Matt Elliott

Drinking Songs

Drinking Songs

 Label :     Ici D'Ailleurs 
 Sortie :    lundi 07 février 2005 
 Format :  Album / CD   

Pour son deuxième album solo, Matt Elliott poursuit le travail commencé avec The Mess We Made.

Travail d'introspection où pianos, violoncelles, guitares et choeurs russes se mêlent de manière touchante.
L'ambiance pourrait être celle d'un paysage hivernal de Russie, où les arbres sont nus et les chemins deserts et givrés.

Rares sont les disques aussi tristes, aussi éprouvants. Les arpèges magnifiques se succèdent, nous enfoncant chaque fois un peu plus dans un univers mystique.
Le summum se tiendrait peut-etre dans le morceau "Kursk", hymne aux disparus du sous-marin.
Difficile d'en parler plus tant les images qu'il évoque sont nombreuses.

Matt Elliott, originaire de Bristol, anciennement 'Third Eye Foundation' nous livre là un extraordianaire album intemporel et profondément humain, un album presque inespéré et en tout cas inatendu.


Exceptionnel ! !   19/20
par Del4Candy


 Moyenne 14.25/20 

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Posté le 13 mars 2005 à 00 h 12

Déjà, après l'achat, je reste fixé sur la pochette et lis toutes les remarques et dédicaces de Matt Elliott: l'objet en lui-même me plaît, cette image du penseur las devant son verre me plaît...

Play: on rentre tout de suite dans cette ambiance de sobre désenchantement poussé par des arpèges qui s'entrelacent magnifiquement, le son d'un piano, des choeurs russes, hum, j'ai ma vodka qui me caresse la gorge et ces échos qui me trottent dans la tête, les pièces sont longues, se suivent bien, habitées par ce climat légèrement pressant... Le début de "Kursk" vient ensuite me secouer de ma douce torpeur... Cette fois, je suis tendu au fur et à mesure que se déroule cette merveille de morceau. Tension dont je ne serai délivré que lors du dernier morceau "The Maid We Messed", où l'électronique de Matt Elliott (ex-Third Eye Foundation, c'est pas rien...) se mêle magnifiquement aux cordes déployées pour l'occasion pour presque 20 minutes de tête dans les étoiles.
Stop: je me ressers une vodka...

Play...
Parfait   17/20



Posté le 10 juin 2005 à 22 h 01

Je flâne chez un disquaire, ne sais quoi acheter. Mais que la difficulté de sortir sans rien est grande ! ... Je cherche de plus en plus frénétiquement, et tombe enfin sur une pochette qui retient mon attention : c'est un songeur, la mine vide et la bouteille pleine. La fumée d'une cigarette souffre-douleur flotte dans un décor vieillot intimiste. Séduite par cette image, je me dis que la musique ne pourra que me faire rêver autant que ce jeune homme pensif.

Et je ne me suis pas trompée. Cet album semble venir d'un au-delà musical, d'un univers où la modernité s'allie à l'ancien. Alchimie épatante, merveilleuse émotion triste. Noirceur enivrante et lointaine.
Paroxysme du désespoir : "The Kursk" et ses quelques mots givrés, crachés dans un hurlement intérieur ("The water is rising & slowly we're dying ; We won't see light again").
L'album nous entraîne, comme un verre d'alcool, vers des paysages inconnus, où notre inconscient semble se plaire. Piano et cordes ont une dimension inhabituelle.Où sommes-nous ? ...

"Drinking Songs" ressemble à l'un de ces matins, après une fête, où l'on se retrouve seul avec la saleté et les fantômes de la veille.
Cette overdose de tristesse me laisse même entrevoir un sourire. Mes oreilles sont rarement aussi contentes et aussi troublées.

Bravo.

(Toujours, il faut toujours soigner son Artwork)
Excellent !   18/20



Posté le 28 janvier 2006 à 11 h 02

Bon, et bien contrebalançons un peu ces louanges et disons un peu de mal de cet album très mal fichu et ennuyeux à mourir. Pour commencer on va dire que sous Third Eye Foundation, Matt Elliott avait sorti un chef-d'oeuvre (Little Lost Soul) qui conjuguait à merveille électronique, organique, acoustique et d'autres choses en 'ique'. Son album solo était pas mal non plus, encore plus cinématographique que Little Lost Soul et plus acoustique aussi. Autre chef-d'oeuvre. Et puis arrive Drinking Songs. Après l'ivresse procurée par The Mess We Made vient la gueule de bois sévère de Drinking Songs, album inconsistant et saoulant. Pas de progression, des 'chansons' d'une longueur et d'une langueur inter-minables, il s'agit là d'un copier/coller de son précédent sans inspiration. "The Kursk" est d'un chiant absolu, ces chants de marins en train de se noyer donnent sérieusement envie de leur filer un coup de main afin d'abréger leurs souffrances (et les nôtres par la même occasion). Le seul morceau de réellement intéressant dans cet amas d'ennui est le remix de son précédent album fait avec "The Maid We Messed". Bien maigre consolation pour un album d'un ennui magistral.
Nul   3/20







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