The John Butler Trio
Schiltigheim [Salle Des Fêtes] - samedi 21 avril 2007 |
Ma première rencontre avec le John Butler Trio face à face. Rah joie et allégresse !
La première fois que j'en ai entendu parler, c'était par la newsletter de la Laiterie, qui annonçait le concert complet alors que je ne connaissais même pas le groupe. Ca m'a intriguée. Et l'année d'après j'avais bêtement laissé passer les choses, pour trouver le concert complet. Par la suite j'ai eu le temps de savourer les deux derniers albums, Grand National et surtout Sunrise Over The Sea. Une perle !
J'arrive donc, fièrement en avance et mon billet en main. Diantre les deux ou trois mètres devant la scène sont déjà tous occupés par des roots papotant tranquillement. Beaucoup de bribes d'allemand.
20h30 la première partie arrive: Mike Hart, importé d'Australie comme eux. Le bonhomme est bien sympathique, pop folk easy listening.
Puis enfin ils arrivent, sous l'hystérie collective de la foule en délire.
Le groupe s'installe, et commence si mes souvenirs sont bons par "Used To Get High". S'enchaînent ensuite un panachage de chansons de l'ancien (Sunrise Over The Sea) et du nouvel (Grand National) album. Les musiciens mettent le feu, et John s'avère être un musicien encore plus excellent sur scène. Il aligne les solos avec une facilité déconcertante,le sourire aux lèvres. Et il fait quelque chose que je n'avais jamais encore vu faire: un solo à un accord. Viennent les très connus "Treat You Mama" et "Zebra" caractéristiques qui tirent des hurlements aux fans de la première heure, et entre les deux on retrouve "Better Than", le tube qui a permis à John Butler de passer sur les ondes françaises. Qui fait pousser des cris à la partie la plus jeune du public en général.
Mais du concert, si j'étais obligée, je ne retiendrais que deux moments, donc deux morceaux. Le premier arrive à ce moment, il s'appelle "Ocean". "Ocean", c'est un peu le morceau à géométrie variable du groupe,et surtout de John. Sa page blanche qu'il réinvente. Il en fait ce qu'il veut, et soir après soir d'après ce que j'ai entendu le morceau n'est jamais le même. Tout le public plane pendant plus d'un quart d'heure. Les gens les regardent, bouche bée par l'émotion que ces longues plages de guitare cristallines suscite en eux. Ce long morceau s'achève dans le délire le plus total.
Le deuxième est plus tard, pendant le rappel. John revient tout seul, et entame "Peaches & Cream", une des chansons les plus crève-coeur du groupe, surtout que là il est tout seul. Et puis il fait chanter le public, le faisant reprendre
''All I know is
All I know and
I love you..." Du murmure au cri.
Ce concert était des meilleurs auxquels je suis allée. Un bon contact avec le public point de vue échange, John se foutant de Bush, faisant chanter le public et commentant ses chansons, mais aussi, et surtout, une communion quasi-magique par la musique. Aérienne, fluide, elle flotte dans l'air surchauffé de la salle et entre en toutes les personnes présentes, mettant les larmes aux yeux ou une boule dans la gorge. Dans la salle, chacun murmurait pendant l'intro de chaque chanson, espèrant que c'était sa préférée qui allait être jouée. Tous ou presque ont été gâtés. La lumière se rallume après plus de deux heures sur scène. Pendant ce temps,une sorte de parenthèse enchantée s'est créée, où le temps passe vite et en même temps semble s'être arrêté. Et tous aimeraient que ces chansons durent toujours.
John Butler Trio est des rares groupes à être arrivés à me toucher autant par leur simple musique, sans fioritures, effets scèniques et compagnie.
La première fois que j'en ai entendu parler, c'était par la newsletter de la Laiterie, qui annonçait le concert complet alors que je ne connaissais même pas le groupe. Ca m'a intriguée. Et l'année d'après j'avais bêtement laissé passer les choses, pour trouver le concert complet. Par la suite j'ai eu le temps de savourer les deux derniers albums, Grand National et surtout Sunrise Over The Sea. Une perle !
J'arrive donc, fièrement en avance et mon billet en main. Diantre les deux ou trois mètres devant la scène sont déjà tous occupés par des roots papotant tranquillement. Beaucoup de bribes d'allemand.
20h30 la première partie arrive: Mike Hart, importé d'Australie comme eux. Le bonhomme est bien sympathique, pop folk easy listening.
Puis enfin ils arrivent, sous l'hystérie collective de la foule en délire.
Le groupe s'installe, et commence si mes souvenirs sont bons par "Used To Get High". S'enchaînent ensuite un panachage de chansons de l'ancien (Sunrise Over The Sea) et du nouvel (Grand National) album. Les musiciens mettent le feu, et John s'avère être un musicien encore plus excellent sur scène. Il aligne les solos avec une facilité déconcertante,le sourire aux lèvres. Et il fait quelque chose que je n'avais jamais encore vu faire: un solo à un accord. Viennent les très connus "Treat You Mama" et "Zebra" caractéristiques qui tirent des hurlements aux fans de la première heure, et entre les deux on retrouve "Better Than", le tube qui a permis à John Butler de passer sur les ondes françaises. Qui fait pousser des cris à la partie la plus jeune du public en général.
Mais du concert, si j'étais obligée, je ne retiendrais que deux moments, donc deux morceaux. Le premier arrive à ce moment, il s'appelle "Ocean". "Ocean", c'est un peu le morceau à géométrie variable du groupe,et surtout de John. Sa page blanche qu'il réinvente. Il en fait ce qu'il veut, et soir après soir d'après ce que j'ai entendu le morceau n'est jamais le même. Tout le public plane pendant plus d'un quart d'heure. Les gens les regardent, bouche bée par l'émotion que ces longues plages de guitare cristallines suscite en eux. Ce long morceau s'achève dans le délire le plus total.
Le deuxième est plus tard, pendant le rappel. John revient tout seul, et entame "Peaches & Cream", une des chansons les plus crève-coeur du groupe, surtout que là il est tout seul. Et puis il fait chanter le public, le faisant reprendre
''All I know is
All I know and
I love you..." Du murmure au cri.
Ce concert était des meilleurs auxquels je suis allée. Un bon contact avec le public point de vue échange, John se foutant de Bush, faisant chanter le public et commentant ses chansons, mais aussi, et surtout, une communion quasi-magique par la musique. Aérienne, fluide, elle flotte dans l'air surchauffé de la salle et entre en toutes les personnes présentes, mettant les larmes aux yeux ou une boule dans la gorge. Dans la salle, chacun murmurait pendant l'intro de chaque chanson, espèrant que c'était sa préférée qui allait être jouée. Tous ou presque ont été gâtés. La lumière se rallume après plus de deux heures sur scène. Pendant ce temps,une sorte de parenthèse enchantée s'est créée, où le temps passe vite et en même temps semble s'être arrêté. Et tous aimeraient que ces chansons durent toujours.
John Butler Trio est des rares groupes à être arrivés à me toucher autant par leur simple musique, sans fioritures, effets scèniques et compagnie.
Exceptionnel ! ! 19/20 | par BlackCherry |
Setlist:
Used To Get High
Fire In The Sky
Company Sin
Daniella
Caroline
Treat You Mama
Better Than
Grovin'slowly
Zebra
Devil Running
Losing You
Ocean
Gonna Take It
Gov'Did Nothing
Good Excuse
>>>
Peaches & Cream
Funky Tonight
Used To Get High
Fire In The Sky
Company Sin
Daniella
Caroline
Treat You Mama
Better Than
Grovin'slowly
Zebra
Devil Running
Losing You
Ocean
Gonna Take It
Gov'Did Nothing
Good Excuse
>>>
Peaches & Cream
Funky Tonight
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