Slint
Barcelone - Espagne [Primavera Sound Festival - Rockdelux By Friday's P] - jeudi 31 mai 2007 |
"Slint performing Spiderland"...
Tout est dit. Que dire sur cette reformation qui n'ait été déjà relaté ? Pas grand chose en réalité.
La nuit s'est abattue sur Barcelone, et voici que Slint s'empare de la scène Rockdelux du Primavera Sound et voilà ensuite que retentissent les premières notes de "Breadcrumb Trail". Et là, difficile de ne pas être assailli par toute une aquarelle de sensations, de souvenirs empreints d'une noirceur totale et désespérée. Brian Mc Mahan se tient à gauche de la scène, nonchalant, de profil par rapport au public ayant ainsi le loisir de contempler face à lui ses partenaires jouer les six morceaux du fameux Spiderland.
Tout au long de ce concert la sensation d'assister à quelque chose d'important voire de primordial sera de mise. Quelque chose de spécial se déroule sous nos yeux... En tout cas, c'est ce que l'on veut: qu'il se passe quelque chose de primordial, de fantastique ! Mais en même temps, entendre un album que l'on connaît par cœur joué sur scène par un groupe comme Slint en est presque dérangeant. Il se dégage de la prestation du quintette une froideur étonnante, comme si toute notion de spontanéité avait fait la place à une machine froide et dénuée de sentiments.... Certes, les morceaux en eux-mêmes sont évidemment excellents, mais l'ennui finit ainsi par poindre (sacrilège !) sur "Nosferatu Man" ou "Don, Aman"... même si Pajo et consorts réussiront à ne jamais s'y vautrer, fort heureusement !
Finalement voir Spiderland sur scène n'apporte pas grand chose à l'affaire; chacun des morceaux ne parvenant jamais à atteindre une envergure plus importante que sur disque, il faut bien l'avouer. Slint sur scène, c'est tout simplement Slint qui joue ses morceaux à la note près et à la respiration près. Le dira-t-on jamais assez ? C'est le principal reproche que l'on puisse formuler, et en même temps, est-ce que quelqu'un souhaiterait la moindre once de changement ou de nouveauté au sein de Spiderland ? Rien n'est moins sûr...
En tout cas, loin de moi l'idée de vouloir faire le difficile avec "Washer" ou "For Dinner..." toujours aussi éclatants et insidieux.
Et puis, le moment tant attendu arrive... "Good Morning Captain" ou comment discréditer les quelques critiques que j'ai osé émettre à l'encontre de Slint. Là, en revanche, il faut bien l'avouer, 7 minutes n'ont peut-être jamais paru si jouissives, empreintes d'une telle intensité faisant la place à une éruption salvatrice de puissance et de hargne !
Slint quittera donc alors la scène avant d'offrir un dernier "Rhoda" explosif en guise de rappel, ne laissant alors aucun doute quant à son statut de groupe culte.
Et voilà, ça y est: j'ai vu Slint sur scène !
Tout est dit. Que dire sur cette reformation qui n'ait été déjà relaté ? Pas grand chose en réalité.
La nuit s'est abattue sur Barcelone, et voici que Slint s'empare de la scène Rockdelux du Primavera Sound et voilà ensuite que retentissent les premières notes de "Breadcrumb Trail". Et là, difficile de ne pas être assailli par toute une aquarelle de sensations, de souvenirs empreints d'une noirceur totale et désespérée. Brian Mc Mahan se tient à gauche de la scène, nonchalant, de profil par rapport au public ayant ainsi le loisir de contempler face à lui ses partenaires jouer les six morceaux du fameux Spiderland.
Tout au long de ce concert la sensation d'assister à quelque chose d'important voire de primordial sera de mise. Quelque chose de spécial se déroule sous nos yeux... En tout cas, c'est ce que l'on veut: qu'il se passe quelque chose de primordial, de fantastique ! Mais en même temps, entendre un album que l'on connaît par cœur joué sur scène par un groupe comme Slint en est presque dérangeant. Il se dégage de la prestation du quintette une froideur étonnante, comme si toute notion de spontanéité avait fait la place à une machine froide et dénuée de sentiments.... Certes, les morceaux en eux-mêmes sont évidemment excellents, mais l'ennui finit ainsi par poindre (sacrilège !) sur "Nosferatu Man" ou "Don, Aman"... même si Pajo et consorts réussiront à ne jamais s'y vautrer, fort heureusement !
Finalement voir Spiderland sur scène n'apporte pas grand chose à l'affaire; chacun des morceaux ne parvenant jamais à atteindre une envergure plus importante que sur disque, il faut bien l'avouer. Slint sur scène, c'est tout simplement Slint qui joue ses morceaux à la note près et à la respiration près. Le dira-t-on jamais assez ? C'est le principal reproche que l'on puisse formuler, et en même temps, est-ce que quelqu'un souhaiterait la moindre once de changement ou de nouveauté au sein de Spiderland ? Rien n'est moins sûr...
En tout cas, loin de moi l'idée de vouloir faire le difficile avec "Washer" ou "For Dinner..." toujours aussi éclatants et insidieux.
Et puis, le moment tant attendu arrive... "Good Morning Captain" ou comment discréditer les quelques critiques que j'ai osé émettre à l'encontre de Slint. Là, en revanche, il faut bien l'avouer, 7 minutes n'ont peut-être jamais paru si jouissives, empreintes d'une telle intensité faisant la place à une éruption salvatrice de puissance et de hargne !
Slint quittera donc alors la scène avant d'offrir un dernier "Rhoda" explosif en guise de rappel, ne laissant alors aucun doute quant à son statut de groupe culte.
Et voilà, ça y est: j'ai vu Slint sur scène !
Bon 15/20 | par X_Jpbowersock |
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