup plus "rock" que sera "demain l'impossible" le deuxième, en 1999.


Très bon   16/20
par Zebulon


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