Ufomammut
Oro - Opus Alter |
Label :
Neurot |
||||
Cinq mois, vous avouerez que c'est un peu long pour changer de face. Même si la musique gravée dessus est d'une lourdeur sans nom, on ne met pas si longtemps pour changer la face d'un disque ! Et ben ces mecs là l'ont décidé ainsi.
Oro - Opus Alter, seconde face de l'Opus Primum nous arrive enfin, pour nous enfoncer plus profond encore. Si là bas tout est neuf et tout est sauvage, ici la lenteur, la lourdeur, la profondeur est de mise. Hurlements d'outre tombe murmuré derrière le mur du son développé par ces trois mecs est colossal. Ok, j'ai pas vraiment de matière pour comparer n'étant arrivé à cette musique que sur le tard, mais chaque note de basse, chaque riff, chaque claquement de caisse claire semble faite pour vous terrasser. "Sulphurdew" qui semble sans fin avec ce riff répété, à peine modifié par l'entrée des coups de butoir de la grosse caisse, un semblant de psychédélisme émerge par la répétition, une hypnose, bande son idéale pour un bad trip qui n'en finit plus, cauchemar de presque quinze minutes, ses hurlements qui reviennent... les longs titres s'enchainent (presque quarante cinq minutes pour cinq titres) faisant sombrer dans un dédale psychotique (la merveille "Sublime", presque le pendant stoner d'un Godspeed, suivi d'un chaotique "Deityrant" à la transition parfaite) sans aucune issue.
Finalement, quand on écoute ces disques complémentaires, on se dit que cinq mois c'est pas si mal en fait. Oro, qu'il faut voir comme un tout, dix titres, cette symphonie qui se recoupe, s'éloigne d'elle même, revient à son point d'orgue, ne devrait prendre sa forme majestueuse qu'à l'écoute des dix titres sans pause, juste le temps de retourner la galette, à l'instar de la trilogie de Blut Aus Nord. Mais entre nous, faut quand même les avoir sacrément accrochées pour tenir les deux faces. Mais tentez donc l'expérience, vous en sortirez changé, un peu. Peut-être. Si vous en sortez...
Oro - Opus Alter, seconde face de l'Opus Primum nous arrive enfin, pour nous enfoncer plus profond encore. Si là bas tout est neuf et tout est sauvage, ici la lenteur, la lourdeur, la profondeur est de mise. Hurlements d'outre tombe murmuré derrière le mur du son développé par ces trois mecs est colossal. Ok, j'ai pas vraiment de matière pour comparer n'étant arrivé à cette musique que sur le tard, mais chaque note de basse, chaque riff, chaque claquement de caisse claire semble faite pour vous terrasser. "Sulphurdew" qui semble sans fin avec ce riff répété, à peine modifié par l'entrée des coups de butoir de la grosse caisse, un semblant de psychédélisme émerge par la répétition, une hypnose, bande son idéale pour un bad trip qui n'en finit plus, cauchemar de presque quinze minutes, ses hurlements qui reviennent... les longs titres s'enchainent (presque quarante cinq minutes pour cinq titres) faisant sombrer dans un dédale psychotique (la merveille "Sublime", presque le pendant stoner d'un Godspeed, suivi d'un chaotique "Deityrant" à la transition parfaite) sans aucune issue.
Finalement, quand on écoute ces disques complémentaires, on se dit que cinq mois c'est pas si mal en fait. Oro, qu'il faut voir comme un tout, dix titres, cette symphonie qui se recoupe, s'éloigne d'elle même, revient à son point d'orgue, ne devrait prendre sa forme majestueuse qu'à l'écoute des dix titres sans pause, juste le temps de retourner la galette, à l'instar de la trilogie de Blut Aus Nord. Mais entre nous, faut quand même les avoir sacrément accrochées pour tenir les deux faces. Mais tentez donc l'expérience, vous en sortirez changé, un peu. Peut-être. Si vous en sortez...
Bon 15/20 | par X_Lok |
En ligne
274 invités et 0 membre
Au hasard Balthazar
Sondages