Elf Power
When The Red King Comes |
Label :
The Arena Recording Company |
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On ne peut vraiment pas dire que les membres d'Elf Power fassent tout pour rendre leur groupe attractif : nom digne d'un geek fan du Seigneur Des Anneaux, pochette qu'on attribuerait au choix aux groupes de rock progressif ou de metal symphonique les plus affreux (pléonasme)... Il y a vraiment de quoi partir en courant. Sauf qu'en se penchant un peu sur leur cas, on remarque qu'ils sont originaires d'Athens en Georgie et qu'ils font partie des membres fondateurs du collectif Elephant 6. Et là, ça devient tout de suite plus intéressant.
On est d'ailleurs tout de suite fixé dès les premiers morceaux : Elf Power s'inscrit dans la plus pure tradition pop lo-fi mélodique du collectif. Production artisanale (mais pas trop), mélodies à tomber, voix débonnaires... Le tout formant une espèce d'ambiance colorée et psychédélique envoûtante et complètement addictive. Les amateurs des Beach Boys, Byrds, Apples In Stereo et autres Guided By Voices se pourlècheront avidement de ce breuvage mystérieux. When The Red King Comes contient toutes les caractéristiques obligatoires de cette scène désirant faire revivre la pop sixties : guitares sales, harmonies vocales enjouées et toujours ces trouvailles confondantes d'ingéniosité qui transforment une simple mélodie en trip bariolé fascinant.
Comme toujours chez Elephant 6, on retrouve également au fil des morceaux les participations de divers membres du collectif. Sont donc présents, entres autres, Jeff Mangum de Neutral Milk Hotel sur quelques backing vocals ou encore Kevin Barnes des géniaux Of Montreal au sitar parmi d'autres hirsutes en sandales.
Petits bémols toutefois : le groupe se fend d'une reprise du "Needles In The Camels Eye" de Brian Eno, morceau déjà repris un million de fois, dans une version bricolée mais pourtant inutile. Ensuite, on retrouve dans les paroles les thèmes redoutés à la vue de la pochette. L'ensemble des textes conte ainsi un voyage initiatique dans le royaume du roi rouge, descriptifs neuneus et péripéties ridicules à l'appui. Le tout explicité dans le livret pour être sûr que l'auditeur ne passe à côté de cette ‘expérience unique'. Certains groupes devraient vraiment lâcher un peu les substances psychotropes parfois...
On est d'ailleurs tout de suite fixé dès les premiers morceaux : Elf Power s'inscrit dans la plus pure tradition pop lo-fi mélodique du collectif. Production artisanale (mais pas trop), mélodies à tomber, voix débonnaires... Le tout formant une espèce d'ambiance colorée et psychédélique envoûtante et complètement addictive. Les amateurs des Beach Boys, Byrds, Apples In Stereo et autres Guided By Voices se pourlècheront avidement de ce breuvage mystérieux. When The Red King Comes contient toutes les caractéristiques obligatoires de cette scène désirant faire revivre la pop sixties : guitares sales, harmonies vocales enjouées et toujours ces trouvailles confondantes d'ingéniosité qui transforment une simple mélodie en trip bariolé fascinant.
Comme toujours chez Elephant 6, on retrouve également au fil des morceaux les participations de divers membres du collectif. Sont donc présents, entres autres, Jeff Mangum de Neutral Milk Hotel sur quelques backing vocals ou encore Kevin Barnes des géniaux Of Montreal au sitar parmi d'autres hirsutes en sandales.
Petits bémols toutefois : le groupe se fend d'une reprise du "Needles In The Camels Eye" de Brian Eno, morceau déjà repris un million de fois, dans une version bricolée mais pourtant inutile. Ensuite, on retrouve dans les paroles les thèmes redoutés à la vue de la pochette. L'ensemble des textes conte ainsi un voyage initiatique dans le royaume du roi rouge, descriptifs neuneus et péripéties ridicules à l'appui. Le tout explicité dans le livret pour être sûr que l'auditeur ne passe à côté de cette ‘expérience unique'. Certains groupes devraient vraiment lâcher un peu les substances psychotropes parfois...
Bon 15/20 | par Abe-sapien |
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