Porcupine Tree
Paris [La Cigale] - dimanche 03 juin 2007 |
Si Porcupine Tree était un organe, à coup sur ce serait la langue ! La langue est en vérité l'organe ( hormis peut être le sexe) qui nous procure le plus de plaisir, il nous permet de sucer, de lécher, de savourer, déguster, engloutir (et l'inverse aussi), c'est la langue qui détermine si oui ou non un aliment a bon goût, s'il est sucré, salé, suave, acide et inversement c'est elle aussi qui nous fait prendre conscience de l'immonde saveur de la gerbe et de la merde (pour ceux qui y ont goûté !).
Enfin, quand il s'agit de Porcupine Tree, il s'agit là de savourer la variété des goûts à travers une explosion de genres, qu'ils soient expérimentaux, pop rock, prog ou metal, pas une mince affaire qualifier ce groupe au nom bien choisi.
On avait déjà pu déguster le DVD Arriving Somewhere en guise d'amuse gueule et prendre conscience de la qualité scénique du groupe, mais sincèrement, le déplacement s'impose, tant pour la sympathie inspirée par ces gars là que par l'admiration d'une discographie singulièrement impressionnante.
Le dernier album en date Fear Of A Blank Planet atteste la volonté du groupe de se rendre plus accessible sans pour autant faire l'impasse sur le côté cérébral de son œuvre, ce soir là, le public a pu jouir en ayant pour offrande la quasi-totalité de l'album en question avec un "Anesthetize" grandiose, près de 18 minutes d'une intensité extraordinaire, du reste le reste du set l'est tout autant, irréprochable et magnétique.
A aller voir des groupes de jeunes cons et dans les festivals, on finit par oublier qu'il y a des mecs qui se creusent à composer de vrais titres, synchronisant leurs instruments pour former un ensemble d'une richesse incroyable, basée sur un savoir-faire et une maîtrise parfaite de l'instrument en question, merde, lorsqu'on voit un Gavin Harrison et un Steven Wilson, on n'ose plus dire par exemple que Josh Homme touche sa bille (pourtant je l'aime bien).
Tiens d'ailleurs, à ceux qui considèrent que les solos de guitares c'est ringard, je répondrai que c'est surtout qu'ils ne sont pas capables d'en pondre un et qu'il est toujours plus simple de se cacher derrière une distorsion ou un larsen et cracher du gros son ou bien de se pignoler sur sa gratte pour sortir un son plus 'roots'... qu'ils aillent donc acheter des cravates blanches chez Tati et se gominer de Pento !!!!
Porcupine Tree traversera le temps et les modes tout simplement parce qu'il n'appartient à aucun mouvement et qu'aucun journaliste n'est pour le moment parvenu à coller son étiquette poisseuse sur leur carrière.
Rares sont les groupes qui parviennent à capter l'attention de leur auditoire sur scène avec une telle force, qui plus est en jouant une musique si riche et variée sans gaver, sans reflux gastriques à nous refiler des aigreurs... non, tour à tour elle se dévore, tour à tour elle se déguste jusqu'aux dernières miettes, cette soirée sera longue en bouche même si elle laissera derrière elle une certaine amertume en l'absence de 'trains' que j'attendais avec impatience (je retire 1 de ma note).
M'enfin, on y reviendra, rendez-vous en décembre paraît-il !!!
Rock'n'roll !
Enfin, quand il s'agit de Porcupine Tree, il s'agit là de savourer la variété des goûts à travers une explosion de genres, qu'ils soient expérimentaux, pop rock, prog ou metal, pas une mince affaire qualifier ce groupe au nom bien choisi.
On avait déjà pu déguster le DVD Arriving Somewhere en guise d'amuse gueule et prendre conscience de la qualité scénique du groupe, mais sincèrement, le déplacement s'impose, tant pour la sympathie inspirée par ces gars là que par l'admiration d'une discographie singulièrement impressionnante.
Le dernier album en date Fear Of A Blank Planet atteste la volonté du groupe de se rendre plus accessible sans pour autant faire l'impasse sur le côté cérébral de son œuvre, ce soir là, le public a pu jouir en ayant pour offrande la quasi-totalité de l'album en question avec un "Anesthetize" grandiose, près de 18 minutes d'une intensité extraordinaire, du reste le reste du set l'est tout autant, irréprochable et magnétique.
A aller voir des groupes de jeunes cons et dans les festivals, on finit par oublier qu'il y a des mecs qui se creusent à composer de vrais titres, synchronisant leurs instruments pour former un ensemble d'une richesse incroyable, basée sur un savoir-faire et une maîtrise parfaite de l'instrument en question, merde, lorsqu'on voit un Gavin Harrison et un Steven Wilson, on n'ose plus dire par exemple que Josh Homme touche sa bille (pourtant je l'aime bien).
Tiens d'ailleurs, à ceux qui considèrent que les solos de guitares c'est ringard, je répondrai que c'est surtout qu'ils ne sont pas capables d'en pondre un et qu'il est toujours plus simple de se cacher derrière une distorsion ou un larsen et cracher du gros son ou bien de se pignoler sur sa gratte pour sortir un son plus 'roots'... qu'ils aillent donc acheter des cravates blanches chez Tati et se gominer de Pento !!!!
Porcupine Tree traversera le temps et les modes tout simplement parce qu'il n'appartient à aucun mouvement et qu'aucun journaliste n'est pour le moment parvenu à coller son étiquette poisseuse sur leur carrière.
Rares sont les groupes qui parviennent à capter l'attention de leur auditoire sur scène avec une telle force, qui plus est en jouant une musique si riche et variée sans gaver, sans reflux gastriques à nous refiler des aigreurs... non, tour à tour elle se dévore, tour à tour elle se déguste jusqu'aux dernières miettes, cette soirée sera longue en bouche même si elle laissera derrière elle une certaine amertume en l'absence de 'trains' que j'attendais avec impatience (je retire 1 de ma note).
M'enfin, on y reviendra, rendez-vous en décembre paraît-il !!!
Rock'n'roll !
Exceptionnel ! ! 19/20 | par Interpolian |
Photo par Interpolian.
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