The Soft Moon
Deeper |
Label :
Captured Tracks |
||||
Qu'il est oppressant ce Deeper... Avec ces sonorités directement sorties des batcaves des années 90, il ne fait pas bon écouter ce disque en pleine nuit, moi je vous le dis. Même si les ambiances diffèrent, le sentiment général n'est pas à la gaudriole. On le sentait déjà avec Zeros, mais une étape est franchie avec ce disque. La rythmique lourde, saccadée ou appuyée, toujours soutenue par cette basse d'outre tombe, et Luis Vasquez a pris la décision de mettre en avant sa voix, et par conséquent les textes. Ce qui bien sûr ne l'empêche de produire des titres on ne peut plus cinématographique (le flippant "Wrong" avec ses rythmiques métalliques), chaque titre est comme un palier, avec lesquels on s'enfonce plus profondément & intensément dans on ne sait trop quoi, avec des pauses, des accélérations, écouter l'album d'une traite se révèle presque physique comme expérience. Surtout si on reste vraiment jusqu'au bout.
Toujours à mi chemin entre la new wave & l'indus, ne crachant pas sur quelques ambiances gothiques par moments, nous rappelant les riches heures des compiles Elegy qui regroupaient en leur temps la crème de cette musique pour corbeaux, Deeper se révèle immédiatement addictif, et chaque titre est suffisamment puissant pour survivre sans les autres, mais l'entité globale que forme ce disque est tout bonnement ahurissante, avec en point d'orgue le morceau titre, le bien nommé "Deeper", messe tribale industrielle flippante qui nous cueille en pleine perte de repères. Pour les plus endurants, The Soft Moon clôt ce disque avec "Being", final hystérique avec ce sample rembobiné à l'envi qui nous murmure "I can't see my face" pour nous éclater en pleine gueule, et nous laisser pour mort, un larsen en guise de dernier râle...
On commence par subir ce disque, douloureusement, profondément, puis on prend son courage à deux mains pour se relever, retomber... Au final on en redemande, masochistes que nous sommes, car ce disque fait partie de ceux qu'on mérite, de ceux pour lesquels il faut faire un effort, sans quoi on passerait à côté d'un disque hallucinant, physique & mystique à la fois.
Toujours à mi chemin entre la new wave & l'indus, ne crachant pas sur quelques ambiances gothiques par moments, nous rappelant les riches heures des compiles Elegy qui regroupaient en leur temps la crème de cette musique pour corbeaux, Deeper se révèle immédiatement addictif, et chaque titre est suffisamment puissant pour survivre sans les autres, mais l'entité globale que forme ce disque est tout bonnement ahurissante, avec en point d'orgue le morceau titre, le bien nommé "Deeper", messe tribale industrielle flippante qui nous cueille en pleine perte de repères. Pour les plus endurants, The Soft Moon clôt ce disque avec "Being", final hystérique avec ce sample rembobiné à l'envi qui nous murmure "I can't see my face" pour nous éclater en pleine gueule, et nous laisser pour mort, un larsen en guise de dernier râle...
On commence par subir ce disque, douloureusement, profondément, puis on prend son courage à deux mains pour se relever, retomber... Au final on en redemande, masochistes que nous sommes, car ce disque fait partie de ceux qu'on mérite, de ceux pour lesquels il faut faire un effort, sans quoi on passerait à côté d'un disque hallucinant, physique & mystique à la fois.
Excellent ! 18/20 | par X_Lok |
En ligne
337 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages