Cowboy Junkies
Early 21st Century Blues |
Label :
Latent |
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Les Cowboy Junkies sont un groupe attachant. Une vingtaine d'années de carrière, un chef d'œuvre inégalable dés 1988 (The Trinity Sessions), et père spirituel de Mazzy Star, Tarnation, et autre Red House Painters.
En plus d'être attachants, ils sont aussi sacrément entêtés ! 20 ans qu'ils nous peaufinent la même folk éthérée à la manière d'un orfèvre. Sans cesse sur le métier remettre son ouvrage dit l'adage. C'est on ne peut plus vrai dans le cas du clan Timmins, qui nous sort des albums avec une régularité digne d'un métronome.
Donc les Cowboy Junkies cuvée 2005, c'est ce Early 21st Century Blues. Album concept sur le thème de la guerre et de la paix, mais aussi album de reprises. Au programme entre autres "Licence to Kill" de Dylan, "You're Missing" et "Two Brother Under A Bridge" de Springsteen ainsi que "Isn't It A Pity" de George Harrisson. Ca reste du classique, voire du cliché tant et si bien qu'on cherche en vain une cover d'un Neil Young quelconque. Sauf que les Cowboy Junkies ont le don d'embellir tout ce qu'ils touchent. Ce n'est pas pour rien que Lou Reed a qualifié de 'version définitive' leur reprise de "Sweet Jane". Même "One" de U2 devient magnifique quand c'est Margo Timmins qui la chante, et ce malgré l'excellente interprétation qu'en avait déjà fait Johnny Cash. Et dieu sait que L'Homme En Noir savait y faire.
Donc, de bout en bout, on est en terrain connu pour qui a déjà écouté un disque des Cowboy Junkies. La prise de risque est minimum. Minimum parce qu'elle n'intervient que sur une seule plage, l'avant dernière du disque, lorsque le groupe se colle au "I Don't Wanna Be A Soldier" de Lennon. Lennon ben voyons, on est en plein sur le fil du rasoir là ! Non en effet, l'audace de cette reprise ne réside pas dans le choix du titre, mais dans l'interprétation que le groupe en fait. Les Cowboy Junkies ajoutent à leur folk une rythmique presque funk, maltraitée par la guitare saturée de Michael Timmins. Le chant de Margo est envoutant et met parfaitement en valeur les passages hip hop d'un certain "Rebel". Hip Hop/Cowboy Junkies? Cherchez l'erreur, mais force est de constater que l'ensemble fonctionne à merveille. Et c'est bien dommage que cette audace ne soit pas plus récurrente sur ce disque. Si seulement les Cowboy Junkies nous avaient bien plus trainés hors de leurs sentiers battus !
En plus d'être attachants, ils sont aussi sacrément entêtés ! 20 ans qu'ils nous peaufinent la même folk éthérée à la manière d'un orfèvre. Sans cesse sur le métier remettre son ouvrage dit l'adage. C'est on ne peut plus vrai dans le cas du clan Timmins, qui nous sort des albums avec une régularité digne d'un métronome.
Donc les Cowboy Junkies cuvée 2005, c'est ce Early 21st Century Blues. Album concept sur le thème de la guerre et de la paix, mais aussi album de reprises. Au programme entre autres "Licence to Kill" de Dylan, "You're Missing" et "Two Brother Under A Bridge" de Springsteen ainsi que "Isn't It A Pity" de George Harrisson. Ca reste du classique, voire du cliché tant et si bien qu'on cherche en vain une cover d'un Neil Young quelconque. Sauf que les Cowboy Junkies ont le don d'embellir tout ce qu'ils touchent. Ce n'est pas pour rien que Lou Reed a qualifié de 'version définitive' leur reprise de "Sweet Jane". Même "One" de U2 devient magnifique quand c'est Margo Timmins qui la chante, et ce malgré l'excellente interprétation qu'en avait déjà fait Johnny Cash. Et dieu sait que L'Homme En Noir savait y faire.
Donc, de bout en bout, on est en terrain connu pour qui a déjà écouté un disque des Cowboy Junkies. La prise de risque est minimum. Minimum parce qu'elle n'intervient que sur une seule plage, l'avant dernière du disque, lorsque le groupe se colle au "I Don't Wanna Be A Soldier" de Lennon. Lennon ben voyons, on est en plein sur le fil du rasoir là ! Non en effet, l'audace de cette reprise ne réside pas dans le choix du titre, mais dans l'interprétation que le groupe en fait. Les Cowboy Junkies ajoutent à leur folk une rythmique presque funk, maltraitée par la guitare saturée de Michael Timmins. Le chant de Margo est envoutant et met parfaitement en valeur les passages hip hop d'un certain "Rebel". Hip Hop/Cowboy Junkies? Cherchez l'erreur, mais force est de constater que l'ensemble fonctionne à merveille. Et c'est bien dommage que cette audace ne soit pas plus récurrente sur ce disque. Si seulement les Cowboy Junkies nous avaient bien plus trainés hors de leurs sentiers battus !
Sympa 14/20 | par Tomveil |
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