Si j'ai bien compris : weezer se branle l'anus en studio....alors qu'aphex twins et autres se contentent de se branler la nouille ...

c'est un choix qui se respecte mais peut se discuter

(uhuh)

Si on filait la métaphore crado, je dirais plutôt que Weezer est une fille pas canon mais mignonne qui offre son cul, et Aphex twin une bombasse qui se branle devant vous mais que vous ne pouvez pas toucher.

Voilà, c'est tout pour moi merci

C'est pas du tout ça, pour moi, métaphoriquement parlant

Pour moi, Weezer, c'était la fille mignonne du lycée que j'avais réussi a chopper assez miraculeusement (pinkerton) avant qu'elle me largue comme une merde quand elle a atteint le statut de bombe (green album).
Weezer, je l'ai revue bien des années + tard, ce week end, j'avais un peu peur du résultat, de retomber amoureux et ben, le temps m'a vengé, elle a pris méchant au niveau du cul, c'est gras tout ça.

A l'inverse, Afghan whigs, c'était beau en 1995 et la vache, en 2014, c'est toujours beau, sinon +, comme une "femme fatale"

Oué ms afghan whigs ...tu te dis qu'elle couche ps la nana et elle n'a ps de rondeurs chaleureuses ...c'est la nana trophée : belle ms chiante au lit

weezer (d'après ce que j'ai écouté (bof d'ailleurs) : elle est un peu gironde ....on peut se lover dans ses "coins" ...c'est chaud , c'est chaleureux (après , t'as un peu honte de te balader avec)

Non mais les gars, j'ai une nouvelle, Pinkerton en fait c'est pas vraiment Weezer. C'est un peu le Brothers in Arms de Dire Straits, le Ultra de Depeche Mode, le Wild Mood Swings de Cure, ce sont des disques à part dans une disco.

Dans leur cas il se trouve que Pinkerton est effectivement grand, même si, à mon sens, le bleu est plus fort. Mais quand on aime le bleu et qu'on a vu rouge pour le rouge, le dernier c'est miracle.

Ouais mais tout ce qui y'a eu apres la rupture douloureuse (j'étais vert), ça s'apparente à l'ex, qui des années plus tard, essaie de prendre de tes nouvelles sur facebook ou copain d'avant de façon un peu "maladroite", surfant sur la nostalgie des années passées parce qu'elle en peut plus de sa vie devenue bien "plan plan", jusqu'à hurler (hum)

Et puis apres tu sautes le pas, tu la REVOIS vraiment et là, deux solutions, soit c'est toujours aussi beau (afghan whigs) et putain que ça fait mal soit elle a "pris" (meme si nous aussi on a pris hein) et...ça fait mal

Jolie métaphore Zeb, t'aurais dû en faire une chro Zeb.

Ceci étant, je te trouve dur avec cet album.

Je pense que jekyll a raison, je suis beaucoup + fan de "pinkerton" que de Weezer.

Ha et puis les deux albums/démos/solo de Cuomo sont pas mal aussi, enfin deux trois morceaux, sur chaque

Moi Weezer, ça me fait penser à une certaine pub chantée avec Nana Mouskouri.
Comprenne qui pourra.

Et j'aurais aimé ne pas comprendre.

Il les porte pas toujours les lunettes ceci dit.
http://41.media.tumblr.com/c78ec4683a2517ff9695cbe ... 1_1280.jpg

Tiens, Arno, justement, si j'en avais fait une chro de mes métaphores, ça aurait été une chro "arnosex", une chro à la arno mais sans le cul.

Donc moins bien. Donc je m'abstiens.

Pareil, le blue album est mon préféré je pense. Mais j'avais bien aimé Maladroit (j'ai découvert par lui, ça joue surement). Pinkerton me saoule limite un peu. Il me fait l'effet de Sandinista des Clash, jeune je le kiffais sa race, c'était recherché et on pouvait passer des heures à écouter la variété des disques (3 vynils donc à l'époque) mais au final avec le recul, c'est un peu lourd et pompeux, et je leur préfère le premier qui a le mérite d'être basique et écoutable en boucle.

Le Blue Album me fait marrer parce qu'il a le côté teenage nerd pour de vrai, alors qu'après, c'est sur que les mecs ont 40 ans, c'est moins crédible...

Ce qui marche surtout avec Pinkerton, c'est qu'il y a de la vraie déprime dedans, le blue c'est plus "je suis un loser mais j'assume, donc c'est cool".
C'est pas tellement plus recherché, c'est surtout plus touchant ("this is beginning to hurt, this is beginning to be serious", "why bother, it's gonna hurt me, it's gonna kill when you desert me", "my girl's a liar but I stand beside her, she's all I got and I don't wanna be alone") tout ça, c'est pas des conneries potaches d'ado, c'est de la tristesse pure et simple.

Effectivement on peut se marrer de temps en temps mais Pinkerton est très premier degré et triste dans le fond. L'analyse qu'en fait Chuck Klosterman est l'une des plus justes que j'ai lue:

"Weezer definit ce qu'est supposé être la musique emo – si "Seven" de Sunny Day Real Estate est le "Rock around the clock" de l'emo, alors le deuxième effort de Weezer, "Pinkerton", en est le "St Pepper". Le concept d'un songwriter masculin qui exprime ses sentiments devant son public à propos de sa propre et paralysante insécurité est parfaitement réalisé avec Pinkerton et c'est ce qui en fait le document qui définit ce langage. Mais il y'a un rebondissement. Traditionnellement, les chanteurs de groupes emo mettent sur pied un contrat métaphorique avec leur fanbase. Le message est celui-ci : "je suis en train de vous dire exactement ce que je ressens, même si ce sentiment est problématique, embarrassant et temporaire, parce que nous sommes définitivement les mêmes personnes. Nous avons les mêmes sentiments, même si certains de ces sentiments ne sont pas réels". Pour les fans hard-core de Weezer, cette expérience est arrivée quand ils ont écouté Pinkerton. Ce qu'ils n'ont pas su réaliser est que cette connection était accidentelle. Cuomo n'a pas écrit ces mots pour se connecter aux gens. Il n'a pas essayé consciemment d'aider des adolescents confus de se comprendre eux-mêmes. Ca s'est juste trouvé comme ça. Mais l'hypothèse était que Cuomo avait construit ce niveau d'empathie et que cette construction a été, à un certain degré, irréelle. Cela devait être – au moins partiellement – un changement de carrière. Aucune personne humaine réaliste n'attend une authenticité absolue d'aucun musicien ; cette attente serait naïve et cela contredit tout ce que l'on sait sur la façon dont l'art est présenté dans le monde post-moderne. Alors quand il se trouve que quelqu'un le fait – quand quelqu'un ne fabrique pas des sentiments dans un but artistique- on interprète mal quelle en est la motivation. Rivers Cuomo est un songwriter tellement solipsiste que ses fans ne peuvent pas accepter qu'il ne soit pas en train de leur donner exactement ce qu'ils veulent. A tout moment quand il examine le processus d'être vivant, il ne pense réellement à personne d'autre qu'à lui-même. Il est au-delà de l'emo, et il n'est pas en train de mentir à propos de quoi que ce soit."