The Electric Soft Parade
Holes In The Wall |
Label :
Db |
||||
Les frangins, c'est à la mode.
Ceux-ci ont beaucoup écouté Beck, les Beatles et Blur, et pratiquent une pop-rock plutôt facile, à tout point de vue. Holes In The Wall ne nous emmène pas bien loin, et s'il est bien une chose qu'on peut lui reprocher, c'est d'user du vu et revu. On est en présence d'un album qui n'aura aucun mal à passer inaperçu. C'est peut-être conclure un peu vite. L'album est fade mais cache quelques petites chansons sympas qui nous évitent de laisser la désagréable sensation d'une perte de temps nous envahir. "There's A Silence" est groovy et bien foutue, juste assez longue pour garder le plaisir intact. "Silent To The Dark" nous offre un début poppy et une fin ambiant sympathique. "Holes In The Wall" est un jolie petite balade. Et "Red Ballon For Me" cloture bien l'album.
Reste que musicalement, on joue à deviner à qui il ont piqué les riffs, on attend un vrai break de batterie pendant tout l'album et on s'agace vite du flanger à toutes les sauces (grattes, chant, batterie). Bref, alors que leur dernier album en date, The American Adventure, semble de bien meilleure facture, Holes In The Wall n'est qu'un album moyen, juste écoutable, banal et bien mou.
Dommage.
Ceux-ci ont beaucoup écouté Beck, les Beatles et Blur, et pratiquent une pop-rock plutôt facile, à tout point de vue. Holes In The Wall ne nous emmène pas bien loin, et s'il est bien une chose qu'on peut lui reprocher, c'est d'user du vu et revu. On est en présence d'un album qui n'aura aucun mal à passer inaperçu. C'est peut-être conclure un peu vite. L'album est fade mais cache quelques petites chansons sympas qui nous évitent de laisser la désagréable sensation d'une perte de temps nous envahir. "There's A Silence" est groovy et bien foutue, juste assez longue pour garder le plaisir intact. "Silent To The Dark" nous offre un début poppy et une fin ambiant sympathique. "Holes In The Wall" est un jolie petite balade. Et "Red Ballon For Me" cloture bien l'album.
Reste que musicalement, on joue à deviner à qui il ont piqué les riffs, on attend un vrai break de batterie pendant tout l'album et on s'agace vite du flanger à toutes les sauces (grattes, chant, batterie). Bref, alors que leur dernier album en date, The American Adventure, semble de bien meilleure facture, Holes In The Wall n'est qu'un album moyen, juste écoutable, banal et bien mou.
Dommage.
Pas terrible 9/20 | par Boom |
Posté le 08 juillet 2004 à 11 h 19 |
Pour moi, Electric Soft Parade renouvelle sans renouveler le genre... Comme le disait si bien Boom, on cherche à qui ils ont pu piquer les riffs, mais sans jamais trouver, et sans jamais trouver de groupes vers qui les rapprocher. Pour moi ces petits détails en font un bon petit groupe, sachant aussi bien manier les chansons énergisantes et les ballades british, même si au bout de nombreuses nombreuses nombreuses écoutes, on trouve la fin du CD de moins bonne facture que le début. C'est le genre de groupe auquel on adhère complètement ou bien on n'y trouve aucun intérêt. Personnellement j'adhère totalement et je dis longue vie à Electric Soft Parade ! Bientôt une critique sur The American Adventure qui a confirmé leur talent !
Sympa 14/20
Posté le 13 octobre 2004 à 23 h 19 |
Voici un album plutôt déroutant... Une foultitude d'éloges dessus m'ont poussé à y prêter une oreille. D'abord un peu surpris, puis (trop) vite lassé. Malheureusement les chansons se succèdent et se ressemblent étrangement, et désagréablement. Certes on y voit une bonne volonté, mais qu'est ce qu'on s'ennuie... On notera vite fait la présence de deux "singles" que sont "Silent In The Dark" et "Empty At The End", mais pas de quoi en faire un plat...
Moyen 10/20
Posté le 27 septembre 2005 à 11 h 15 |
Il existe un vieil adage qui dit qu'on passe 20 ans à écrire son premier disque et 6 mois à écrire le second ... Voici donc les 20 premières années des frangins White d'Electric Soft Parade.
Il existe un vieil adage qui dit qu'on essaye toujours paraitre plus intelligent qu'on ne l'est vraiment au premier rendez-vous, et en effet toutes les chansons sont ici habillées de leurs plus belles parures, de petites trouvailles bien senties mais aussi d'un trop plein sonore, un synthé ici, accordéon par là, piano à gauche, cordes à droite (et adroites) ... c'est un peu trop.
Pas mal de chansons sont truffées de changements rythmes, de tonalités ma foi très intéressantes mais un peu superflues, les morceaux auraient gagné à être traités avec plus de simplicité, ce que démontrera avec bonheur "The American Adventure". On sent Alex et Thom super-motivés pour montrer au monde entier qu'ils ont la classe, qu'ils connaissent leurs classiques ( -ce qui est vrai- ) et qu'ils transforment tout en or ( -ce qui est déjà moins vrai- ). De plus, les chansons sont parfois un peu longues, quelques coupes auraient été une bonne idée vu les 2 ou 3 redondances, et ce sont les morceaux les plus simples qui emportent la mise, "Empty At The End" en tête. Enfin il n'y pas vraiment de ligne directrice, cela part un peu partout, mais heureusement jamais n'importe où.
A côté de ça ..."Same Way Every Day", "Sleep Alone" "Why Do You Try So Hard To Hate Me ?" et les autres, laissent entendre de grandes choses malgré leurs défauts. Les brightoniens ne suivent aucune mode, ne font pas du retro-rock ou de la new new-wave, leur viseur est pointé bien plus haut, vers Liverpool par exemple ... Et il y a déjà cette aisance mélodique que beacoup n'auront tout simplement jamais.
Un disque très prometteur mais pas indispensable.
Il existe un vieil adage qui dit qu'il vaut mieux un premier disque un peu bancal et un second qui déchire sa race, que l'inverse.
Il existe un vieil adage qui dit qu'on essaye toujours paraitre plus intelligent qu'on ne l'est vraiment au premier rendez-vous, et en effet toutes les chansons sont ici habillées de leurs plus belles parures, de petites trouvailles bien senties mais aussi d'un trop plein sonore, un synthé ici, accordéon par là, piano à gauche, cordes à droite (et adroites) ... c'est un peu trop.
Pas mal de chansons sont truffées de changements rythmes, de tonalités ma foi très intéressantes mais un peu superflues, les morceaux auraient gagné à être traités avec plus de simplicité, ce que démontrera avec bonheur "The American Adventure". On sent Alex et Thom super-motivés pour montrer au monde entier qu'ils ont la classe, qu'ils connaissent leurs classiques ( -ce qui est vrai- ) et qu'ils transforment tout en or ( -ce qui est déjà moins vrai- ). De plus, les chansons sont parfois un peu longues, quelques coupes auraient été une bonne idée vu les 2 ou 3 redondances, et ce sont les morceaux les plus simples qui emportent la mise, "Empty At The End" en tête. Enfin il n'y pas vraiment de ligne directrice, cela part un peu partout, mais heureusement jamais n'importe où.
A côté de ça ..."Same Way Every Day", "Sleep Alone" "Why Do You Try So Hard To Hate Me ?" et les autres, laissent entendre de grandes choses malgré leurs défauts. Les brightoniens ne suivent aucune mode, ne font pas du retro-rock ou de la new new-wave, leur viseur est pointé bien plus haut, vers Liverpool par exemple ... Et il y a déjà cette aisance mélodique que beacoup n'auront tout simplement jamais.
Un disque très prometteur mais pas indispensable.
Il existe un vieil adage qui dit qu'il vaut mieux un premier disque un peu bancal et un second qui déchire sa race, que l'inverse.
Sympa 14/20
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