Bonne idée Ruru ! C'est la mi-temps, on change de terrain.

"l'esquive" est un excellent film même si la plupart des gens ne comprennent pas toutes les subtilités des dialogues. Car oui subtilités ! Kechiche ose poser son regard sur une catégorie de personne (génération?) ignorée de tous tant par les tenants d'un "cinéma de papa", que par la comédie traditionnelle de droite bon teint (de préférence blanc) symbolisée par Clavier et sa clique du "splendide", en passant par les productions Bessonniennes. Celles-ci ont cependant parfois le mérite de faire apparaitre, "les jeunes des grands-ensembles" pour reprendre l'expression pudique de gustaf, sous un jour meilleur que par les sempiternels reportages du "droit de savoir" sur TF haine.

Sur le plan de l'interprétation, Sarah Forestier donne une leçon de comédie à toutes les actrices françaises.
On peut effectivement parler de performance. Il n'était pas chose aisée d'employer ce verlant-arabisé et chaloupé que l'on n'enseigne pas dans les cossus cours de théatre parisiens ou de Boulogne. En ce sens le dialoguiste, Cyril Marais se présente comme le digne héritier de Prevert et d'Audiard... Deneuve n'aurait pas été crédible une seule seconde dans le rôle de Lydia. Forestier bénéficie, de plus, d'un charisme et d'un capital émotion hors norme. Je lui prédis une carrière à la Romy...
Quant au style "à l'arrache", c'est toujours bon signe ce désir de bousculer les conventions qu'elles soient sociétales ou artistiques. Demandez donc à Lars Van Trier, Bunuel ou à Lynch. Le problème vient du fait que l'on n'ose préter ces louables intentions innovantes à un réalisteur qui vient de banlieue. Non bien sûr... cela ne peut être qu'une maladresse de sa part. Un style pataud traduisant un mauvais goût criant.
Il y a bien un cinéma à deux vitesses et c'est regrettable.
Jacques doillon avait également fait les frais de ce conservatisme petit bourgeois qui confine au réactionnaire avec sa merveilleuse oeuvre: "Petits frères". Le cinéaste avait abordé avec beaucoup de pudeur et surtout beaucoup de recul cette histoire magnifique d'une petite fille qui a perdu son pitt-bull et qui cherche par tous les moyens à le récupérer. Au gré de ses rencontres, qui par un dealer qui par de jeunes "sauvageons" au grands coeurs fait l'apprentissage de la vie.
Doillon nous avait fait découvrir par ce film quasi avant-garde un univers jusqu'alors méconnu. Cette relation entre cette jeune fille et son pitt-bull n'est pas sans rappeler ce merveilleux film de Ken Lauch "Kes" .
Il en a toujours été ainsi. Les films sur ce que l'on ne connait pas (la banlieue) fait peur. Aucune évolution depuis la sortie de "petit-frère"en 99. Le thème des cités est toujours aussi délicat à traiter .
Il est tellement plus facile de fermer les yeux et de rester sur ses convictions en refusant de comprendre certaines choses.
N'est-ce pas messieurs Arik et Dick Rivières ?

Haaaaaaaaaa Jacky

Meme si tu viens de remettre un pièce dans le "juke box" Arik, lequel ne va pas tarder a jouer de son vieux disque tout rayé, toujours le meme, ca me fait plaisir de lire un message comme le tien.

"Petits freres" est en effet excellent.
Au risque de me faire démonter, je citerai aussi le film "Rai" de Thomas Gilou film qui "chronique" des petits moments de vie, film d'ailleurs beaucoup plus interessant que "ma cité va cracker" ou autres "haines"

On est prié d'avoir vu "Rai" avant de me démonter.

De facon générale, il est préférable de regarder les films avant d'en parler.

La Haine pas haines

je ne trouve rien à redire à propos du film, et qu'on n'en ait dit à l'époque, ça n'a finalement pas vieilli. le sujet reste encore malheureusement d'actualité, ne vous fiez pas au média (désolé, syndrome onsefoutdenous)

De La Haine à Etat des Lieux, en passant par ma 6-T va crack-er, les mômes des cités ont établi depuis quelques années leurs "quartiers" au cinéma. Au carrefour de ces films rageurs, Thomas Gilou édifie un drame en forme de résumé des épisodes précédents. On y trouve tout : bavure policière, émeutes, dealers,etc. Le propos est généreux, interprété avec tact par des acteurs presque tous non professionnels. Mais à force de vouloir dénoncer et démontrer, Rai s'enlise dans les poncifs du "film de banlieue". Chaque situation, chaque personnage fait partie des stéréotypes peu crédibles pour édito rédigé à la hâte.

Cécile Mury - Télérama

J'en déduis que le film doit être bien...

"ne nourrissez pas le troll, il est capable de s'auto-dévorer comme un grand..."

Arg, les chroniqueurs de télérama voient des choses que je ne vois pas.
Je me demande bien ce qu elle en sait, Cecile Mury si "Chaque situation, chaque personnage fait partie des stéréotypes peu crédibles"

Et meme si n'en sais sans doute guere plus, cela ne m'a pas empeché d'aimer Rai , a l'époque, drole, émouvant, bien joué.

Il est vrai que des fois, on ne demande pas + a un FILM

Tabatha Cash elle est bonne.

Faux !

Bah elle a quand meme de bonnes gougouttes non?

"I abuse" tu abuses...ok je sors

Zebulon, ferme la, tu saoules. Tu piges rien de rien. Tu es vraiment un pur demeuré, c'est pas possible autrement. Oui, je suis plusieurs et Un en même temps, un fou aliéné bien sûr, un mystico-barré. J'ai Vu sans Voir le Film qu'on pouvait parler sans se comprendre. A force de vous exprimer par "smilees" débiles et vides de tous sens vous comprenez quedalle à ce qu'on vous écrit et vous démontre. Nul. Pathétique. J'entends, je lis "vieux disque" ou "pédantisme", quand vous êtes incapables d'alligner deux phrases sensées à Ruppert ou Jacky, incapables de comprendre et de décoder du concept, de la dialectique. C'est grave. A tous ceux qui se reconnaissent comme épave et larve...

A bon entendeur...

Dis...Maitre Arik...je peux être ton Padawan?

" PrivateJoker

Posté le 25 mai 2005 à 12 h 03m 58s

"ne nourrissez pas le troll, il est capable de s'auto-dévorer comme un grand..." "


j'imagine bien Private Joker adolescent tourmenté et boutonneux, aimant employer des mots venus de sa sphere internet comme Troll, MdR ou autres lol sur chats et blogs pathétiques... fier de sa maitrise et de sa culture estampillé PC (comme personal computer, n'allait pas chercher en lui aucune pensée politique) il aime prendre à partie les membres qui ne corespondrait pas à sa vision monoculaire des choses, faites de 0 et de 1 alignés.

Private Joker ou plutot Private Jocker tout d'abors car son humour est exclusivement réservé à sa communautés d'afficionados ringards de la toile, fanatiques joueurs en ligne sur Counter Strike, abonnés à Joystick ou autres magazines existentielles de jeux vidéo, fans de Star Wars et son univers neuneu, professionels de MSN, auteurs de blogs sur vie inintéressantes et dramatiques au bord du suicide !

Private Joker libere toi, nous sommes pret à t'aider !