Beak>
Couple In A Hole |
Label :
Invada |
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J'vais pas vous refaire le topo sur l'adaptation française des titres de films, mais là, traduire Couple In A Hole par Sauvages... Je vous l'accorde, "Un couple dans un trou" c'est limite limite & ça peut appeler bon nombre d'interprétation douteuse, mais pourquoi ne pas garder le titre original ? Bref...
Pour tout vous dire, je n'ai pas vu ce film. Je ne pourrais donc pas vous dire à quel point la musique illustre à merveille la vie de ce couple dans la forêt, à quel point ce <mettre un des morceaux de l'album> accompagne parfaitement l'angoisse de Karen (oui, j'ai quand même lu le pitch du film), donc je vais prendre ce disque comme un album de Beak>, même si ce n'en est pas vraiment un. Vous allez comprendre.
Si je dis que ce n'est pas un album à part entière, c'est parce qu'il n'y "que" cinq titres inédits, pour le reste ils ont pioché dans leurs précédents albums, ce qui donne à ce disque des airs de best of, de compilation, mais vu la qualité des titres choisis ("Backwell, "Eggdog", "I Know" et j'en passe), on ne peut que se réjouir d'une tracklist si bien foutue. Il faut tout de même garder à l'esprit qu'il s'agit d'une bande originale, qui doit servir les images & la mise en scène, pour ne pas être un peu déçu par la durée des titres inédits. En effet, il s'agit plus d'intermèdes, de titres dépassant rarement les deux minutes, mais qui, en si peu de temps, arrivent à dégager une ambiance, une sorte de claustrophobie rythmique, ou justement sans rythme, ils arrivent à décrire une tension palpable ("Embers") qui aurait presque sa place dans un film d'horreur, quand la fille fouille la maison à la recherche de sa copine sans avoir que le tueur la suit, vous voyez le genre. "Timeshare" est une petite merveille qui rappelle les travaux du groupe avec Anika, on imagine bien la voix rauque de l'allemande se coller dessus. Le mélange de titres connus et de ces moments de découvertes font de ce disque un objet presque indispensable à tout amateur de krautrock quelque peu chelou. Et quand l'album se termine sur "I Know", on peut légitimement se dire que l'on a pas besoin de voir le film pour apprécier ce disque. Même si forcément, ça donne envie de voir cette musique mise en image, l'effet doit être saisissant.
Alors album, compilation, bande originale, l'appellation n'a que peu d'importance ici, tant le disque regorge d'excellents titres, je ne vais pas faire le coup de "c'est la meilleure porte d'entrée pour l'univers de Beak>", c'est plutôt un nouvel angle d'attaque, ce mélange de titres connus & d'inédits, ce tout savamment mélangé donne quelque chose de surprenant, pas du tout la redite qu'on aurait pu craindre.
Pour tout vous dire, je n'ai pas vu ce film. Je ne pourrais donc pas vous dire à quel point la musique illustre à merveille la vie de ce couple dans la forêt, à quel point ce <mettre un des morceaux de l'album> accompagne parfaitement l'angoisse de Karen (oui, j'ai quand même lu le pitch du film), donc je vais prendre ce disque comme un album de Beak>, même si ce n'en est pas vraiment un. Vous allez comprendre.
Si je dis que ce n'est pas un album à part entière, c'est parce qu'il n'y "que" cinq titres inédits, pour le reste ils ont pioché dans leurs précédents albums, ce qui donne à ce disque des airs de best of, de compilation, mais vu la qualité des titres choisis ("Backwell, "Eggdog", "I Know" et j'en passe), on ne peut que se réjouir d'une tracklist si bien foutue. Il faut tout de même garder à l'esprit qu'il s'agit d'une bande originale, qui doit servir les images & la mise en scène, pour ne pas être un peu déçu par la durée des titres inédits. En effet, il s'agit plus d'intermèdes, de titres dépassant rarement les deux minutes, mais qui, en si peu de temps, arrivent à dégager une ambiance, une sorte de claustrophobie rythmique, ou justement sans rythme, ils arrivent à décrire une tension palpable ("Embers") qui aurait presque sa place dans un film d'horreur, quand la fille fouille la maison à la recherche de sa copine sans avoir que le tueur la suit, vous voyez le genre. "Timeshare" est une petite merveille qui rappelle les travaux du groupe avec Anika, on imagine bien la voix rauque de l'allemande se coller dessus. Le mélange de titres connus et de ces moments de découvertes font de ce disque un objet presque indispensable à tout amateur de krautrock quelque peu chelou. Et quand l'album se termine sur "I Know", on peut légitimement se dire que l'on a pas besoin de voir le film pour apprécier ce disque. Même si forcément, ça donne envie de voir cette musique mise en image, l'effet doit être saisissant.
Alors album, compilation, bande originale, l'appellation n'a que peu d'importance ici, tant le disque regorge d'excellents titres, je ne vais pas faire le coup de "c'est la meilleure porte d'entrée pour l'univers de Beak>", c'est plutôt un nouvel angle d'attaque, ce mélange de titres connus & d'inédits, ce tout savamment mélangé donne quelque chose de surprenant, pas du tout la redite qu'on aurait pu craindre.
Parfait 17/20 | par X_Lok |
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