Hermano
...Into The Exam Room |
Label :
Suburban |
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Le parcours artistique de Hermano poursuit son évolution. Parti avec un premier album dans la droite lignée de Kyuss et ayant évolué sur le second vers un rock inspiré et communicatif, le groupe marque avec Into The Exam Room une nouvelle étape dans son développement artistique.
John Garcia et sa bande nous happe d'entrée par deux mandales suintant le rock'n'roll et débordant de groove. Hermano pose tout de suite ses balloches sur la table; ils ne sont pas là pour rigoler. Tout d'abord il y a ce son : gras, ample et puissant. Celui-ci permet aux riffs maousses de prendre une ampleur peu commune, on n'avait pas entendu plus tonitruant depuis les Melvins... Techniquement ensuite, le groupe ne s'égare pas dans le tricotage vain et inoffensif, rien n'est superflu (à part les solos totalement inutiles), le but n'est pas d'en mettre plein la vue mais de tisser des ambiances diverses et puissantes. Confirmation par la suite avec des titres acoustiques tout aussi intéressants ("Dark Horse II", "Bona-Fide", "At The Bar"). La deuxième partie du disque est d'ailleurs entièrement composée de ce rock teinté de multiples influences des musiques du sud des Etats-Unis. Le groupe signe même ici quelques uns de ses tout meilleurs morceaux : "Kentucky", "Hard Working Wall" ou le terrible enchaînement "Don't Call Your Mama" / "Adoption Boy"...
John Garcia franchit une nouvelle étape dans l'élaboration et les arrangements de ses lignes de chant. Il développe ce qu'il avait expérimenté sur Dare I Say : des mélodies viscérales, tendues et tout en nuances d'un côté et des déclamations plus directes et rentre dedans de l'autre. Il introduit également sur cet album des choeurs multiples afin d'étoffer encore l'impact émotionnel de certains passages ("Left Side Bleeding", "Our Desert Home"). Toujours plus proche de sa famille et fier de ses enfants, et après le très touchant "My Boy" sur l'album précédent, il laisse cette fois ses enfants chanter la magnifique ballade finale "Letters From Madrid" ce qui en dit long sur l'état d'esprit du bonhomme. Un exemple à suivre...
Into The Exam Room est bien le digne successeur de Dare I Say. Le groupe propose toujours un enchainement de titres aux couleurs et ambiances bien spécifiques. Chaque morceau possède ses propres caractéristiques musicales et vocales pour un résultat jamais lassant. Au bout de trois albums, Hermano a su se forger un style reconnaissable en mêlant habilement l'électricité et l'acoustique et s'inspirant de tout un pan de la musique américaine. Ils se démarquent par ce fait de leurs prestigieux ainés et ouvrent une nouvelle voie dans le désert...
John Garcia et sa bande nous happe d'entrée par deux mandales suintant le rock'n'roll et débordant de groove. Hermano pose tout de suite ses balloches sur la table; ils ne sont pas là pour rigoler. Tout d'abord il y a ce son : gras, ample et puissant. Celui-ci permet aux riffs maousses de prendre une ampleur peu commune, on n'avait pas entendu plus tonitruant depuis les Melvins... Techniquement ensuite, le groupe ne s'égare pas dans le tricotage vain et inoffensif, rien n'est superflu (à part les solos totalement inutiles), le but n'est pas d'en mettre plein la vue mais de tisser des ambiances diverses et puissantes. Confirmation par la suite avec des titres acoustiques tout aussi intéressants ("Dark Horse II", "Bona-Fide", "At The Bar"). La deuxième partie du disque est d'ailleurs entièrement composée de ce rock teinté de multiples influences des musiques du sud des Etats-Unis. Le groupe signe même ici quelques uns de ses tout meilleurs morceaux : "Kentucky", "Hard Working Wall" ou le terrible enchaînement "Don't Call Your Mama" / "Adoption Boy"...
John Garcia franchit une nouvelle étape dans l'élaboration et les arrangements de ses lignes de chant. Il développe ce qu'il avait expérimenté sur Dare I Say : des mélodies viscérales, tendues et tout en nuances d'un côté et des déclamations plus directes et rentre dedans de l'autre. Il introduit également sur cet album des choeurs multiples afin d'étoffer encore l'impact émotionnel de certains passages ("Left Side Bleeding", "Our Desert Home"). Toujours plus proche de sa famille et fier de ses enfants, et après le très touchant "My Boy" sur l'album précédent, il laisse cette fois ses enfants chanter la magnifique ballade finale "Letters From Madrid" ce qui en dit long sur l'état d'esprit du bonhomme. Un exemple à suivre...
Into The Exam Room est bien le digne successeur de Dare I Say. Le groupe propose toujours un enchainement de titres aux couleurs et ambiances bien spécifiques. Chaque morceau possède ses propres caractéristiques musicales et vocales pour un résultat jamais lassant. Au bout de trois albums, Hermano a su se forger un style reconnaissable en mêlant habilement l'électricité et l'acoustique et s'inspirant de tout un pan de la musique américaine. Ils se démarquent par ce fait de leurs prestigieux ainés et ouvrent une nouvelle voie dans le désert...
Parfait 17/20 | par Abe-sapien |
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