Death In Vegas
Montpellier [Rockstore] - samedi 09 novembre 2002 |
Enchaînant des titres longs, puissants et hyper-noisy, le choix de Death In Vegas était clairement de faire planer ce soir-là.
Minimisant le rôle de l'électronique, utilisant avec parcimonie les samples et les claviers pour des vocaux épurées, Richard Fearless et Tim Holmes tenaient à rappeler que Death in Vegas est avant tout un groupe de rock. Un groupe qui laisse parler la poudre et utilise les guitares saturées comme des mèches de dynamites. Les morceaux vaporeux étaient ainsi sublimés pour devenir des joyaux cataclysmiques, envahissant la salle d'une déferlante noisy et d'effets, propre à créer une ambiance psychédélique.
L'ambiance était envoûtante, en partie grâce à la qualité des morceaux, tirées de The Contino Sessions et de Scorpio Rising, mais aussi par l'exécution des musiciens, emballés et entièrement pris dans leur trip. Même Richard Fearless n'hésita pas à prendre le manche pour participer à cette orgie sonore.
Charmé, le public s'immiscera complètement dans l'univers tempétueux de Death In Vegas, notamment à l'aide des diverses projections sur écran géant, entre gros plan sur des fleurs et images de guerres, contribuant à lancer une invitation au voyage. Ce délire planant aura été d'autant plus réussi que les images et les couleurs semblaient s'accorder à l'intensité des morceaux.
Hypnotique et largement instrumental, le show n'en oublia pas une seconde d'être ensorcelant. Le son très noisy et rempli de feed-back permit de donner à la prestation une intensité réelle, soutenue de loin par les chants ou la répétition des riffs en boucle, insufflant ainsi une dose de féerie.
Aérien, cotonneux, parfois sulfureux, le concert de Death In Vegas passait par tous les états, mais sans marquer de baisse de rythme, embrasant la salle de flash et d'éclairs psychés et dansants.
Si bien qu'à la fin les repères étaient tombés, la notion du temps estompé et l'ennui inexistant: un pur régal donc, de la part du fleuron de la beat anglaise, qui rendait ici un hommage appuyé aux belles guitares.
Minimisant le rôle de l'électronique, utilisant avec parcimonie les samples et les claviers pour des vocaux épurées, Richard Fearless et Tim Holmes tenaient à rappeler que Death in Vegas est avant tout un groupe de rock. Un groupe qui laisse parler la poudre et utilise les guitares saturées comme des mèches de dynamites. Les morceaux vaporeux étaient ainsi sublimés pour devenir des joyaux cataclysmiques, envahissant la salle d'une déferlante noisy et d'effets, propre à créer une ambiance psychédélique.
L'ambiance était envoûtante, en partie grâce à la qualité des morceaux, tirées de The Contino Sessions et de Scorpio Rising, mais aussi par l'exécution des musiciens, emballés et entièrement pris dans leur trip. Même Richard Fearless n'hésita pas à prendre le manche pour participer à cette orgie sonore.
Charmé, le public s'immiscera complètement dans l'univers tempétueux de Death In Vegas, notamment à l'aide des diverses projections sur écran géant, entre gros plan sur des fleurs et images de guerres, contribuant à lancer une invitation au voyage. Ce délire planant aura été d'autant plus réussi que les images et les couleurs semblaient s'accorder à l'intensité des morceaux.
Hypnotique et largement instrumental, le show n'en oublia pas une seconde d'être ensorcelant. Le son très noisy et rempli de feed-back permit de donner à la prestation une intensité réelle, soutenue de loin par les chants ou la répétition des riffs en boucle, insufflant ainsi une dose de féerie.
Aérien, cotonneux, parfois sulfureux, le concert de Death In Vegas passait par tous les états, mais sans marquer de baisse de rythme, embrasant la salle de flash et d'éclairs psychés et dansants.
Si bien qu'à la fin les repères étaient tombés, la notion du temps estompé et l'ennui inexistant: un pur régal donc, de la part du fleuron de la beat anglaise, qui rendait ici un hommage appuyé aux belles guitares.
Parfait 17/20 | par Vic |
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