Diabologum
#3 |
Label :
Lithium |
||||
Cet album fût à sa sortie une mini bombe dans le paysage rock français. En effet le quatuor de Toulouse proposait pour la première fois un style radical et original mélangeant un phrasé plus proche du hip-hop que de la chanson, un rock noisy d'influence américaine mais rempli de samples étranges. Des textes d'une froideur extrême viennent compléter le tableau, ainsi que quelques instrumentaux dont le mythique "La Maman Et La Putain", avec son sample de la scène finale de ce classique de Jean Eustache. Ce disque n'a pas pris une ride et garde sa flamboyance d'origine.
Excellent ! 18/20 | par X_Elmo |
Il existe une édition limitée à 1000 exemplaires offrant deux instrumentaux supplémentaires
Posté le 06 juin 2002 à 17 h 12 |
#3 de Diabologum a effectivement fait grande impression lors de sa sortie... et on se demande pourquoi.
Effectivement, Diabologum a eu une excellente idée : des guitares noise et torturées sur des samples machiavéliques et intellos, avec par dessus des paroles dures et froides non pas chantées mais parlées... c'est UNE excellente idée qui déchire pour une ou deux chansons, mais malheureusement, c'est la seule idée et le seul concept de l'album ! Et dupliquer cela sur la totalité d'un LP, c'est entre la facilité et la panne d'inspiration... et en tout cas, cela peut être très ennuyeux !
Effectivement, Diabologum a eu une excellente idée : des guitares noise et torturées sur des samples machiavéliques et intellos, avec par dessus des paroles dures et froides non pas chantées mais parlées... c'est UNE excellente idée qui déchire pour une ou deux chansons, mais malheureusement, c'est la seule idée et le seul concept de l'album ! Et dupliquer cela sur la totalité d'un LP, c'est entre la facilité et la panne d'inspiration... et en tout cas, cela peut être très ennuyeux !
A éviter 6/20
Posté le 06 juin 2002 à 17 h 34 |
Oui il y a un style Diabologum qui est unique (quel autre groupe français ou même étranger avait-il fait quelque chose de semblable avant ???) et forcément, il est développé tout le long de l'album. En quoi serait-ce un manque d'inspiration chez Diabologum et une démarche normale chez les autres ? Oui l'ensemble de "#3" est assez monolithique au niveau du son par exemple mais les propos, les ambiances proposées sont finalement assez variées (ainsi que le chant selon l'alternance des chanteurs).
C'est vrai que lorsqu'il est sorti, cet album fut une grosse claque (ainsi que les concerts l'accompagnant) et, personnellement, je trouve qu'il a gardé une force intacte que n'arrive pas à entamer Experience par exemple...
C'est vrai que lorsqu'il est sorti, cet album fut une grosse claque (ainsi que les concerts l'accompagnant) et, personnellement, je trouve qu'il a gardé une force intacte que n'arrive pas à entamer Experience par exemple...
Excellent ! 18/20
Posté le 17 mai 2004 à 14 h 34 |
Il y'a plusieures choses sur ce disque : déja la voix d'Arnaud Michniak (à retrouver absolument dans PROGRAMME) qui slamme avec un phrasé très particulier, ainsi que des textes sombres, profonds, très personnels (à la limite, de l'égotisme). Ah, la magnifique désespérance des beaux hardeux en fin de cycle.
Il y'a aussi des samples intelligents comme on l'a dit déjà, <<La maman et la putain>> (regardez le film, c'est comme ça pendant 3 heures, j'aime beaucoup), mais surtout <<Blank Generation>> de Richard Hell réduit à sa plus simple expression : transparent. Le tout est porté par un rock bruitiste à la Sonic Youth très texturé, comme sur les deux bonus, longs instrus terribles, qui annoncent déjà un peu "MERZBOW" (et si ça c'est pas bruitiste texturé, et torturé !).
Au final, je trouve cet album complet et bien foutu, quelque chose qui apporte au rock et à la chanson française, et surtout à ceux qui l'écoutent.
Il y'a aussi des samples intelligents comme on l'a dit déjà, <<La maman et la putain>> (regardez le film, c'est comme ça pendant 3 heures, j'aime beaucoup), mais surtout <<Blank Generation>> de Richard Hell réduit à sa plus simple expression : transparent. Le tout est porté par un rock bruitiste à la Sonic Youth très texturé, comme sur les deux bonus, longs instrus terribles, qui annoncent déjà un peu "MERZBOW" (et si ça c'est pas bruitiste texturé, et torturé !).
Au final, je trouve cet album complet et bien foutu, quelque chose qui apporte au rock et à la chanson française, et surtout à ceux qui l'écoutent.
Parfait 17/20
Posté le 19 mars 2005 à 10 h 10 |
Diabologum est sans aucun doute un des groupes français les plus étonnants et les plus intéressants des 90's et "# 3" constitue à la fois leur dernier (vrai) album ainsi que leur chef d'œuvre.
En effet, sur ce disque, nos alchimistes toulousains ne se contentent pas seulement d'élaborer un rock noisy efficace assaisonné de samples ingénieux et de textes scandés comme on cracherait une vérité froide et dure. La véritable prouesse de cet album est de réussir l'équilibre parfait entre une approche très expérimentale ("Les Angles", "La Maman Et La Putain"), et des morceaux plus accessibles voir même très accrocheurs ("365 Jours Ouvrables", "A Découvrir Absolument") sans jamais oublié la poésie.
En résumé, "#3" nous plonge, d'un bout à l'autre du disque dans un monde à la fois dure et poétique, froid et flamboyant, étrange mais tellement familier.
C'est notre monde qu'ils décrivent, mais comme jamais nous n'oserions le regarder.
En effet, sur ce disque, nos alchimistes toulousains ne se contentent pas seulement d'élaborer un rock noisy efficace assaisonné de samples ingénieux et de textes scandés comme on cracherait une vérité froide et dure. La véritable prouesse de cet album est de réussir l'équilibre parfait entre une approche très expérimentale ("Les Angles", "La Maman Et La Putain"), et des morceaux plus accessibles voir même très accrocheurs ("365 Jours Ouvrables", "A Découvrir Absolument") sans jamais oublié la poésie.
En résumé, "#3" nous plonge, d'un bout à l'autre du disque dans un monde à la fois dure et poétique, froid et flamboyant, étrange mais tellement familier.
C'est notre monde qu'ils décrivent, mais comme jamais nous n'oserions le regarder.
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 23 avril 2005 à 17 h 50 |
Diabologum a au moins le mérite de ne pas laisser indifférentes les personnes qui les écoutent. Il y a ceux qui crient à l'imposture musicale, à la fausse bonne idée, aux textes imbéciles, aux phrasés ridicules ..... Puis il y a ceux qui voient dans ce groupe le génie de deux hommes, principalement : M. Cloup et A Michniak. Je fais bien évidemment partie de ceux-là.
Bien sûr c'est particulier à la première écoute, mais le mélange de musique noisy, des voix de Cloup (pour qui j'ai un faible) ou Michniak entre chant et phrasé, des textes surréalistes surtout, font de Diabologum un régal à écouter.
Certains morceaux sont surprenants pour celui qui découvre le groupe avec cet album : l'extrait de "La maman et la putain" est un moment fort, dont l‘intensité du texte est porté par la musique des toulousains.
"Les Angles" est l'un de ces morceaux où les mots chantent d'eux-mêmes dans un phrasé inimitable sur un fond musical minimaliste et inquiétant.
Puis il y a des morceaux fabuleux au son accrocheur et aux paroles cultes (quoiqu'en pensent certains !) : "De la neige en été", "A découvrir absolument", "Il faut" et "365 ouvrables".
Celui qui n'a pas dans sa discothèque un album de Diabologum -et celui-ci en particulier-, a raté un grand moment de l'univers musical français des années 90 !
Bien sûr c'est particulier à la première écoute, mais le mélange de musique noisy, des voix de Cloup (pour qui j'ai un faible) ou Michniak entre chant et phrasé, des textes surréalistes surtout, font de Diabologum un régal à écouter.
Certains morceaux sont surprenants pour celui qui découvre le groupe avec cet album : l'extrait de "La maman et la putain" est un moment fort, dont l‘intensité du texte est porté par la musique des toulousains.
"Les Angles" est l'un de ces morceaux où les mots chantent d'eux-mêmes dans un phrasé inimitable sur un fond musical minimaliste et inquiétant.
Puis il y a des morceaux fabuleux au son accrocheur et aux paroles cultes (quoiqu'en pensent certains !) : "De la neige en été", "A découvrir absolument", "Il faut" et "365 ouvrables".
Celui qui n'a pas dans sa discothèque un album de Diabologum -et celui-ci en particulier-, a raté un grand moment de l'univers musical français des années 90 !
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 27 juin 2005 à 18 h 01 |
#3, c'est un mélange assez improbable: un peu de collage (des samples allant de Tortoise à Polnareff), des guitares noisy et maltraitées, un phrasé très hip-hop, des textes intelligents et un sens de la formule que même Raffarin envie.
#3, c'est un album charnière: la fin de Diabologum et la naissance de Programme et d'Expérience. On commence à apercevoir les styles très particuliers des deux personnalités du groupe et leur opposition: Michniak (froid et réaliste) et Cloup (plus rock et poétique).
#3, c'est un album absolument génial, à découvrir absolument !
#3, c'est un album charnière: la fin de Diabologum et la naissance de Programme et d'Expérience. On commence à apercevoir les styles très particuliers des deux personnalités du groupe et leur opposition: Michniak (froid et réaliste) et Cloup (plus rock et poétique).
#3, c'est un album absolument génial, à découvrir absolument !
Exceptionnel ! ! 19/20
Posté le 24 septembre 2005 à 15 h 28 |
"#3" fait incontestablement partie des bonnes surprises, en matière de rock français, en cette année 96.
Rock noisy réminiscent de Sonic Youth, paroles étranges sur l'existence et ses déboires, et samples divers se superposent pour former des morceaux surprenants et attrayants. La voix parlée renvoie d'ailleurs aux premieres productions de la bande à Thurston Moore, avec cette habillage sonore aussi obscur que lumineux et grinçant.
"De La Neige En Eté", "Il faut", "A Découvrir Absolument", "365 Jours Ouvrables" et "Un Instant Précis" font preuve d'une belle originalité, se révélant être de véritables petits standards de rock à guitares expérimental.
Bel album !
Rock noisy réminiscent de Sonic Youth, paroles étranges sur l'existence et ses déboires, et samples divers se superposent pour former des morceaux surprenants et attrayants. La voix parlée renvoie d'ailleurs aux premieres productions de la bande à Thurston Moore, avec cette habillage sonore aussi obscur que lumineux et grinçant.
"De La Neige En Eté", "Il faut", "A Découvrir Absolument", "365 Jours Ouvrables" et "Un Instant Précis" font preuve d'une belle originalité, se révélant être de véritables petits standards de rock à guitares expérimental.
Bel album !
Bon 15/20
Posté le 04 décembre 2005 à 20 h 54 |
Voilà, à contre courant, la première note positive que je vais attribuer à un groupe ne sera pas destinée à un groupe dit majeur de la scène mondiale mais bien à un groupe de chez nous qui porte la bannière de la "blank generation"!
Cette chronique, elle se justifiera simplement par une phrase qui restera à jamais gravé dans nos têtes d'enculés, une phrase qui a été notre expression fétiche et qui restera comme le sceau de notre amitié "Y à rien à gagner ici"!
Cet album, c'est un peu notre "Nevermind" français, "notre dernier étage", avec des paroles criantes de désespoir qui peuvent parfois nous sembler naïves, mais c'est justement ce qui fait la beauté de cet album qui n'arrondi à aucun moment "les angles"!
Diabologum, c'est un nom de groupe qui n'a l'air de rien mais qui nous plonge dans "un instant précis", cette année 1996 où nos incertitudes se mêlaient aux interrogations de ce groupe "à découvrir absolument"!
Un groupe qui ne doute de rien et qui porte fièrement sa croix pendant "365 jours ouvrables" et qui pense encore que tout peut aller plus mal jusqu'à voir "de la neige en été"!
La lumière existe, elle est là, elle se terre puis jailli à travers ce rock épuré, nous l'avons compris, notre vie ne ressemblera pas à l'histoire de "la maman et la putain" car même si le ciel sur la pochette est couvert, les rayons du soleils nous laverons de notre mélancolie!
On a gagné ici car on doute de rien et qu'on n'est pas des "nez-de-boeuf"!
Je dédie cette chronique volontairement ado à Garenne, garant du poste d'avant-garde et de l'ambiance, en souvenir de l'IUT comme quoi "ce n'est pas perdu pour tout le monde" !
Cette chronique, elle se justifiera simplement par une phrase qui restera à jamais gravé dans nos têtes d'enculés, une phrase qui a été notre expression fétiche et qui restera comme le sceau de notre amitié "Y à rien à gagner ici"!
Cet album, c'est un peu notre "Nevermind" français, "notre dernier étage", avec des paroles criantes de désespoir qui peuvent parfois nous sembler naïves, mais c'est justement ce qui fait la beauté de cet album qui n'arrondi à aucun moment "les angles"!
Diabologum, c'est un nom de groupe qui n'a l'air de rien mais qui nous plonge dans "un instant précis", cette année 1996 où nos incertitudes se mêlaient aux interrogations de ce groupe "à découvrir absolument"!
Un groupe qui ne doute de rien et qui porte fièrement sa croix pendant "365 jours ouvrables" et qui pense encore que tout peut aller plus mal jusqu'à voir "de la neige en été"!
La lumière existe, elle est là, elle se terre puis jailli à travers ce rock épuré, nous l'avons compris, notre vie ne ressemblera pas à l'histoire de "la maman et la putain" car même si le ciel sur la pochette est couvert, les rayons du soleils nous laverons de notre mélancolie!
On a gagné ici car on doute de rien et qu'on n'est pas des "nez-de-boeuf"!
Je dédie cette chronique volontairement ado à Garenne, garant du poste d'avant-garde et de l'ambiance, en souvenir de l'IUT comme quoi "ce n'est pas perdu pour tout le monde" !
Excellent ! 18/20
Posté le 31 mars 2006 à 15 h 21 |
Voici que je me présente devant vous presque 10 ans après la sortie de cet album exceptionnel...
La claque fut mémorable.
Le soundtrack tiré de "La Maman Et La Putain" a été mis en musique de manière magistrale. Et que dire de "365 Jours Par An" ou de "De La Neige En Eté" ? tout simplement SPLENDIDES.
En tous cas, je puis dire aux curieux que cet album n'a vraiment, mais alors vraiment pas pris une ride. Je m'en remets une petite saucée de temps en temps...
Eléctrique, oppressant, politique, languissant, cet album mérite une place dans toutes les bonnes médiathèques d'indé.
La claque fut mémorable.
Le soundtrack tiré de "La Maman Et La Putain" a été mis en musique de manière magistrale. Et que dire de "365 Jours Par An" ou de "De La Neige En Eté" ? tout simplement SPLENDIDES.
En tous cas, je puis dire aux curieux que cet album n'a vraiment, mais alors vraiment pas pris une ride. Je m'en remets une petite saucée de temps en temps...
Eléctrique, oppressant, politique, languissant, cet album mérite une place dans toutes les bonnes médiathèques d'indé.
Parfait 17/20
Posté le 14 juillet 2006 à 03 h 02 |
'Quand j'ai ouvert les yeux/le monde avait changé'
Premières phrases qui émergent "De La Neige En Eté".
Première impression à l'écoute de l'album.
J'ai pas l'habitude d'être aussi tranchée, aussi catégorique, mais là je me suis prise une bonne grosse claque dans ma gueule bouffie de préjugés à la con genre 'le rock français c'est de la merde'.
"La Maman Et La Putain", saisissant de justesse et de beauté.
"De La Neige En Eté", étrange petite parabole, qui augure un futur improbable, entre inquiétude et nonchalance, indifférence glacée de la voix du chanteur.
Et là, le titre entêtant de l'album, celui qui vrille aux oreilles des jours après l'avoir écouté, avec son slogan imparable, une sorte de rengaine de marché qui pourrait résumer mon avis:
'A découvrir absolument/pour adultes et adolescents'
Premières phrases qui émergent "De La Neige En Eté".
Première impression à l'écoute de l'album.
J'ai pas l'habitude d'être aussi tranchée, aussi catégorique, mais là je me suis prise une bonne grosse claque dans ma gueule bouffie de préjugés à la con genre 'le rock français c'est de la merde'.
"La Maman Et La Putain", saisissant de justesse et de beauté.
"De La Neige En Eté", étrange petite parabole, qui augure un futur improbable, entre inquiétude et nonchalance, indifférence glacée de la voix du chanteur.
Et là, le titre entêtant de l'album, celui qui vrille aux oreilles des jours après l'avoir écouté, avec son slogan imparable, une sorte de rengaine de marché qui pourrait résumer mon avis:
'A découvrir absolument/pour adultes et adolescents'
Intemporel ! ! ! 20/20
Posté le 29 mars 2008 à 01 h 34 |
Après dix ans d'écoute je ne me suis toujours pas lassé de ce bijou. C'est sans hésiter un album culte de rock francais, qu'il faut conserver dans sa discothèque malgré les années qui passent. A l'époque de sa sortie je n'avais que 5 ans, je ne peux pas vous parler du climat qui régnait dans le rock français. Mais au détour d'un couloir quelques années après j'ai pu entendre la bête. J'ai grandi avec, découvrant chaque année une nouvelle facette. Comprenant petit à petit le sens de chacune des lettres, des notes de cette oeuvre.
Aujourd'hui je ne pourrais vous dire quelle chanson est la plus forte, la plus puissante. Du simple rock noisy de "La Neige En Été", "365 Jours Ouvrables" au plus expérimental "A Découvrir Absolument", "Angles", "Instant Précis", "Histoire De Séduction", "Il Faut", en passant par d'autres abîmes de puissance, tel le monologue de Jean Eustache agrémenté de guitare, le rock instrumental de dernier étage, et le final qui hante encore mes oreilles de blank generation. Reprise pour le moins très personnelle, mais Diabologum ainsi que ces dérivés nous ont habitués à clore leurs albums sur d'étranges chansons...
Les paroles sont magnifiques, je pourrais vous tartiner de citations diaboliques, mais ça ne serait qu'un "saut de l'ange entre deux chaises". L'alternance des voix, des tons rajoute une alchimie particulière.
C'est une magnifique (et dernière) réunion entre deux piliers Michel Cloup et Arnaud Michniak. L'un prônant un espoir, une autre voie, une autre chance et l'autre scandant la noirceur d'un monde délabré. Les deux protagonistes préféreront après quelques autres chanson, continuer leurs voix respectives pour creuser encore plus loin (EXPERIENCE et PROGRAMME). Cela ne pouvait pas durer.
Oui cet album est un bloc de noirceur, un seul concept creusé jusqu'au bout. Mais quand on aime ça que c'est bon. Et personne n'a vraiment retenté l'expérience de ce rock noisy, parlé, craché, si particulier. Moi je suis encore bloqué dessus.
Aujourd'hui je ne pourrais vous dire quelle chanson est la plus forte, la plus puissante. Du simple rock noisy de "La Neige En Été", "365 Jours Ouvrables" au plus expérimental "A Découvrir Absolument", "Angles", "Instant Précis", "Histoire De Séduction", "Il Faut", en passant par d'autres abîmes de puissance, tel le monologue de Jean Eustache agrémenté de guitare, le rock instrumental de dernier étage, et le final qui hante encore mes oreilles de blank generation. Reprise pour le moins très personnelle, mais Diabologum ainsi que ces dérivés nous ont habitués à clore leurs albums sur d'étranges chansons...
Les paroles sont magnifiques, je pourrais vous tartiner de citations diaboliques, mais ça ne serait qu'un "saut de l'ange entre deux chaises". L'alternance des voix, des tons rajoute une alchimie particulière.
C'est une magnifique (et dernière) réunion entre deux piliers Michel Cloup et Arnaud Michniak. L'un prônant un espoir, une autre voie, une autre chance et l'autre scandant la noirceur d'un monde délabré. Les deux protagonistes préféreront après quelques autres chanson, continuer leurs voix respectives pour creuser encore plus loin (EXPERIENCE et PROGRAMME). Cela ne pouvait pas durer.
Oui cet album est un bloc de noirceur, un seul concept creusé jusqu'au bout. Mais quand on aime ça que c'est bon. Et personne n'a vraiment retenté l'expérience de ce rock noisy, parlé, craché, si particulier. Moi je suis encore bloqué dessus.
Intemporel ! ! ! 20/20
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