Ex Models
Saint Etienne [Elephant Pub] - samedi 14 mai 2005 |
Encore un jour pluvieux sur Saint Etienne, en ce mois de mai 2005. A première vue pas grand chose à faire, à l'exception d'un concert à L'Elephant Pub: Point central de la scène punk et hardcore stéphanoise. A l'affiche: Horfield SC (punk'n'roll stéphanois) et un groupe qui m'était alors jusqu'ici inconnu: Ex Models, soi disant de la noise à la bonne sauce new-yorkaise.
La soirée commence et le power trio Horfield SC nous propose un set de bonne facture: Rythmique galopante portant sur des riffs pensés avec efficacité. Une voix souvent backée pour donner de l'épaisseur, un résultat honnête quoique sans grandes ambitions... Un début conventionnel qui ne laissait en rien présager l'imminente déferlante.
Et là, une onde de choc s'est soudainement propagée dans la salle du Pub à moitié pleine. Mes aïeux, je n'avais pas fais le détour pour rien. Heureux ceux qui s'étaient protégés les oreilles.
Ils étaient deux, armés d'une guitare chacun et d'une foule de pédales d'effets qui donnait déjà à la scène un aspect chaotique. Et c'est de ce champ de bataille que nos deux compères nous envoient en pleine face une apocalypse sonore du plus bel effet. Guitares stridentes torturées à grand coup de tournevis, beats de batterie samplés tonitruants et surchargé de saturation, et leur cortége de loops obsessionnels. Une tempête. Un set d'une heure qui démontre une habileté à coudre un tissu sonore aussitôt réduit en charpies par deux psychopathes.
Car il s'agit bien ici de deux dérangés, qui détruisent tout repère musical à grand coup d'expérimentations, qui prennent le son en victime.
Tandis que l'un semble être possédé par l'esprit d'un robot en plein bug, l'autre manipule frénétiquement ses pédales: comme un gamin qui écraserai une nuée d'insectes entre ses mains.
C'est vénéneux, puissant, agressif, et sérieux: ça détruit les oreilles.
Un OVNI atterrit ici par hasard, Une bonne gnôle qui vous retourne l'intestin, une agression à la convention musicale (si toutefois elle devait exister).
Deux minutes de La Haine qui auraient débordés.
La soirée commence et le power trio Horfield SC nous propose un set de bonne facture: Rythmique galopante portant sur des riffs pensés avec efficacité. Une voix souvent backée pour donner de l'épaisseur, un résultat honnête quoique sans grandes ambitions... Un début conventionnel qui ne laissait en rien présager l'imminente déferlante.
Et là, une onde de choc s'est soudainement propagée dans la salle du Pub à moitié pleine. Mes aïeux, je n'avais pas fais le détour pour rien. Heureux ceux qui s'étaient protégés les oreilles.
Ils étaient deux, armés d'une guitare chacun et d'une foule de pédales d'effets qui donnait déjà à la scène un aspect chaotique. Et c'est de ce champ de bataille que nos deux compères nous envoient en pleine face une apocalypse sonore du plus bel effet. Guitares stridentes torturées à grand coup de tournevis, beats de batterie samplés tonitruants et surchargé de saturation, et leur cortége de loops obsessionnels. Une tempête. Un set d'une heure qui démontre une habileté à coudre un tissu sonore aussitôt réduit en charpies par deux psychopathes.
Car il s'agit bien ici de deux dérangés, qui détruisent tout repère musical à grand coup d'expérimentations, qui prennent le son en victime.
Tandis que l'un semble être possédé par l'esprit d'un robot en plein bug, l'autre manipule frénétiquement ses pédales: comme un gamin qui écraserai une nuée d'insectes entre ses mains.
C'est vénéneux, puissant, agressif, et sérieux: ça détruit les oreilles.
Un OVNI atterrit ici par hasard, Une bonne gnôle qui vous retourne l'intestin, une agression à la convention musicale (si toutefois elle devait exister).
Deux minutes de La Haine qui auraient débordés.
Très bon 16/20 | par Phantom |
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